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EAN : 9782897239947
176 pages
Éditions Hurtubise (11/05/2017)
3.8/5   73 notes
Résumé :
Raphaëlle ne croit pas aux contes de fées. Même lorsque tout va bien, elle est persuadée que la tempête n'est jamais très loin. Pourtant, entre deux orages, sa vie se remplit de rencontres amoureuses et de précieuses amitiés. Aux côtés de son père, qui sait trouver les mots justes et les bons silences pour lui faire du bien, la vie est douce. Et grâce à Chanterelle, sa complice exubérante au nom étrange, même les jours de pluie se transforment en fêtes. Le reste du ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un petit moment de détente,pour une lecture au soleil, ça ne mange pas de pain et j'ai trouvé de quoi me satisfaire. La jeune artiste fait son apprentissage de la vie, ce n'est pas toujours un long fleuve tranquille loin de là mais après les remous du torrent le calme se profile plus loin.
J'ai bien aimé cette histoire, écrit simplement mais agréable.

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C'est l'histoire de deux jeunes filles qui vont faire connaissance sur les bancs de l'école et depuis lors, elles ne vont plus se quitter. Elles vont devenir les meilleures amies du monde et ne se quitteront plus. Leur amitié n'aura de cesse de grandir au fil des ans.



Ensemble, elles vont apprendre les arts mais aussi ce qu'est l'amour. Ensemble, elles ont bien l'intention de profiter de la vie, de tous les petits plaisirs qu'elle peut offrir. Cette chère Raphaëlle n'a pas eu de chance dès son plus jeune âge car malheureusement ses parents se sont séparés. La séparation d'un couple lorsqu'il y a un enfant au centre est toujours difficile, d'ailleurs, Raphaëlle a eu beaucoup de mal à digérer l'abandon de sa mère.



Aujourd'hui, Raphaëlle a la trentaine passée, elle est une artiste-peintre. Elle a un manque cruelle de confiance en elle mais cela ne l'empêchera pas de nous emmener avec elle dans un voyage qui nous fera voir du pays. de Montréal à Paris en passant par Newburyport, nous allons suivre les déboires amoureuses de cette jeune femme qui est en quête de soi.



Partout où elle va, elle a un homme différent à aimer, ne serait-ce que pour quelques jours mais ce n'est pas une vie raisonnable, ce n'est pas une vie stable, elle va l'apprendre à ses dépens. Toutes les réponses sont bonnes pour mettre un terme prématurément à chaque relation naissante alors qu'elles avaient toutes une bonne raison de bien commencer.



Raphaëlle sait qu'elle peut compter sur le seul homme de sa vie : son père, toujours présent, contre vents et marrées ! Il a toujours su être présent pour sa fille, la soutenir quand elle en avait besoin ; il a dû faire le job de deux parents le jour où son ex-femme est partie comme une voleuse. Puis, il y a Chanterelle, son amie artiste-peintre également qui est un personnage haut en couleurs sur qui elle pourra toujours compter, elle répond toujours présente malgré le poids de toutes ces années à relever son amie.



Lorsque son amoureux de quelques jours la quitter pour une plus jeune et plus séduisante jeune femme, Raphaëlle décide de partir avec Bertha, la voiture de son père. Elle va rouler de Montréal au Massachusetts où elle se liera d'amitié avec un beau québécois qui travaille à Newburyport. Comme ses amours ne durent que le temps de quelques jours, elle décide de mettre les voiles pour Paris, la capitale de l'amour, peut-être qu'elle trouvera ce qu'elle recherche... Mais ça, c'est moins sûr ! Son moral étant en berne, son inspiration aux abonnés absents, on espère que Raphaëlle va se secouer les puces rapidement pour ne pas sombrer. Arrivera-t-elle à trouver le chemin du bonheur ?



J'ai beaucoup aimé ce roman qui met en lumière le lien de l'amitié, les obstacles que la vie peut dresser sur notre route. La vie n'est pas ou tout rose, ou tout blanc, ou tout noir, il y a tout un panel de couleurs qui est là pour la rendre vivante et vibrante à la fois.



La plume de l'auteur est agréable à lire. le fait que l'amitié, l'amour, les sentiments, les émotions soient à l'honneur dans ce roman sont des raisons pour le découvrir entre deux grosses lectures.



