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Culture populaire et littérature qui va avec.

Zack est accroc aux jeux vidéo et tout particulièrement à un simulateur de vol en drone pour dézinguer de l'envahisseur extraterrestre, au point d'être sixième mondial. Mais quand l'alliance de défense terrestre débarque IRL pour l'emmener combattre des aliens en tout point pareils à ceux du jeu vidéo, tout bascule.

L'auteur s'est fait connaître avec l'excellent Player one et reprend les mêmes codes ici avec de la culture sf années 80-90 à gogo. C'est toujours aussi plaisant pour le vieux demi-geek que je suis, de connaître ou reconnaître la plupart des références.
Pour autant. Si le concept fait furieusement penser à Starfighter, mâtiné d'une stratégie Ender, le style de l'auteur est loin d'atteindre celui de Card, pour rejoindre celui de A.D Foster qui a fait la novélisation du film starfighter. Et c'est franchement pas un compliment.
Autant je n'y avais pas particulièrement prêté attention pour son premier roman, autant ici, j'ai eu l'impression de lire oui-oui au pays de la SF.
Si on rajoute le volet « familial » de l'histoire, un poil pénible et hautement gnangnan... On passera allègrement sur la gentillette romance additionnelle, passage quasi obligé pour rassurer tous les adolescents geeks lecteurs sur leur avenir amoureux.

Ceci étant. J'ai malgré tout passé un bon moment avec cette histoire. Cela reste délassant, page turner et vide cerveau. Mignon quoi…
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Pour faire baisser ma PAL, j'ai lu Armada d'Ernest Cline.
Zack Lightman est un ado qui a passé sa vie à rêver.
A rêver que la réalité pouvait être un peu plus semblable à celle montrée dans les innombrables livres de science fiction, films et jeux vidéos qu'il a dévoré toute sa vie.
A rêver qu'un jour, un événement particulier viendrait bouleverser la monotonie de son ennuyeuse existence et le propulse dans une aventure galactique lointaine.
Il sait bien qu'ici, dans le monde réel, les adolescents ordinaires à tendance colérique et amateurs de jeux vidéo ne sont pas choisis pour sauver l'univers.
C'est alors qu'il aperçoit une soucoupe volante.. tout droit sortie d'un simulateur de vol massivement populaire du nom d'Armada, dans lequel les joueurs doivent justement protéger la terre d'une invasion alien.
Non, Zack n'a pas perdu la tête.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce qu'il voit est bien réel.
Il va enfin avoir la chance de jouer les héros..
Armada est un roman de science-fiction qui fait la part belle aux geeks amateurs entre autre des anciens jeux vidéos. Il y a un petit coté rétro dans cette aventure qui m'a plu.
J'ai aimé le personnage de Zach, adolescent qui au collège a pété un plomb et depuis traine quelques casseroles vis à vis des autres jeunes gens de son âge. Avec lui sa mère marche un peu sur des oeufs. Il n'a jamais connu son père, décédé alors qu'il était enfant dans un accident de travail. Il travaille à ses heures perdus dans un magasin de jeux vidéos quand il n'est pas au lycée. Il est touchant ce gamin pas toujours bien dans ses baskets.
Il n'imagine pas à quel point l'apparition d'une soucoupe voulante va changer sa vie. Zach va pouvoir prouver qu'il peut lui aussi être un héros.. Mais cela ne sera pas de tout repos..
J'ai bien aimé ce roman bien que je l'ai trouvé un peu prévisible.
Au départ, je ne suis pas une grande amatrice de science-fiction mais depuis le début de l'année j'en lis régulièrement et j'apprécie ce genre de plus en plus.
Armada est un roman intéressant à découvrir, pas un coup de coeur mais j'ai pris plaisir à le lire sur deux jours. Dès que je l'ai commencé, j'ai eu envie de savoir comment il allait se terminer.
Ma note : quatre étoiles.
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Après Player one, premier roman de l'auteur, j'ai découvert grâce à la MC de Babelio, le 2e roman d'Ernest Cline.

Tout d'abord, il se lit tout seul ou presque ! On tourne les pages les unes après les autres. On retrouve cette même omniprésence de références à la culture Geek, et on suit les aventures d'un jeunes lycéens.

Cependant, l'histoire m'a moins convaincue. L'idée d'une invasion extra-terrestre, n'étant pas le sujet qui me passionne le plus au monde.
J'ai trouvé ce roman moins "mature" que "Player one".

