Le nouveau

petit livre qui parle du racisme profond et latent aux états unis,s'exprimant à travers des enfants,réductions de ce qu'ils seront adultes,au sein d'une école primaire ce qui permet d'exploiter le créneau du monde cruel de l'enfance;
les enfants sont bien le fruit de leurs milieux;ce petit ouvrage serait mieux,classé,chez les livres ados comme un livre initiatique;joli et touchant

Auteurs que j'apprécie beaucoup, mais pas aimé ce livre

Washington, au début des années 1970. L'arrivée d'Osei, enfant noir d'origine ghanéenne, dans une école uniquement composée d'élèves et de professeurs blancs va créer une onde de choc. Dee, élève populaire et ouverte, lui offre son amitié mais Ian, petite frappe cruelle, manipulateur pour arriver à ses fins de domination, voit d'un mauvais oeil l'arrivée de ce garçon, gentil mais pas dupe des préjugés de ses camarades blancs. La capacité de nuisance de la terreur des bacs à sable portera ses fruits au delà de ses espérances…
Tracy Chevalier se met à hauteur d'enfant pour raconter ce drame latent inspiré de l'Othello de Shakespeare. Elle sait restituer les enjeux relationnels des cours d'école additionnés du racisme ambiant de certains quartiers américains. Féroce, tragique et inéluctable.
Lien : http://puchkinalit.tumblr.com/

J'avais beaucoup aimé "la jeune fille à la perle" et "prodigieuses créatures". J'ai aussi beaucoup aimé "Le nouveau". Trois romans très différents, tous très fluides à lire. Et cette fois l'histoire n'est pas vue sous le prisme d'une fille, et se situe dans un temps plus proche de notre époque. Bref, Chapeau Mme Chevalier.
L'idée de transposer Othello dans une cour de récré a été parfaitement transformée en un roman passionnant.
Je suis très curieuse de rencontrer cet autrice et de connaitre la source de son inspiration.

Washington DC , dans les année 1970. le nouveau, c'est un jeune garçon de onze ans, Osei (alias Othello dans le drame de Shakespeare) qui arrive dans une des deux classes de CM2 d'une école primaire où il sera le seul et unique noir.
Dee - des son vrai nom Daniela - va être immédiatement séduite par la beauté de ce petit garçon originaire du Ghana, dont le père est diplomate et qui a reçu une très bonne éducation.
Tout ceci ne sera pas du tout du goût des autres élèves, et surtout pas de Ian, vrai petit caïd, qui fera tout pour détruire la nouvelle notoriété de O (Osei) auprès de Dee, la pus belle fille de l'école (et accessoirement des autres enfants). L'objet fatal ne sera pas un mouchoir mais une trousse d'écolier et rien ne pourra arrêter le cours des choses …
Racisme, harcèlement scolaire, racket, jalousie et bêtise humaine enseignée par les adultes, tout les ingrédients d'une tragédie grecque sont présents. Une seule chose m'a gênée néanmoins dans la version de Tracy Chevalier, un point de détail qui me laisse un tantinet sceptique : l'attitude et les propos très “matures” desdits élèves de CM2 qui ressemblent plutôt à ceux d'adolescents du lycée … Un livre agréable toutefois.

J'ai choisi ce livre à la bibliothèque pour son auteur sans connaître le sujet.
Osei , fils de diplomate ghanéen, découvre sa nouvelle école. Dans l'Amérique des années 70, il est le seul Noir. A part pour Dee qui est immédiatement attirée par lui, on peut dire qu'il fait tache.
Tout de suite, on sent les tensions. Les préjugés sont trop forts, l'ignorance de l'étranger trop grande. On se dit pourvu que ce que je pressens n'arrive pas. Tracy Chevalier est très habile parce que non, n'arrive pas ce que l'on craint. C'est autre chose.
Je sais maintenant que ce roman est une commande éditoriale. Tracy Chevalier a choisi de transposer "Othello" de Shakespeare dans une école primaire. C'est très réussi et tout aussi tragique.
J'ai envie de découvrir les autres transpositions de cette collection.

J'abandonne rarement un livre, surtout a près de la moitié. Mais je m'ennuie énormément; l'histoire de ces gamins en cours d'école primaire est convenue et prévisible, en dehors de toute référence à Othello. Et l'écriture n'est pas suffisamment travaillée pour me tenir en haleine.

J'ai apprécié cette lecture, bien différente des écrits habituels de l'auteure.
L'histoire se passe dans une cours d'école et finalement, les tracas et caractères des enfants sont bien similaires à ceux des adultes. Les codes, les règles, les habitudes sont bien rodés. On découvre l'effroyable méchanceté des adultes et des enfants et le racisme glaçant.
Belle mise en danger de l'auteure !

Beau roman de Tracy Chevalier sur le racisme noire aux états-Unis.
L'histoire se passe pendant une journée où l'action se passe dans une école primaire à Washington.
Nous sommes au mois de juin, il reste un mois aux élèves avant les vacances d'été . Mais en ce début du mois, un nouvel élève fait son apparition.
Les élèves le regarde bizarrement ? Pourquoi ? Parce qu'il est "noir"
Cet élève c'est Osei. Il est d'origine ghanéenne. Son père est diplomate et vient d'acquérir un nouveau poste au sein de Washington. C'est pour cette raison que Osei arrive seulement maintenant dans cette école.
Il va faire la connaissance de ces camarades et surtout de Dee.
Dee est cette fille que tout les garçons trouve belle et que les filles veulent être amie avec elle.
Mais c'est Osei qui va avoir les faveurs de Dee. mais ça ne va pas plaire à tout le monde. Mais Osei va en pâtir.
Alors commence une journée pas comme les autres.
Tracy Chevalier s'attaque à la cause noire aux états-unis empreint au racisme. Elle s'inspire d'Othello pour la transcrire dans son histoire aux travers des élèves d'une école primaire. Ici, le racisme est traitée d'une manière différente, avec beaucoup d'humilité mais avec force.
Le choix d'étaler son histoire sur une seule journée en amplifie la dramaturgie.
C'est beau, c'est saisissant et c'est très bien écrit, sans fioritures et sans complication. Bravo et merci Madame Chevalier

C'est adroit, c'est bien ficelé... Mais on adhère peu, finalement aux ressentis des enfants, assez peu crédibles à l'âge de l'école primaire. Une version "lycée" eut été plus pertinente sans doute.