Le meurtre de Roger Ackroyd

🧐 Une relecture 29 ans plus tard et que j'ai tenté en version Audio mais celle-ci fait partie de mon TOP 3 d'Agatha Christie et je me souviens du nom du coupable.

🧐 Ma lecture a donc consisté à me concentrer sur les indices semés par la reine du crime qui pourrait permettre au lecteur de le débusquer.
Il y en a, évidemment, mais tournés de telle manière qu'à la première lecture on ne voit rien passer.

🧐 Une femme qu'on fait chanter à l'aube de son nouveau mariage et qui choisit de se suicider.
Un courrier qu'elle envoie à Roger Ackroyd et alors que celui-ci meurt, le courrier reste introuvable.
Il y a aussi le testament, l'héritage, la somme volet, une plume d'oie, une alliance et de nombreux personnages qui ont tous un secret et qui pourraient aussi avoir un mobile.
Malheureusement pour le meurtrier, c'était sans compter sur la présence d'Hercule Poirot dans les parages.
Ce dernier se langui de son compagnon de toujours, le capitaine Hastings, parti vivre en Argentine.
Il m'a manqué aussi !
Unique en son genre, il trouve le coupable sans même s'en rendre compte, pense Hercule Poirot.

🧐 Cette relecture n'a pas la même saveur qu'à la première lecture, ça va de soi, mais c'est quand même une vraie lecture plaisir que je vous recommande chaudement.

A King's Abbot les commérages vont bon train. Caroline, la soeur du docteur Sheppard, le narrateur, en est un des fidèles relais, toujours à l'affut de nouvelles fraiches. Et justement son frère a été appelé au chevet de Mrs Ferras, veuve et maîtresse d'un des deux domaines du village, cette dernière étant décédée durant la nuit, un an après feu son mari. Morts pas tout à fait naturelles semble t-il...

Mais bientôt c'est l'assassinat de Roger Ackroyd, propriétaire de l'autre domaine, Fernly Park, qui va semer la stupeur dans le village. Son beau-fils Ralph Paton, connu pour ses problèmes d'argent et mystérieusement introuvable à la suite du crime est vite désigné comme le coupable idéal. Il venait de se fiancer avec Flora Ackroyd au grand désespoir du colonel Blunt. Mais trève de potins.

Donc nous voici avec deux défunts, unis par la mort à défaut d'avoir pû l'être de leur vivant. le criminel est désigné d'office, il avait le mobile, a laissé ses empreintes de pas et s'est enfuit. Mais c'est sans compter la perspicacité de ce nouveau voisin des Sheppard, cet étrange petit monsieur belge qui cultive des cucurbitacés. le médecin l'a pris pour un ancien coiffeur mais il n'est autre que le célèbre détective Hercule Poirot.

Flora ne s'y est pas laissé prendre et a été lui demander de l'aide pour résoudre l'énigme de la mort de son tonton et innocenter son fiancé. Caroline mène également son enquète mais est bien loin de se douter de la vérité...ni le lecteur d'ailleurs, bluffé par le talent de la reine du crime à nous égarer dans des pistes sans issue... et nous mijoter une fin pour le moins surprenante !

Un bon polar bien ficelé.
Pourquoi Roger Ackroyd a été tué ? Parce qu'il connaissait le maitre chanteur qui a poussé une amie au suicide, à cause d'un cambrioleur ou parce que sa famille attendait son héritage. Autour de ce meurtre tout un tas de personnage qui ont tous quelques choses à cacher.
Comme on sait que l'assassin figure au nombre de ces personnages, on élimine les suspects chapitre après chapitre sans deviner qui il est vraiment.
Tous est sous nos yeux et pourtant A. Christie a été particulièrement rusée dans ce volume pour nous emberlificoter dans de fausses pistes superflues et de faux-fuyants nous tenant ainsi en haleine du début à la fin.
Pour moi, un des meilleurs Hercule Poirot

