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3,12

sur 279 notes
Nouilles froides à Pyongyang ou quand la réalité dépasse la fiction...

C'est complètement hallucinant !

Il est difficile d'imaginer qu'à notre époque il existe un pays où les habitants n'ont aucune liberté : ni de penser, ni de s'exprimer, ni de se déplacer, ...
Le système que Jean-Luc Coatalem décrit est complètement absurde - bien plus que notre système de santé ! Il fait aussi quelques rappels historiques utiles pour des gens comme moi qui sont loin d'être des incollables sur l'histoire contemporaine de la Corée du Nord !
L'auteur s'autorise quelques digressions en parlant des lectures qu'il a pris avec lui et l'empêchent de sombrer dans la dépression. (j'avoue avoir un peu décroché dans ces passages)

C'est le premier récit de voyage que je lis et le moins qu'on puisse dire c'est que cela m'aura marquée! le petit bémol que je noterai, c'est la forme que l'auteur a choisi pour son livre.
le plus triste quand même, c'est de se dire que de pauvres gens vivent cette réalité tous les jours...
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L'auteur, accompagné d'un ami taiseux, entre en Corée du nord sous le prétexte d'y faire venir des touristes. Amateurs de devises étrangères, les Kim préparent à leurs hôtes un voyage à l'organisation millimétrée.
Entrer dans ce livre, c'est comme entrer dans un univers froid et gris. Oui il y a des arbres en Corée, des fleurs (pour le grand Kim) mais tout semble de la couleur grise des tuniques vinalon (une invention nord-coréenne) des guides des voyageurs.
Pas d'improvisation, pas de rencontres avec les populations - ce serait trop risqué pour les populations elles-mêmes, pas de découvertes gastronomiques - en tout cas elles ne méritent pas l'adjectif.
Du coup Jean-Luc Coatalem nous fait le récit d'un voyage raté et ennuyeux, où les déconvenues se succèdent. Là où Guy Delisle, dans sa bande dessinée Pyongyang, trouvait encore le moyen d'en sourire, Jean-Luc Coatalem nous dit qu'il n'y a rien à voir en Corée du nord. Tout est factice, laid et triste. On dirait un pays momifié comme les restes de son glorieux chef sous son cercueil de verre. le seul problème, c'est que Kim-il Sung et ses successeurs ont enfermé 24 millions de gens avec eux dans le cercueil... et tué dans l'oeuf toute volonté d'en sortir.
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Si vous voulez lire un récit de voyage romancé ou au contraire un éclairage politique, social ou autre sur la Corée du Nord, passez votre chemin.
En effet, le récit du journaliste qui s'est fait passer pour un opérateur touristique se limite (forcément) à ce qu'on a bien voulu lui montrer du pays "le plus fermé au monde". du coup, j'ai trouvé que ça tournait un peu court : bien sûr, on s'imprègne de cette ambiance, du culte au chef d'Etat, mais le narrateur est tellement étouffé par le carcan de cette pseudo-visite sous escorte qu'il y a trop peu de descriptions à mon goût, rien notamment sur les paysages (rien sur les gens, mais là c'est plus explicable, il n'a pas croisé grand-monde !)
Au final, une impression très mitigée sur cette lecture : d'un côté j'ai mieux pris conscience de la situation politique mais surtout sociale et morale de ce pays (une grande misère et une manipulation propagandesque incroyable), d'un autre côté je trouve que l'auteur s'est enfermé dans un mode de récit, au final ennuyeux. Mais sans doute, en fait, à l'image de ce que ce voyage a été pour lui...
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On a l'impression de lire un livre de fiction tellement ce témoignage est incroyable. On se demande quand même si l'auteur n'a pas un peu forcé le trait dans ses descriptions de la société nord Coréenne, pour augmenter les ventes de son livre.
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J avais entendu l auteur parlé de ce titre à la radio, et ça m'avait donné envie. Malheureusement, tout avait été dit... Je m'attendais à un style romanesque, mais il s'agit d'un reportage, dans lequel l'apprend pas tant de choses que ça. d'accord, on est informé sur la liste des interdits qui ont cours en Corée du nord. Mais pourquoi? Comment? On reste à la surface, sans comprendre les motivations (ou plutôt les peurs) des personnages. Dommage.
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Il n'y a rien à voir !
Nul n'entre en Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète et surtout pas les journalistes.
Sauf Jean Luc Coataem qui se fait passer pour un agent de voyage en recherche d'un circuit touristique !
Débute alors un périple sous haute surveillance, ponctué de parades militaires et autres défilés en l'honneur du leader « bien aimé ».
Un récit qui pourrait être drôle, s'il ne dévoilait pas une réalité aussi dramatique.