Si vous n'êtes pas amateur de jeux vidéos ou peu intéressé par la culture pop / geek, beaucoup de références ne vous parleront pas du tout. Pour ma part, cela n'a pas trop gêné ma lecture, mais j'aurais du prendre un petit carnet pour noter les nombreux titres qui émaillent le récit : jeux vidéos, musique, cinéma, science fiction. Et puis ayant lu ce roman en mars 2018 (publié en VO en 2015), les références à Stephen Hawking prennent une toute autre couleur.

Si vous avez aimé le premier roman d'Ernest Cline, que vous êtes amateur de culture geek, d'invasion extra-terrestre, de jeux de combat (Space invader etc...). Ce roman devrait vous plaire !

Quelques petits bémols...
Cependant, je déplore les nombreuses coquilles qui émaillent le roman : une phrase répétée deux fois à l'identique dans le même paragraphe, desphrasessansespacesentrelesmots, des lettres à la place d'autres lettres, à force cela devient agaçant.

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Armada… ou le bouquin pal qui date… faut faire descendre la pile …

Pitch :
Zack est un gamer… un sacré gamer, un des meilleurs, dans le top dix mondial sur le jeux Armada. Un Mmorpg..
- Un quoi ?
- Un Mmorpg… massively multiplayer online role-playing game dans la langue de Molière : un jeu de rôle en ligne massivement multijoueur.
-Ah…
- Bon je peux rependre ?
- Vi…
- Donc, Zack un as à Armada, jeu de sf où faut faire des missions, aller dézinguer des méchants aliens, batailles spatiales version Star Wars… heu ça va ou tu veux que j'éclaire encore ta lanterne ?
- Nan star Wars ça va… faut pas déconner non plus !

Y a la version sur terre Terra Forma où la tu pilotes un robot et tu défends la planète toujours contre ces maudits aliens… il aime moins mais y joue quand même avec ses potes et même sa mère… Mais Zack n'est pas que cela, il est aussi un jeune homme en manque, en manque de papa, papa mort quand il était bébé, et malgré le temps le manque est toujours là… les questions qui reviennent, les interrogations, l'envie d'être comme lui, de l'avoir connu, la colère de l'absence… Toute info est bonne à prendre, tous souvenirs bons à garder… Même si ce qu'il a appris jusque-là le laisse un peu dubitatif.. le papa semblerait avoir été complètement dingue, vraiment frappé du bocal, même si très amoureux de maman.. Est-ce que cette folie se repasse dans les gènes ? parce que Zack a vu un truc… qui franchement ne peut vouloir qu'une chose.. il est dingue aussi… dingue comme feu papa….

Ohhhh que je suis déçue… déçue déçue déçue déçue…. Faut dire que Cline je le connais déjà pour Ready player one (son premier roman) que j'avais adoré ! et pour son film Fan boys qui m'avait fait bien rigoler. Cline s'adresse à moi. Moi geekette de quarante ans passés
- Bien passés même..
- Oh ça va !

Ouais il s'adresse à moi dans les références pop culture, dans les jeux, les films, un peu moins la musique, les références livresques… enfin un auteur comme moi, avec les même private joke, les même quote… Youpi chouette houra… pasque quand même y en a pas tant que ça… et ça fait plaisir, sourire étoutétout…
Donc j'étais contente de le retrouver, je me demandais pourquoi j'avais mis tant de temps à le commencer parce que ça commençait drôlement bien… tout pareil que Ready player one… sourire référence étoutétout… coup d'oeil vers chéri mutique quand je lui parle du livre avec même la moue en coin (pas la sympa).. bon…

Et le bouquin se déroule, et le sourire s'affaisse… et la boule de déception grandit… et la fin…

Et non… non c'est pas un bon livre. Ça aurait pu.
La première moitié du livre est bien foutue, et puis après ça part en vrille. Cline à choisit un chemin sans grands intérêts, même si on pouvait se douter qu'il choisirait ce chemin-là, vu comment c'est amené. Parce que attention, c'est pas parce qu'on est geek, fan de pop culture qu'on aime les trucs faciles, téléphonés… Nan au contraire !

