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EAN : 9782353481224
188 pages
Le Lézard Noir (01/06/2018)
3.62/5   66 notes
Résumé :
Les « mimikaki » désignent les cure-oreilles japonais, ces bâtonnets en bois ou en métal à l’extrémité recourbée. Pour beaucoup de Japonais, le mimikaki est un outil qui procure un plaisir indicible, surtout quand c’est quelqu’un d’autre qui le manipule ! À tel point qu’il existe des établissements spécialisés où le client peut payer pour une séance de nettoyage d’oreilles, en général effectuée la tête posée sur les genoux d’une femme. Yarô Abe nous fait découvrir a... >Voir plus
Que lire après Mimikaki : L'étrange volupté auriculaireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Pour l'instant personne, à part moi, n'a attribué la note maximale à ce manga. Je dois avouer que j'ai moi aussi hésité un moment entre quatre et cinq étoiles, mais eu égard au plaisir que j'ai éprouvé devant cette délicatesse et à ma générosité habituelle, je crois, tout compte fait, que la note maximale est bien méritée. Il y a beaucoup de poésie et de non-dits dans ce livre très suggestif. Composé de neuf histoires différentes, je ne trouve pas, comme l'écrit humblement Yarô Abe dans la postface que le style soit « hétérogène ». Au contraire, j'y ai apprécié la « continuité ». Trois histoires ou plutôt chapitres (comme les intitule l'auteur) ont particulièrement retenu mon attention : « Salon de mimikaki Yamamoto », « L'Homme aux cheveux longs » et « La Langue du papillon ».

À présent le moment est venu d'annoncer la bonne nouvelle. J'ai reçu ce livre « voyageur » de la part de popie21 après avoir répondu assez rapidement à une question (comme le hasard fait bien les choses !). Je dois, et je m'en réjouis d'avance, le faire circuler à mon tour. Pour cela je vous propose de « l'attribuer » au premier d'entre vous qui indiquera le nom du traducteur ou de la traductrice, non renseigné ici sur ce site, mais disponible ailleurs.
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"Je frissonnais et une chair de poule jubilatoire parcourait tout mon corps."
(p.14)

Cette "étrange volupté auriculaire" nippone est... comment dire ? Ben, étrange !
Il m'arrive assez rarement de lire un manga, mais quand il s'agit en plus d'un manga sur un rite de curetage d'oreilles à l'aide d'un petit bâtonnet en bambou nommé "mimikaki", j'avoue que je ne sais plus vers quel bodhisattva me tourner afin de boucler cette chronique !
Si le coeur vous en dit, vous pouvez même agrémenter le "mimikaki" par un grelot miniature, pour accompagner votre forage auriculaire et sa large palette de sensations par un petit tintement céleste, et... aaah !

Mais soyons raisonnables ! Nous, les occidentaux, sommes tristement pragmatiques. Nous utilisons des coton-tiges jetables pour déloger les immondices cérumineuses de notre conduit auditif, et toute l'aventure s'arrête à ce niveau bassement hygiénique. Les Japonais utilisent les mêmes bâtonnets ouatés que nous, dans un dessein identique, mais sans passer à côté d'un autre niveau de bien-être, personnifié par cet intrigant instrument en bambou.

Si vous êtes désoeuvrés, cafardeux ou en manque d'âme soeur, pour la somme modique de 800 yens vous pouvez tout oublier pour un court instant, en poussant la porte du Salon Yamamoto. Il suffit d'abandonner votre tête dans le giron de la belle Shizue, et tendre votre oreille à son "mimikaki". Il paraît que c'est divin. L'instrument devient étrangement souple, vous aurez l'impression qu'il s'enroule dans votre conduit auditif.. et tout n'est plus que luxe, calme et volupté...

On dit bien : "autre pays, autres moeurs", alors pourquoi ne pas suivre les déboires de quelques personnages qui vont chercher les sensations fortes de toutes sortes au Salon Yamamoto ?
J'ai bien aimé l'histoire de ce petit collégien, terriblement accro à son "mimikaki" (le mot est agréable à taper sur le clavier !), mais les autres sont plus ou moins tout aussi troublantes.
Je ne sais quoi dire sur le dessin simpliste : la chair de poule fait penser à une éruption particulièrement virulente de varicelle, l'extase sensuelle se traduit par une coulée de morve assez peu ragoûtante... mais il y a quelque chose de fortement érotique dans tout ça; dans le visage angélique sans expression de Shizue, et dans ses doigts élancés qui tiennent le bâtonnet...

