Le meurtre de Roger Ackroyd

Je dois d'abord dire que je ne serai pas des plus totalement objectives puisque j'avais lamentablement été spoilée sur le coupable de ce meurtre. Fatalement, je ne peux donc pas être en capacité de savoir quels auraient été mes ressentis à une vraie première lecture.
Néanmoins, ce fut une lecture super ! (eh oui, elle est vraiment forte Agatha !)

Pourquoi une super lecture ? Parce que, malgré tout, je ne connaissais pas le mobile, je ne savais rien d'un complice (ou pas d'ailleurs…), rien du mode opératoire. Et puis, il y avait tout-de-même des choses que je n'arrivais pas à faire coller. Donc, machine à suppositions enclenchée ! Je me suis bien prise la tête, possiblement davantage d'ailleurs que si je n'avais rien su parce que je me serais peut-être laissée bercée par le récit alors que là, je savais, mais je ne comprenais pas^^.

Par ailleurs, cela m'a permis de remarquer les insinuations, les petits mots, les petites phrases qui montrent que tout est là, depuis le début !

Non, vraiment, c'était quand même top ! Encore, et encore, et encore : indétrônable Agatha !

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Pour ma première « vraie » lecture d'un roman d'Agatha Christie (j'ai lu Dix petits nègres en diagonale il y a longtemps et je ne m'en souviens plus du tout, honte à moi), je n'ai pas du tout été déçue : le meurtre de Roger Ackroyd est un policier comme je les aime, permettant une lecture active et rétroactive tout en nous tenant en haleine, car il n'est pas aisé de comprendre qui est le meurtrier avant les dernières pages. Je dois dire que j'ai eu un déclic à une dizaine de pages de la fin seulement, au contraire des polars contemporains dans lesquels, pour une majorité d'entre eux, ce déclic se fait pour moi dès les premières pages.

Ce qui explique selon moi ce temps de compréhension, c'est le choix de la narration, très ingénieux, qui nous empêche d'avoir trop d'informations, puisque ce n'est pas dans l'esprit d'Hercule Poirot que nous nous trouvons, mais dans celui de James Sheppard, médecin du village dans lequel le meurtre a eu lieu, qui va suivre au plus près l'enquêteur belge dans ses pérégrinations pour résoudre le crime. Or Poirot n'est pas partageur, et reste bien souvent mystérieux quant à ses découvertes, laissant dans la frustration James, au même titre que le lecteur. Il nous faut donc bien nous creuser les méninges pour deviner qui a fait quoi. La construction narrative du roman policier classique, que l'on retrouve notamment dans Sherlock Holmes – Watson étant le narrateur majoritaire des aventures de son ami détective – prend donc ici un tour bien plus original, et est ainsi rafraîchissant, du fait de ne savoir que peu de choses sur l'enquête avant le dénouement.

J'ai de plus apprécié tout autant le personnage de Poirot, qui s'avère être assez drôle dans certains de ses comportements ou manières de s'exprimer, que la plume, parfois caustique, d'Agatha Christie, qui vient mettre son grain de sel dans la description de certains des personnages types de romans policiers par l'intermédiaire de son personnage narrateur.

Une première lecture plus que concluante en somme, qui j'espère se confirmera avec le crime de L'Orient-Express, ce sera pour bientôt !
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Voila l'un des romans à énigmes parmi les plus brillants .
Le talent de l'auteur permet à l'intrigue de se maintenir jusqu'au climax final qui surprend bien agréablement le lecteur .
On à ici l'un des exemples de roman de genre qui aboutit a une réussite totale .
Les dialogues sont ciselés à la perfection , les personnages trés élaborés .
Ce roman est un petit chef d'oeuvre de précision , maitrisé avec une habilketé confondante .
Un excellent roman par une immense romanciérere.

Toujours un vrai plaisir de lire Agatha.