Nan dans pop culture, y a le mot culture, et en Sf y a de quoi faire (je regroupe tout autant les livres que les films) et des grands, des chefs d'oeuvre, d'une intelligence folle. C'est pas parce que c'est de la lecture de « genre » que c'est con.
Bin là si… d'une facilité scénaristique, rempli de tous les cliché existants, et c'est pas des clins d'oeil, ni des références… c'est juste nul… avec en plus la couche de pathos qui va bien (mais que ça émeut pas un copec, parce que faite aux gros sabots et bien trop rapidement) et même avec le zeste de romance qu'a rien à foutre là ! (vu le contexte)

Nan la grosse déception… presque le truc triste, en se rendant compte que Cline surf sur la vague, limite le côté je vais faire du blé tranquille à l'aise Blaise vu comment Ready player one avait marché…

Et pour finir de t'achever le remerciement à Spielberg qui a adapté Ready, l' a transformé en grosse bouse commerciale, a viré tous les éléments d'importances (les trucs glauques et noirs, les enjeux sombres, la dystopie qui lance l'alerte), a viré aussi les référence pointues qui s'adressent à un certain publique (les moi) pour en faire un truc débile, commercial à mort…
Bon je me dis quand il a écrit le remerciement, le film était pas encore sorti… il est peut-être revenu sur son avis.. ou alors c'est juste un autre auteur qui a vendu son talent et son cul sans remord devant la planche à billet… y en a eu d'autre avant y en aura d'autre après…

Les purs sont en voies de disparitions… et je suis dépitée.
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L'enfant qui joue perd contact avec le réel et évolue dans l'autre monde du jeu. Quand il grandit, son aptitude à s'illusionner décroît, mais la technologie (cinéma, jeux vidéos, etc) l'aide à rêver avec la même puissance hallucinatoire. Ce roman d'Ernest Cline émane de l'univers parallèle des jeux guerriers, des romans et films de SF, et du rock qui les accompagne : les références à cette sub-culture cohérente sont si nombreuses qu'il faut être sans doute un "geek" accompli pour tout saisir. Le jeune héros, au lieu de passer un jour, fatalement, à l'âge adulte du réalisme, à l'acceptation du monde et de la mort (honnis dans les paroles puériles des chansons de rock citées) -- le héros s'enfonce dans l'illusion du "game" quand celle-ci se révèle à lui, un beau jour, comme vraie. Mais cet autre monde où il accède, en guerre spatiale contre de menaçants aliens -- ne serait-il pas, lui aussi, une forme d'illusion qu'il faut dissiper, non pour aller vers la vérité, mais vers une autre illusion, un mensonge de plus ? D'illusion en illusion, le roman progresse un peu comme une histoire de Philip K. Dick, après avoir commencé comme "La stratégie Ender" d'Orson Scott Card. Si l'intrigue ne manque pas d'intérêt, le style est extrêmement plat et prosaïque (il y a autant de poésie et d'inspiration dans ce roman que dans "Starship Troopers"), et la surabondance des citations, allusions et références est fatigante.
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Un lycéen fan de SF et de jeux vidéos découvre que son jeu favori est en fait un système d'entraînement et de recrutement de l'armée destiné à combattre une vraie invasion alien.

Un roman qui ne casse pas trois pattes à un canard, le scénario étant assez convenu et prévisible, mais qui est très fun à lire pour les amateur-ice-s de SF et/ou de jeux vidéos, surtout grâce aux innombrables références à la culture populaire. Cinéma, séries télé, jeux vidéo, musique, l'auteur nous immerge complètement et ça fonctionne malgré le côté cliché. Un hommage sympathique et éclairé, bourré de références (certaines étaient trop pointues pour moi, mais ça reste grand public) qui raviront les fans du genre. A lire avec indulgence, le but n'est pas de révolutionner la SF, mais de passer un bon moment de nostalgie.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Retrouvez le dernier roman traduit d'Ernest Cline. Connu pour son premier roman Player One qui vient d'être adapté par Steven Spielberg.

Fiche du jeu :

Multijoueurs . Armada est un jeu de combat d'invasion extraterrestre.

Ces sortes de calamars veulent détruire la terre. La mission est de protéger les Terriens de toutes invasions. Plus vous jouez et plus montez de grade. Devenez le meilleur pilote d'Armada !

Zack Lightman est un jeune homme qui vit dans l'ombre de son père décédé très jeune. La seule chose qui lui reste de celui-ci est sa collection de SF des années 80. Entre les livres, les jeux vidéos et les films, Zack est incollable .

Féru de jeux vidéos également, il passe son temps libre soit à jouer à Armada soit à travailler dans un magasin de jeux. Si bien, qu'il se glorifie d'être dans les dix premiers du classement mondial d'Armada.

Sa petite vie est tranquille jusqu'au jour où il aperçoit un avion Alien ( un ATS-31) d'Armada dans le ciel. A-t'il rêvé ? Devient-il fou ?

J'avais adoré Player one et j'étais très impatiente de découvrir ce roman, enfin traduit (puisqu'il a été écrit en 2015). On retrouve comme dans le premier une ribambelle de références geek, de musique, de film …Un vrai plaisir de se baigner de nouveau dans les années 80. L'histoire est virevoltante, pleine de punch, mais aussi très prévisible.