J'ai peut-être l'imagination inutilement débordante, mais ça ne m'a pas laissée complètement indifférente. Pourtant, l'autre côté de moi trouve cela absolument répugnant.
Alors, trois étoiles et une demi, qui s'envolent dans le "pfff !" à la fin de chaque séance/chapitre.
Ah, j'aurais oublié ! Il paraît que les coton-tiges seront interdits de vente pour des raisons écologiques. On aura alors tous notre "mimikaki" (j'aime vraiment taper ce mot !) pour les oreilles, mais je me demande avec quoi, diable, vais-je estomper le fusain ?!

Pour finir, ce manga est censé de CIRCULER parmi les Babéliotes. Merci à Deidamie qui l'a mis en route, et à Sphilaptere qui me le fait parvenir. Et à mon tour, je le poste à celui qui trouve la solution de ce problème trivial. Ceux qui utilisent les coton-tiges pour estomper le fusain ont peut-être plus des chances que les matheux... regardez tous ces 6 et ces 9 ! Cela rappelle vaguement un lobe d'oreille, non ?
8809 = 6..... 5566 = 2
7111 = 0......8096 = 5
2172 = 0......1012 = 1
6666 = 4......6855 = 3
3213 = 0......5531 = 0
9313 = 1......3979 = 2
0000 = 4...... 2581 = ???
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Voilà donc qu'après un voyage de quelques kilomètres, c'est chez moi que le mimikaki et son étrange volupté auriculaire sont arrivés - merci deidamie, sphilaptere, bobby et en particulier laulatte -. Ainsi, c'est dans mon salon (de lecture) que Yamamoto a ouvert son salon (de curage d'oreilles).

Très honnêtement je ne savais pas si ce genre d'histoire me plairait, mais au final j'ai été séduite par ce manga - un seinen d'après mes filles - plein de charme. Chaque chapitre est une histoire différente qui a pour appui le salon de curage d'oreilles de Yamamoto.

Le personnage principal de chacun de ces chapitres rencontre, le plus souvent, quelque difficulté dans sa vie mais, à un moment ou à un autre, il va croiser le chemin de Yamamoto et de ses mains magiques.
Et comment résister à Yamamoto ? Elle est belle, elle est douce, elle vend du bonheur en toute discrétion, mais avec une efficacité redoutable. Non, elle ne tient pas en réalité un salon de "massages spéciaux", c'est bien un salon de curage d'oreilles, mais Yamamoto n'a pas son pareil, à l'aide d'un précieux mimikaki, pour atteindre le fin fond du conduit auriculaire. Ses mains expertes, tout en douceur, réveillent des sensations inconnues ou oubliées, procurent soulagement et plaisir : une sorte de Nehan* avant l'heure. Alors, pour un instant ou pour toujours, le/l' héros/ïne du chapitre oublie tous ses soucis et c'est ravi/e qu'il/elle quitte le salon de curages d'oreilles de Yamamoto.

J'ai trouvé ces histoires pleines d'une douceur, d'une tendresse et d'un humour que j'ai réellement beaucoup appréciés. Quelque chose me dit que ces qualificatifs s'appliquent aussi à Yarō Abe, c'est ce que j'ai ressenti en lisant ses planches en tout cas, il fait passer beaucoup d'émotions.
Qui plus est, j'ai vraiment apprécié sa postface où il parle de son salon de mimikaki avec beaucoup d'amour et de sincérité.

Je ne peux pas savoir si je suis adepte du mimikaki dont j'ignorais l'existence, mais ce qui est sûr c'est que j'aimerais bien le tester - en salon, pas toute seule, rhôôô ! Je n'ai plus qu'à attendre qu'un salon de curage d'oreilles se monte dans ma ville (ça ne devrait pas tarder) ou à prendre un vol pour Nakamachi, j'hésite...