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Aucune envie de poursuivre ce récit au style décousu heurté, hâché, rapide, bâclé et sans grand intérêt. Dommage, le sujet m'intéressait pourtant beaucoup.
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Excellent complément à la bédé « Pyongyang » de Guy Delisle, dont il peut constituer en quelque sorte le texte. Rédacteur en chef du magazine Géo, Coatalem part au printemps 2011 pour la Corée du Nord en compagnie de son ami Clorinde, sorte de dandy hors norme. Déguisés en faux agents de tourisme, ils vont découvrir, sous haute surveillance, cet étrange pays enfermé sur lui-même, une prison à ciel ouvert pour ses habitants et un vaste trou noir pour le reste de la planète. On suit avec grand intérêt les pérégrinations de nos deux héros confrontés aux délires du régime dictatorial des Kim. Si les conséquences n'en n'étaient pas aussi dramatiques, on en pleurerait presque de rire tant les situations sont absurdes. Derrière une première approche faussement désinvolte, l'auteur propose alors une analyse politique très fine de ce pays heureusement unique dans son genre. Ce livre prend une saveur particulière au vu de l'actualité récente.
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Jean-Luc Coatalem accompagné d'un ami a passé en 2011 quelques jours en Corée du Nord. Il ne s'agit pas là d'un voyage touristique ordinaire : l'auteur a voulu voir ce qui se passait dans ce pays ultra fermé, sans doute le plus opaque au monde. Il s'est donc fait passer pour un représentant d'agence de voyage, venu en reconnaissance.
Ce mensonge, si gros soit-il, a bien fonctionné, et les deux amis ont eu droit à une sorte de visite guidée du pays... ou plutôt d'une petite partie du pays, c'est à dire de ce qu'on a bien voulu leur montrer...
Dès leur arrivée à l'aéroport de Pyongyang, le ton est donné : "Je fais dix mètres sur la terre de Corée du Nord. Et c'est de nouveau un grand silence comme si on entrait dans une poche de vide, une tache aveugle. Personne pour accueillir personne, ni adieux ni retrouvailles - on ne part guère d'ici, et pas grand monde n'y arrive. "
Jean-Luc Coatalem prend des notes tout au long de son périple, et nous livre ainsi son journal de bord.
Dans Nouilles froides à Pyongyang, on découvre des aspects terribles du quotidien en Corée du Nord, mais l'auteur réussit à rendre la lecture légère, par l'humour avec lequel il nous fait part de ses impressions.
On ne s'y laisse tout de même pas tromper : pour les Nord Coréens, la vie est certainement loin d'être drôle.
Une lecture très intéressante, que l'on peut compléter par Rescapé du camp 14, mais là, attention : pas d'humour, c'est un texte terrible, dont la lecture m'a ébranlée.
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L'auteur et un ami se rendent en Corée du Nord, l'un pour y prendre des notes afin de rédiger ce livre, l'autre comme accompagnateur. Ils se retrouvent plongés dans un pays totalitaire où tout est réglé à l'avance, chronométré, prévu ( les hôtels, les étapes, les repas, les visites, les arrêts pipi et arrêts achats, etc...). Ils ne peuvent pas improviser une visite dans un quartier, un musée, un cinéma et sont suivis pas 3 guides: traducteur, chauffeur, fonctionnaire surveillant les deux autres.
L'angoisse, l'ennui font vite place à l'étonnement, l'amusement et pour le lecteur aussi. C'est long, on a vite compris que rien ne se passera, aucune anecdote sur ce pays qu'on ne connaisse par la télévision ou la presse. A quoi donc s'attendait l'écrivain ? de plus le roman est ponctué de page résumé de" Mardi" de Melville que l'on n'a pas spécialement envie de lire et des écrits de Kim Sung qui amusent au début mais lassent vite vue le nombre importants de citations au cour du récit.
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