C'est d'ailleurs mon bémol, car il faut être honnête, l'histoire est connue ! Rien de nouveau surtout si vous connaissez le film Starfighter de 1984 ou plus récemment Ender (d'ailleurs j'ai beaucoup aimé ce film entre nous !) bref, c'est un mixe un peu des deux ! Mais l'auteur ne s'en cache pas puisqu'il fait référence à ces deux oeuvres dans son roman (entre autres bien entendu ).

Malgré tout, il faut avouer que pour moi c'était tout de même un plaisir de livre ce roman. Je me suis laissée porter par cet univers, par la folie et l'amour de Ernest Cline pour toute une époque.

La bonne nouvelle, Armada va être adapté au cinéma ! le scénario sera travaillé par Dan Mazeau (La colère des Titans) et nous retrouverons le même producteur que pour Player One, Dan Farah.

Ernest Cline, c'est deux romans, deux adaptations cinématographies et un nom de référence dans le monde SF et Geek !
Lien : https://lesciblesdunelectric..
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"Player one", du même auteur, avait été une claque. Ce nouveau livre, avec aliens, vaisseaux spatiaux, combats… bref, tout ce que j'adore, avait tout pour me séduire. le tout dans un contexte de jeu vidéo, qui n'est pas vraiment mon truc mais qui avait été habilement exploité dans le précédent livre.

Pourtant, ce livre s'avère moins enthousiasmant que "Player one". Trop linéaire et trop prévisible (le récit nous apporte trop vite tous les éléments pour comprendre ce qui se passe et anticiper la suite), ce récit à la première personne (ce qui n'a pas aidé à me convaincre) est très classique dans son histoire : une invasion extra-terrestre, des ados qui deviennent des héros en affrontant ces aliens, et de l'action, de l'action et encore de l'action (et du blabla et des séquences émotion, il en faut aussi). L'originalité réside seulement dans l'idée-concept du livre, qui lie les jeux vidéo à cette invasion, que je ne dévoilerai pas mais que laisse déjà entendre la quatrième de couverture.

Donc, si on résume, action, émotion, il y a tout ce qu'il faut pour un bon divertissement, les pages se tournent sans problème et je pense que l'adaptation ciné en préparation donnera aussi un très sympathique divertissement… mais pas un chef-d'oeuvre comme l'était l'adaptation de Spielberg. Il y manque vraiment une profondeur dans l'intrigue, les personnages et plus généralement le contexte. Par ailleurs, je regrette un trop grand nombre de fautes dans cette édition poche, et un trop faible nombre de notes du traducteur pour comprendre certaines références.

Vous l'aurez compris, "Armada" est un réel plaisir de lecture, mais l'auteur est loin de nous refaire le coup de son premier roman, il ne faut en attendre qu'une histoire classique mais prenante, c'est déjà très bien !
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Après ma lecture enthousiaste de Player One d'Ernest Cline, j'ai décidé, malgré les avis négatifs de nombreux blogueurs de lire le second ouvrage de l'auteur Armada.

Il est certain que lorsqu'un auteur un peu Geek vous pond au premier abord un « Ready Player One », les internautes, Geeks et jaloux en tout bord l'attendent au tournant. Raison pour laquelle j'ai voulu lui donner une chance.

J'avais entendu, ou du moins lu des vertes et des pas mûres sur cet ouvrage, qu'il s'agissait d'une accumulation de référence plus ou moins geeks, un style d'écriture lourd avec en prime des longueurs dans les combats entre vaisseaux et un plagiat de Stratégie Ender d'Orson Scott Card

Malgré tout le négatif que j'ai pu en lire, j'ai tenu bon, j'ai prix mon courage à deux mains et je me suis procuré Armada le second roman d'Ernest Cline.

Il est certain qu'il ne faut pas s'attendre à de la grande littérature, mais on s'attache à Zack et son père héros malgré eux.

À l'instar de Statégie Ender l'humanité est formée pour lutter contre une invasion extraterrestre, mais au contraire d'Ender dans Armada, cette formation est faite à l'insu de la population a travers les jeux vidéo de simulations de combat le premier Armada pour les combats spatial et le second Terra Firma pour la défense de la Terre, qui permet a l'ADT (l'alliance de défense de la Terre) de recruter ses futurs soldats pour la défense de la planète.

Bien que super pompé sur Star Wars, j'ai adoré que Zack retrouve son père qu'il avait à peine connue, soit disant mort dans un accident. Et au contraire de la Guerre des Étoiles le père de Zack ne devient pas un méchant Dark Vador, mais Xavier Lightman un général de bon côté de la force.