Pour transmettre à mon tour cette précieuse volupté, je dois vous poser une question et j'espère bien que vous vous laisserez tenter parce que ça en vaut la peine. Comme je n'ai aucune imagination et que je suis nulle en charades ou autres tortures de l'esprit, j'ai ramé, galéré, raclé le fond de mon cerveau, pas l'ombre d'une question en tête. J'ai donc décidé de vous obliger à lire toute la critique pour me dire combien de fois j'ai réussi à placer les mots "curage d'oreilles" ? Avis aux amateurs ;-)

*Nehan : Nirvana, Paradis... (oui j'avais envie de mettre un mot en japonais)
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En tombant sur ce manga, j'ai été immédiatement attirée par sa jolie couverture, douce et poétique. Puis, quand j'ai vu le titre « Mimikaki, l'étrange volupté auriculaire » ma curiosité a été piquée. Qu'est-ce qui allait bien pouvoir se cacher derrière ce titre plein de mystère et d'étrangeté ? le terme mimikaki désigne 2 choses, tout d'abord une petite tige recourbée au bout qui sert à se curer les oreilles et d'autre part l'action en elle-même de se curer les oreilles à l'aide de ce petit instrument. Se faire nettoyer les oreilles de cette façon procure des sensations très agréables, surtout quand ce soin est dispensé par une tierce personne. Apparemment, au Japon, il existe même des salons où l'on peut s'offrir une séance de curage d'oreilles, la tête posée sur les genoux de la femme qui s'acquitte de cette tâche.

Le manga est composé de plusieurs histoires courtes dont le personnage récurrent est la femme qui tient le salon de mimikaki. Chaque histoire met en scène un personnage qui va voir sa vie changer de façon plus ou moins importante après avoir profité d'une séance de mimikaki. C'est vraiment un particularisme culturel qu'on découvre en lisant ce manga. Il y a donc un aspect très dépaysant dans « mimikaki ». Un côté intrigant aussi, on se demande bien ce qu'on doit ressentir lorsqu'on se fait curer les oreilles au mimikaki. Surtout quand on voit les réactions de certains personnages… Malgré ce sujet très bizarre, le manga n'est jamais scabreux, jamais vulgaire. Au contraire, j'ai trouvé que chacune des histoires dégageait beaucoup de poésie et d'humanité. L'auteur porte un regard empreint de tendresse sur chacun des personnages.
Le dessin est très simple, très épuré et cette simplicité participe à la réussite du manga. de plus, il y a parfois de jolies trouvailles visuelles, notamment pour retranscrire les sensations des personnages.

Jamais je n'aurais pensé un jour lire un livre ayant pour sujet le curage d'oreilles et j'aurais encore moins imaginé que j'apprécierais autant cette lecture. En effet, j'ai passé un moment délicieux avec « mimikaki, l'étrange volupté auriculaire ». Cette lecture m'a également permis de découvrir l'auteur Abe Yaro. Je vais d'ailleurs m'empresser de m'intéresser à sa série phare « la cantine de minuit ».
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on va dans les oreilles des Japonais avec un manga intitulé Mimikaki : l'étrange volupté auriculaire et signé Abe Yaro.

-Comment ça, « dans les oreilles des Japonais » ?

-Tu vas voir !

Or donc, je ne vous fais pas de résumé, pour la simple raison qu'il n'y a pas d'histoire suivie. Ce manga se découpe en brefs chapitres, tout comme la Cantine de minuit, et chacun d'eux est consacré au mimikaki.

-Mais c'est quoi, un mimikaki ? Une plaquemine particulièrement jolie ?

-C'est un petit bâtonnet utilisé là-bas pour se nettoyer les oreilles. Il existe apparemment une tradition quelque peu étonnante pour nous : moyennant paiement, tu peux te faire curer les oreilles par un tiers, de préférence féminin, au mimikaki.

-…

-Tu ne dis rien ?

-Je reste sans voix d'étonnement. Et quel intérêt, ce manga ?

-Hé bien… à part celui de nous faire connaître cette intéressante tradition et le mot « mimikaki », il n'en a guère, je le crains.

Je n'ai pas été surprise de lire que le grattouillis d'oreille provoque une intense relaxation, sachant que certains mouvements de massage ciblent ces organes.

Malgré tout, je suis restée parfaitement insensible à toute la dimension érotique du geste. D'une part, parce que je ne parviens pas à oublier à quoi sert le curage : retirer les matières des oreilles, et je ne me sens pas émoustillée à cette perspective.

D'autre part, je crains bien de ne pas m'intéresser à l'érotisme en littérature. Même quand celui-ci vise principalement notre plus grosse zone érogène, à savoir le cerveau. Je n'éprouve tout bonnement rien du tout. Je demeurai donc de marbre face à ces personnages soupirant ou gémissant de plaisir et de soulagement.

J'avais apprécié La cantine de minuit pour son humanisme tendre et discret. Il n'était pas seulement question de nourriture : celle-ci amenait d'autres choses, elle ouvrait une porte sur la vie des gourmands vers un arrière-plan tendre et/ou dramatique, ou drôle, parfois.

