Velvet Kiss, tome 2

Yoriko continue son rôle de chevalier servant. Pourtant, il tombe amoureux d'une autre jeune femme mais il est obligé de continuer de fréquenter Kanoko qui à le don de se montrer insupportable. Yoriko, choqué, l'extirpe d'un gang bang où elle s'amusait avec des amis de son monde. Sexe, drogue, alcool. Yoriko, malgré tout empli d'empathie, plein plus qu'il ne condamne la jeune femme qui est orpheline de mère et qui est chaperonné par une jeune et jolie belle-mère. Kanoko l'utilise pour ses marathons shopping et pour son plaisir, transformant ainsi le jeune homme soumis en homme objet. Toujours sous la menace de sa lourde dette, Yoriko n'a d'autre choix que de se laisser faire.

Ce deuxième opus ne redresse pas le niveau du premier. le scénario est assez fade, l'érotisme toujours tronqué par cette stupide autocensure. Les cases sont parfois très petites et souvent inégales. La qualité des dessins toujours en demi-teinte. C'est dommage car le fond de l'histoire pourrait, un peu retravaillé, même si c'est du déjà vu, devenir facilement intéressant. On sent légèrement que les problèmes de la jeune fille sont liés à sa famille, au décès de sa mère et aussi à sa jeunesse dorée. L'ennui en est certainement la racine mais je l'apprendrai d'avantage en m'obligeant à poursuivre cette saga.

Il m'aura fallu attendre le deuxième tome pour me convaincre que Velvet Kiss n'a vraiment rien d'intéressant. Les scènes sont toujours les mêmes, les situations ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles du premier volume et je me suis royalement emmerdé devant autant de répétitions grotesques. Cette histoire est bâclée avec des dialogues d'une niaiserie épouvantable notamment durant les scènes érotiques du genre : j'en veux encore / j'en veux plus, je me sens sale / j'ai envie que tu me prennes, j'ai honte de moi / j'adore être pervers... Quelle horreur...
Et que dire de celle qui passe son temps à faire du chantage à Shin Nitta si ce n'est qu'elle est aussi inexpressive que celui qu'elle pourchasse. Elle passe son temps à claquer ses thunes dans le shopping ou a participer à des orgies. Entre deux coups de rein, elle nous montre à quel point elle se sent stupide... et comme on la comprend. Harumi Chihiro n'apporte aucune originalité à cette oeuvre qui s'avère être inutilement trop longue. Un one-shot aurait suffit car ce manga est naze.