Avec le meurtre de Roger Ackroyd, nous plongeons dans l'ambiance de King's Abbot paisible village situé à 9 km de la 1ère ville Cranchester.
Le récit commence par la mort de Mme Ferrars et le docteur Sheppard est appelé pour constater le décès.
Ensuite c'est Roger Ackroyd qui est retrouvé assassiné.
Hercule Poirot s'est installé récemment à King's Abbot pour une retraite bien méritée.
Mais là où un meurtre est commis, Hercule ne peut résister d'intervenir et d'aider les proches de la victime à découvrir la vérité.
Car quelles que soient les circonstances, ou les protagonistes concernés, le crime doit être élucidé et la vérité connue.
C'est par le regard du Docteur Sheppard que nous suivons l'enquête de Poirot. le Docteur Sheppard qui sera d'une aide précieuse pour Poirot qui n'a pas Hastings à ses côtés.
Progressivement, Poirot va démêler les indices et les contradictions, car c'est bien connu tout le monde ment et a quelque chose à cacher !

L'inspecteur Raglan officiellement chargé de l'affaire va de fausses pistes en mauvaises déductions. Il observe Poirot et se demande bien comment ce petit bonhomme peut être le fameux détective dont tout le monde loue la perspicacité.

C'est fluide, c'est évidemment très bien écrit, une intrigue tout en délicatesse. L'humour et le côté désinvolte et pourtant très sérieux de Poirot fonctionne parfaitement.

Cette fois - et c'est une première - mon hypothèse du coupable était la bonne ! C'est pour autant parfaitement mené ! un régal de lecture.

Le meurtre de Roger Ackroyd est le premier Agatha Christie que j'ai acheté mais surtout mon premier Livre de pochel
j'avais 14ans!!!et c'était en 1960 avec mon premier salaire!!!
Je viens de le relire...
L'histoire est contée à la première personne par le Dr Sheppard, médecin du patelin de King's Abbott qui va seconder le célèbre détective Hercule Poirot pour élucider l'étonnante affaire de la mort de Roger Ackroyd.
L'histoire est très bien menée, il y a une multitude de suspects, chacun ayant un mobile pour ce crime, mais aussi un alibi.
Enfin, tous sauf un, le fils adoptif du défunt qui est introuvable et forcément, il est le suspect numéro un et tout l'accuse.
Mais n'est-ce pas un peu trop simple ?

Flûte alors ! J'ai eu beau faire fonctionner à fond mes petites cellules grises, je n'ai pas trouvé le meurtrier de Roger Ackroyd avant ce génial Hercule Poirot.
Mais j'ai beaucoup aimé sa belle enquête dans le cadre de ce petit village de King's Abbot où les potins vont bon train.
Les personnages sont bien campés, comme d'habitude chez Agatha Christie. Caroline, la soeur du narrateur (le docteur Sheppard ) est spécialement forte dans l'univers des cancans du village.
Poirot est au summum de sa suffisance et ses petites réflexions d'autosatisfaction sont exquises dans cet opus.
Bon, maintenant, il faut que je lise sa première enquête "La Mystérieuse Affaire de Styles " parce que tout de même, parmi toutes les autres lectures, ça fait du bien un petit Agatha Christie de temps en temps !

Que ça fait du bien un bon roman policier d'Agatha Christie!
"Le Meurtre de Roger Ackroyd" n'est que son deuxième roman mais on y trouve déjà tous les ingrédients à succès: Hercule Poirot, le détective belge fraîchement débarqué en Angleterre pour savourer sa retraite, un meurtre, des personnages tous potentiellement coupables...de quoi faire travailler les méninges!
La reine du crime signe ici un excellent polar, ce qui me donne envie de (re)lire d'autres de ses oeuvres.

Je n'en suis pas à mon premier Agatha Christie, et mine de rien, je commence à me faire la main avec Hercule Poirot. Mais je dois dire que celui-ci m'a laissée sans voix, qu'est-ce que j'ai adoré cette histoire ! J'ai été dupée du début à la fin.