Ici, ces arrières-plans existent toujours, mais bien plus discrets parce que la narration se ferme sur la sensation que provoque le nettoyage d'oreilles. Les chapitres tournent autour du plaisir du curage.

Le manga est donc entièrement centré sur la volupté, à la fois solitaire et prodiguée par quelqu'un d'autre. Entièrement clos sur le plaisir du corps, je l'ai trouvé plat, sans profondeur…

-Ce n'est pas faute pourtant d'explorer des recoins secrets !

-Non, en effet. Bref, comme je le disais plus haut, je ne m'intéresse pas aux sensations des gens, plutôt à leurs pensées et à leurs actes : je ne pouvais donc pas me sentir concernée par le contenu de ce livre. Ce n'est pas sa faute, il n'est pas mauvais en lui-même, je ne suis simplement pas la bonne lectrice pour lui.

Après, si vous êtes amateur de curiosités érotico-sensuelles, cela pourra vous intéresser.

-Moi, j'ai fermé ce livre avec une furieuse envie de me gratter les oreilles. On en achètera, de ces bâtons, quand on ira au Japon ?

-Oui, on en achètera… »
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critiques presse (4)
LeParisienPresse
15 février 2022
Malgré la thématique qui pourrait en refroidir plus d'un, "Mimikaki, l'étrange volupté auriculaire" est un manga à la fois délicat et drôle servi par un dessin doux et poétique. Chaque histoire est également l'occasion de découvrir le quotidien de Japonais d'âges et de conditions différentes.
Lire la critique sur le site : LeParisienPresse
Telerama
07 août 2018
Stylisé, dépouillé, réduit parfois à quelques lignes sur fond blanc, le dessin très particulier cerne pourtant au plus près les situations et les personnages, à la manière parfois d’un Shigeru Mizuki. Une petite merveille de finesse, d’humour et de sensualité, très joliment servie par la traduction de Miyako Slocombe.
Lire la critique sur le site : Telerama
BoDoi
26 juin 2018
Les chapitres présentent des individus de tous âges, sexes et situations. Chacun venant avec ses propres problématiques dans le salon de Shizue en ressort conquis et différent.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
20 juin 2018
Jouir par ses oreilles ? Vous n'en croyez évidemment pas celles-ci ! Mais détrompez-vous : c'est que vous n'avez pas encore goûté à la volupté d'un "mimikaki" plongé dans vos conduits auriculaires. Une découverte vers laquelle vous entraîne ce nouveau manga de Yarô Abe.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En accord avec ses dernières volontés, mon arrière grand-père était mort en se faisant curer les oreilles au mimikaki*. Âgé de 102 ans, il venait de connaître une fin admirable...

(*cure-oreille japonais se présentant sous la forme d'un bâtonnet en bois ou en métal à l'extrémité recourbée. Ce terme désigne également l'acte de se curer les oreilles)
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J'étais comme possédé par ce mimikaki. Quand le bambou touchait l'intérieur de l'oreille, c'était comme si la pointe d'un ongle bien limé venait chatouillé entre deux doigts. Je frissonnais, et une chair de poule jubilatoire parcourait mon corps.
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" - Je suis désolé !
- Rentre chez toi. Tu vaux moins qu'un mimikaki !!
- ?! "

Je l'ai dit...
Mais c'était peut-être impoli envers le mimikaki, de dire ça...
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Quand j’étais petite, quelqu’un me nettoyait les oreilles au mimikaki sur ses genoux… […] Je me nettoyais les oreilles au mimikaki pour retrouver cette sensation agréable.
(p. 98-99)
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Je n’avais pas éprouvé une telle sensation de fraîcheur depuis des années...
(p. 164)
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Vidéo de Abe Yaro
Vous l'attendiez, le rendez-vous du vendredi : Conversation dans le noir #5 - Samouraï et tatami. Dans cet épisode, Charles Haquet nous emmène avec lui au pays du Soleil levant. On parle voyage, art ancestral du judo et évidemment toujours de littérature. Une invitation à l'évasion et à l'aventure, qui on l'espère vous plaira ! Bonne écoute Oeuvres citées : Le Pavillon d'or - Yukio Mishima  Dans l'oeil de Jaya - Jean Ely Chab Cette chose étrange en moi - Orhan Pamuk La cantine de minuit - Yaro Abe
CREDITS : Conversation dans le noir est un podcast des editions du Masque. Realisation : Paul Sanfourche. Generique : Longing - Joachim Karud.
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