King's Abbot est un charmant petit village anglais, où Hercule Poirot s'est retiré afin d'y passer une retraite tranquille.
Mais à peine est-il installé que plusieurs drames se produisent. Mrs Ferrars, une veuve que beaucoup d'habitants soupçonnent d'avoir empoisonné son mari, est retrouvée morte. La veuve est décédée suite à l'absorption d'une trop forte dose de véronal.
Mrs Ferrars fréquentait, depuis quelques temps, Roger Ackroyd, le riche propriétaire de Fernly Park. Ackroyd a appris certaines choses au sujet de la défunte Mrs Ferrars qui le mettent mal à l'aise et il invite le docteur Sheppard à dîner afin d'en parler avec lui.
Le soir même, alors que le docteur rentre à peine chez lui après le dîner chez Ackroyd, un appel téléphonique lui demander de revenir immédiatement à Fernly Park : Roger Ackroyd vient d'être assassiné...

J'ai souvent entendu dire / lu que le meurtre de Roger Ackroyd était l'un des meilleurs polars d'Agatha Christie, si pas le meilleur ; les avis semblent partagés entre celui-ci et les Dix petits nègres. Eh bien, honnêtement, si l'on me demandait de trancher et de choisir entre ces deux chefs-d'oeuvre de la littérature policière, je n'y arriverais pas. C'est fou comme Agatha Christie a le don de "perdre" son lecteur en route. Je ne sais pas si c'est parce qu'elle nous parle un peu de tout et de rien, en nous détaillant la vie quotidienne de ses différents personnages (j'adore d'ailleurs ces passages qui nous plongent dans l'intimité des protagonistes) mais, en tout cas, il est toujours impossible pour moi de découvrir l'identité du meurtrier avant le dénouement.
Et quel dénouement dans ce polar ! J'ai réellement eu un choc lorsque Poirot a prononcé le nom du coupable. Je m'en doutais un peu depuis quelques lignes à peine, (attention, spoiler : sélectionnez le texte avec votre souris pour pouvoir le lire) notamment grâce à l'allusion faite par Poirot, qui parle de mécanismes d'horloge en rapport avec le dictaphone de Roger Ackroyd. Mais le lire noir sur blanc, c'est tout à fait autre chose.
J'ai donc passé un excellent moment avec ce polar de Mrs Christie. Il m'a plusieurs fois fait sourire (notamment les détails sur la relation entre le docteur et sa soeur ou l'épisode où Poirot décide de se débarasser de ses citrouilles), m'a poussée à me questionner sur l'honnêteté de presque tous les personnages (plusieurs semblant suspects) et, enfin, m'a étonnée comme aucun roman d'Agatha Christie ne l'avait fait jusqu'à présent. Que demander de plus ?
Le meurtre de Roger Ackroyd rejoint mes "Christie préférés", ceux que je relis sans jamais m'en lasser.

Il faut absolument que vous lisiez ce roman ! Il est l'un de ses meilleurs. Il serait dommage de passer à côté !
Agatha Christie nous raconte en effet une enquête menée par Hercule Poirot, alors à la retraite. Mais la retraite pour le petit belge n'est pas possible, comme vous pouvez vous en douter. À la demande de la nièce de Roger Ackroyd, l'ancien détective va chercher la vérité, et son enquête sera racontée par le Dr Sheppard, puisque Hastings, son célèbre comparse, est en Argentine. Encore un schéma atypique pour cette histoire dont on savoure avidement chaque chapitre, bien qu'ils ne nous permettent pas de deviner le coupable, lors même qu'Hercule sourit car il a bien entendu déjà deviné.

À lire sans attendre !
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Le Meurtre de Roger Ackroyd est l'archétype du petit roman policier passe-partout chez Agatha Christie. À l'inverse de Mort sur le Nil, Dix petits nègres ou le Crime de l'Orient-Express, l'ambiance s'y fait beaucoup intimiste, à mon humble avis. Une petite bourgade, presque la campagne, une petite affaire pour Hercule Poirot, presque rien au départ, sauf que les meurtres commencent à se multiplier et son intérêt s'aiguise. Et pourtant, ce n'est pas lui le narrateur ici, mais le docteur Sheppard, médecin du village, qui officie pour nous décrire la scène. Ce point de vue plus "extérieur" est pour moi l'attrait de ce polar campagnard à l'anglaise. Bien sûr, les personnages sont stéréotypés, l'affaire semble déjouée dès le départ par Hercule Poirot et certaines ficelles du récit sont fines comme du gros sel. Pourtant, ce point de vue narratif relativise plutôt bien l'histoire et n'oublions pas que ce fut un des premiers roman d'Agatha Christie, cela marque ses grands débuts ! Un magnifique petit bijou donc, qui se lit très, voire trop, rapidement.