Je ne suis pas très branchée roman policier, mais Agatha Christie est mon exception, c'est mon petit péché mignon. J'ai retrouvé ce style bien particulier, pour certains il peut paraitre désuet, mais à mon sens, il fait tout le charme de ses romans. La plume est à la fois fluide et raffinée, la construction scénaristique est classique pour le lecteur moderne, mais n'en reste pas moins prenant à lire. L'ambiance typiquement anglaise et qui fait sans conteste la renommée de l'autrice, aide à s'immerger dans l'histoire. Tout ceci combiné à des personnages, certes quelque peu caricaturaux sur les bords, mais dont les relations et secrets développés avec une certaine profondeur font qu'on est directement happé ou à minima intrigué. Même si ça peut étonner compte tenu de mes exigences en termes de personnalité des personnages, ici ce type de caricature ne me dérange pas outre mesure. La seule chose qui me « tique » dans les récits d'Agatha Christie, c'est l'absence d'émotions lors des crimes, ça me semble souvent froid et je l'avais déjà évoqué dans de précédents avis. Ceci étant dit, une chronique sans parler d'Hercule Poirot n'en serait pas une, véritable pierre angulaire des écrits de notre Reine du crime, dans cette histoire il est fidèle à lui-même et ce fut un plaisir de le voir mener son enquête. La seule différence ici c'est que notre célèbre détective est à la retraite (en apparence en tout cas), mais il n'en reste pas moins vif d'esprit, grâce à ses cellules grises. À l'image de sa personnalité atypique, je me délectais à chacune de ses interventions et répliques qui sonnaient toujours juste. J'ai d'ailleurs esquissé des sourires à plusieurs reprises.

Pour ce qui est de l'enquête sur le meurtre de Roger Ackroyd, je n'ai rien à redire dessus, j'ai beaucoup aimé la manière dont tout est construit. Il est difficile de démêler les ficelles élaborées, on nous noie sous un flot d'informations, et de petits détails insignifiants sur le moment, mais qui s'avéreront déterminants lors du dénouement. Les questions s'accumulent et le nombre de suspects avec. Mais le point fort de ce roman c'est son dénouement, c'est toujours aussi trépidant lorsque viennent les révélations, le suspens atteint son apogée et l'identité du coupable arrive comme un couperet. Ça m'a bluffée, je n'avais rien vu venir à tel point que j'ai suspecté absolument tout le monde, sauf la bonne personne. Quelle ingéniosité ! Et j'ose imaginer son retentissement lors de sa publication puisqu'Agatha Christie a bousculé les codes avec l'identité de son coupable.

En tout cas, je suis ravie d'avoir enfin lu ce livre, je comprends désormais pourquoi tant d'éloges lui étaient faits et je ne peux qu'abonder dans ce sens. Pour l'instant, il est celui que j'ai préféré. Je sais d'ores et déjà que je relirais ce livre prochainement en ayant l'identité du coupable à l'esprit afin de saisir toute la subtilité de cette histoire, puisqu'apparemment, notre Reine du crime s'est évertuée à nous laisser des dialogues à double sens !

Et donc j'ai reçu d'Albion un recueil d'enquêtes d'Hercule Poirot. J'aime bien ces relectures. Il y a les mots en français de papa Poirot et son anglais de cuisine. Heureusement qu'il y a ce plaisir là car, de fait, le livre ne contient que des romans que j'ai très peu lus (celui-ci est quand même la quintessence de la crème de la cerise sur le gâteau de l'expérience du lecteur) car je me souviens direct for ever de la laïfe de la fin (sauf une nouvelle qui est publiée dans divers recueils en France, j'avais pas vu en décidant de publier un avis par histoire, ça va être velu à trouver où critiquer ça tiens).

Mais c'est bien aussi de s'arrêter aux indices et détails quand tu connais le dénouement. Tu réalises qu' Agatha aime perdre son lecteur mais en même temps seme tellement d'indices. Comme le dit Hercule, elle n'explique rien mais ne cache rien non plus.

Lu en anglais
[The murder of Roger Ackroyd]

Après une réelle déception de lecture policière avec le Prédicateur, qui mieux que la reine du crime pouvait me remonter le moral ? J'ai donc jeté mon dévolu sur le Meurtre de Roger Ackroyd, l'un de ses plus célèbres opus, qui était pour moi une première lecture. Je ne regrette pas mon choix ! le récit se déroule sur quelques jours seulement, où chaque détail, chaque comportement, chaque phrase, a son importance. J'ai pris un réel plaisir à lire de façon attentive tous ces détails pour ne pas en perdre une miette et alimenter mon raisonnement. Et pourtant... je me suis bien sûr faite balader ! Hercule Poirot, tout juste retraité, n'a rien perdu de sa forme et de sa sagacité. Quel personnage ! J'ai aussi trouvé beaucoup d'humour dans ce texte. Un vrai moment de lecture !