D'ailleurs, le nom de notre héros n'est pas sans rappeler celui de Star Wars, Lightman…. Skywalker… Les deux la tête dans les étoiles.

Bref pour ma part, j'ai passé un très bon moment de lecture, même si la fin est un peu rapide et pas forcément à ce que je m'attendais. Les allusions de la fin laissent à penser que nous pourrions avoir une suite, on ne sait jamais.
Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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D'Ernest Cline j'avais adoré Ready Player One, qui m'avait vraiment transportée dans les années 80 (ma jeunesse à moi Vénérable mémé). Récemment je suis allée voir le film de Spielberg qui m'a tout autant transportée. Alors quand Babélio a proposé ce Armada pour le dernier Masse Critique, je n'ai pas pu résister.

Zack est un geek, un vrai. Depuis la mort de son père alors qu'il était bébé, il a trouvé son équilibre dans les jeux vidéos et dans toute la culture qui les entoure. Mais plus encore, il a retrouvé tous les souvenirs de son père dans des malles au grenier et son père était lui aussi un accro des jeux vidéos. Il se plonge ainsi dans les anciens jeux (on parlerait de retrogaming de nos jours), mais aussi dans tous les vieux films de SF qu'il a retrouvé dans le grenier. Zack voue un culte à son père, même si son comportement lui pose de gros problèmes. En effet, le père de Zack a laissé une sorte de journal au grenier et dans ce journal il avance des hypothèses surprenantes comme quoi les jeux vidéos dans lequel le joueur est censé se battre sous la forme de robots ou de vaisseaux spatiaux, seraient une sorte d'entrainement en cas de réelle alerte contre des envahisseurs extra terrestres. Preuves à l'appui ... de là à penser que son père était fou il n'y a qu'un pas. Zack a toujours ce sentiment ambivalent.
Ce qui est sûr cependant c'est que Zack fait partie des meilleurs pilotes d'Armada. Armada est un jeu dans lequel Zack pilote des drones pour descendre des vaisseaux ennemis. Aux commandes de son drone il est quasi imbattable, au point qu'il intègre le top 10 des meilleurs joueurs. Il devient même sixième du classement, ce qui en fait une sorte de star.

Jusqu'au jour où pendant un cours de math encore plus ennuyeux que d'habitude, il voit un Glaive dans le ciel. Non pas une épée, mais un chasseur de combat alien. Persuadé qu'il devient fou à son tour, Zack s'enfuit du collège et se réfugie dans le grenier. Que disait son père à propos des jeux qui préparaient à une invasion alien?

Alors va commencer une aventure extraordinaire pour Zack, quand la réalité rejoint la fiction. Quand le jeu vidéo entre dans la vraie vie.

Zack est un ado sympa, très geek, mais hormis son classement dans le jeu Armada, il n'a rien d'extraordinaire. Il bosse dans un magasin de jeux vidéos pour gagner quelques sous, et sa vie de résume à ses deux potes avec qui il joue en ligne le soir. Il n'est pas un élève brillant, bref c'est un gamin moyen comme il y en a beaucoup. A priori rien ne le prédestine à ce qui va arriver. C'est un personnage attachant, surtout qu'on sent à quel point l'absence de son père le perturbe. Et pourtant sa mère assure, il en est bien conscient.

On retrouve toute la "geekerie" de Cline dans Armada. Des tonnes de références musicales et cinématographiques et bien sûr tout ce qui touche au jeux vidéos des années 1980/1990. Évidemment, à moi ça me parle beaucoup et ça me plaît, mais je ne peux pas juger de l'effet produit sur quelqu'un qui n'a pas ces références ou pour un non joueur.

En cela, Armada est beaucoup moins abouti que Ready Player One. Il est moins accessible au grand public à mon avis, mais aussi moins réussi. Ready Player One, c'est du pur plaisir, alors qu'Armada présente quelques longueurs et quelques facilités narratives qui agacent un peu. Cependant, cela reste un roman agréable à lire, même s'il est parfois un peu prévisible.

Armada est un roman typé Ernest Cline dans le sens où on retrouve tout son univers geek des années 1980. le héros est sympathique, mais certaines situations un peu trop attendues ou faciles. Quelques longueurs cassent un peu le rythme du récit. Clairement Armada est moins abouti que Ready Player One, néanmoins il se lit avec plaisir. Si vous ne connaissez pas l'auteur je vous conseille plutôt Ready Player One. Si vous le connaissez et que vous avez envie de vous replonger dans son univers, n'hésitez pas à découvrir Armada.
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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