Tout ça pour vous dire que j'ai passé un agréable moment en compagnie de Raphaëlle qui nous fait vivre avec elle ses petites tempêtes qui l'emmèneront peut-être vers le soleil...


Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Troisième bouquin de cette autrice québécoise... et peut-être celui que j'ai le moins aimé. Il a au moins le mérite d'être vite lu. Ici, Chevalier nous propose l'histoire de Raphaëlle, jeune artiste, qui nous raconte ses déboires, surtout amoureux. Elle ne réinvente pas les codes : personnage principal qui rêve d'amour, personnages secondaires qui subliment le personnage principal, une fin heureuse, émancipation... Bref, ce bouquin ne révolutionne rien, mais se laisse lire facilement. Une p'tite lecture doudou !
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J'ai été un peu sceptique face au début du roman que j'ai vécu comme une énumération des conquêtes amoureuses de l'héroïne. Et puis peu à peu, on se laisse attendrir par cette apprentie artiste qui se construit à travers ses relations et rencontres. Je reste finalement assez mitigée sur ce roman, qui montre la relation amoureuse comme une fin en soi pour être accomplie...Un peu réducteur, surtout pour une artiste...
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Une belle surprise pour moi! Je n'étais pas certaine mais je n'avais rien à perdre puisqu'on me l'avait prêté. Je me suis laissé porter par cette écriture féminine et fluide. Ça m'a un peu rappelé Kim Thuy avec ses chapitres courts et son texte sans pudeur. Un petit bijou québécois! J'ai bien hâte de lire d'autres romans de Mme Chevalier.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Si je n’avais écouté que mon bon sens, je serais partie avant qu’il retire mes vêtements. Il méritait plutôt qu’on lui dise non, ce que les filles qu’il avait croisées n’avaient pas dû faire souvent. D’ailleurs, je les comprenais, car ma seule envie était d’en prendre encore.
Je me flagellais intérieurement de m’offrir à un gars si peu gentil qu’il battait des records. Une autre partie de moi, plus égoïste, se félicitait d’avoir réussi cette prise et savourait de tous ses sens le goût exquis de cet égarement. Ça faisait longtemps.
On a baisé durant un long moment, ou peut-être pas, je ne me rappelle plus très bien. Ma pudeur avait disparu, noyée dans les bouteilles à 13 % qu’on avait calées comme des adolescents, dans la cour d’un hôtel où nous n’avions pas le droit d’être.
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C’était si agréable de se bâtir une histoire, de voguer ensemble. En surveillant les coins qui craquent et en y mettant beaucoup d’amour pour être certains que notre embarcation ne prenne pas l’eau et qu’elle garde son erre d’aller. En mer, on reconnaît les bons bateaux quand les vents sévissent et que les vagues se déchaînent. Et les vrais capitaines sont ceux qui ne désertent pas le navire avant qu’il soit arrivé à bon port, ou au fond des eaux…
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— C’est joli, tes cheveux plus courts.
C’était anodin, mais ça m’a quand même flattée qu’il se soit rappelé que mes cheveux étaient plus longs l’année précédente. Il se souvenait donc de moi, et je lui plaisais. Un compliment qui, à mon grand étonnement, m’a fait danser dans ma tête, mais je n’ai laissé filer qu’un simple «merci» et un zeste de sourire, avant de dévier le regard sur le buffet, où mon corps s’en est allé peu de temps après.
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Le talent est une arme de séduction. Je l’ignorais jusqu’à ce que je le rencontre. Avant Laurent, je n’étais qu’une fille comme les autres, qui faisait ce qu’elle avait à faire, ce qu’elle aimait, aussi, sans prétention ni grandes ambitions. Je sais aujourd’hui ce qui l’a séduit. Il a capté dans mon travail des émotions qui dépassaient la forme et que moi-même, je ne devinais pas encore. Ça l’a fasciné.
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En fait, je n’ai jamais aimé suivre les tendances, point. Il est vrai que ça ne faisait pas partie de mon éducation; l’argent ne pleuvait pas à la maison. Mais ça me plaisait bien de ne pas faire comme les autres. Je préférais inventer mon look au gré de mes trouvailles et de mes envies, plutôt que de me plier aux diktats des magazines et des grandes marques. C’était ma petite rébellion.
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Valérie Chevalier remercie ses lecteurs.
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