Un très bon polar écrit à la première personne, où le narrateur côtoie Hercule Poirot tout au long de son enquête.
Une fois de plus nous sommes dans un presque huis-clos ou plutôt un mini monde clos, celui d'un village avec quelques belles demeures au parc arboré. On fait vite le tour des divers personnages et chacun a un secret bien gardé. Toutefois le célèbre détective parviendra à les dévoiler un à un avec perspicacité.
Alors que l'on hésite entre plusieurs suspects, un gros twist apparait dans les toutes dernières pages...
J'ai beaucoup aimé cette construction originale du récit, les effets de surprise (ne jamais prendre tout pour argent comptant mais utiliser ses cellules grises) et l'on sent que le détective s'amuse avec ses suspects (il a souvent l'oeil pétillant).
Un de mes Christie préféré!

Je crois que c'est un livre qu'on ne peut pas vraiment apprécié, à sa juste valeur, à la première lecture, tout bizarre qu'on se sent, devant cette énigme. Je crois que c'est à la seconde lecture, que se révèle, sous son meilleur jour, l'agréable légèreté de ce texte, l'élégance avec laquelle cette énigme, sophistiquée, est menée.
Loin d'être l'un des meilleurs Agatha Christie, de l'excellente littérature, cependant.

Avec ce 6e roman publié en 1926, Agatha Christie met une nouvelle fois en scène Hercule Poirot. Sauf qu'il est à la retraite et qu'il aspire à la tranquillité en faisant du jardinage et surtout de l'élevage de citrouilles (dans ma vieille édition, ce sont des citrouilles, mais on parle de concombres dans l'autobiographie) ... Mais un assassinat est commis dans ce petit village de King's Abott : notre détective n'a pas le choix, il se doit de mener l'enquête. le fidèle Hasting ayant convolé, c'est au tour du Dr Sheppard, médecin du village, de relater cette nouvelle aventure.

On ne peut pas trop en dire de crainte de dévoiler l'intrigue machiavélique qu'a imaginé l'auteure, inspirée par son beau-frère et par un certain Lord Mountbatten. Elle le dira dans son autobiographie : ce fut un de ses plus grands succès et on ne peut pas s'empêcher de citer cet ouvrage quand on parle de ses romans policiers. Elle dira aussi avoir mis beaucoup de temps à mettre en place son intrigue. Quand on connait le dénouement, on le comprend aisément.
Les ingrédients sont tous là pour nous faire passer un très bon moment de lecture : campagne anglaise, atmosphère délicieusement désuète, personnages bien dépeints, intrigue insoluble, coupable introuvable...

C'est certainement l'un de mes favoris, un des plus marquants de son palmarès à mon avis.

Je poursuis mes (re)lectures des romans de la reine du crime et c'est avec plaisir que j'ai replongé dans le meurtre de Roger Ackroyd.

Bon, c'est un classique et des plus connus de Dame Agatha et si vous ne vous souvenez plus du pourquoi, relisez-le !

On retrouve ici Hercule Poirot, fraichement retraité, qui s'est installé à la campagne et cultive des citrouilles. Son habituel acolyte le Capitaine Hasting n'est pas de la partie et laisse la place dans ce tome au Dr Sheppard qui nous narre cette histoire.
Le petit village de King's Abbot est mis à mal car en quelques jours, il perd deux de ses plus importantes figures locales et l'une d'entre elles a été assassiné à l'aide d'un poignard.
Une petite dizaine de personnages entrent dans la danse et nous font découvrir la vie habituellement paisible de la campagne anglaise, le personnage de Caroline, la soeur du docteur est particulièrement bienvenu car il est maître es-potins et c'est assez rigolo.

Plus je vieillis, plus j'apprécie, ça me rappelle mon adolescence. J'ai lu ce livre la première fois en classe de 5e sur les conseils de ma prof de français.