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Tout semble idéal lorsque nous faisons connaissance avec Madeleine et Norah Vanstone, jeunes filles issues d'une famille aisée et cultivée, et promises à un avenir sans nuage. Un secret dans le placard va venir faire surface et bouleverser ce paysage idyllique, et ce sera le début d'une descente aux enfers pour nos héroïnes.

Le talent de Wilkie Collins est tel que l'on se plonge avec passion dans ce roman fleuve (900 pages !) : on ne s'ennuie pas une minute, tant l'auteur maitrise l'art du suspens. L'histoire se déroule à une rythme insensé, il n'y a pas de page qui ne vous tienne en haleine : une apparente accalmie dans les péripéties sera suivie d'un rebondissement qui transforme les destinées des personnages (et ce de façon toujours crédible)

L'étude des personnages est minutieuse et parfaitement en accord avec l'intrigue : point de fatalité ni de prédestination : le destin des jeunes filles est moins le fait des événements extérieurs que la conséquence de leurs faits et gestes. On s'attache dès le début à Madeleine, sur qui repose l'histoire : sa vivacité, son anticonformisme sont d'emblée séduisants. Puis sa pugnacité et sa volonté sans limite nous font croire en elle, et espérer même lorsque tout espoir semble perdu.

Un mot sur le contexte : le roman témoigne de hiérarchisation figée des milieux sociaux de l'Angleterre victorienne, aussi rigide que le système des castes en Inde. le point de vue est un peu moins étroit que chez Jane Austen, qui ne décrit que son milieu, et l'on pressent que l'auteur est plutôt en désaccord avec cette conception de la valeur humaine fondée sur la naissance plus que sur le mérite



C'est un sujet en or pour un film. Je n'ai pas réussi à incarner Madeleine sous les traits d'une actrice connue : peut-être en raison de la précision du portrait….

Téléchargé sur http://gallica.bnf.fr/

Lu sur Sonyreader PRS 505

Lecture commune de l'été sur http://www.bibliofolie.com/
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Mon avis :

Il est des livres qui ennuient, on compte les moutons, certains vous endorment et tombent de vos mains, d'autres, a contrario, emballent et impatientent. Celui-ci est essoufflant, comme un 3000m steeple en athlétisme, une fois passée la haie on tombe dans la rivière et il faut encore courir pour aller sauter une autre haie et ainsi de suite. Mais c'est plutôt du style essoufflant-passionnant. Un pavé, certes, mais qui incite à en redemander.

Nous sommes en Angleterre, fin XIXème, donc victorienne.

Une famille, le père, la mère et les deux filles, Magdalen et Norah ainsi qu'une gouvernante. Lorsque l'on entre dans la maison on respire l'affection ambiante, ces gens là s'aiment, c'est sûr. Chacun a ses utilités, ses tâches et ses passions et la vie ? Eh bien, elle se déroule paisiblement, dans la bonne humeur avec le minimum d'accroc, du moins c'est ce que le lecteur ressent, moi particulièrement. Attention on ne ronfle pas, non, on savoure l'écrit, le ressenti, le sac et le ressac, du bon. Alors profitons-en.

Un voyage, une formalité ; le couple n'est pas marié, donc régularisons.
Un accident de train, patatrac, le monde s'effondre, le père d'abord, puis la mère décèdent.
Conçues hors mariage, enfants naturels, elles ne peuvent prétendre à hériter. Les filles découvrent leur situation avec crainte mais s'il existe un oncle, elles espèrent bénéficier, de ce côté, d'un soutien. le fameux oncle, homme disgracieux, leur refuse tout droit. Elles n'auront rien et surtout pas la maison.
Norah la plus effacée se résigne, Magdalen, la plus forte décide de se battre.
L'oncle décède, son fils, tout autant malgracieux, lui succède sans que cela change quoi que ce soit pour les deux soeurs.

Dans ses tribulations, Magdalen, rencontre un couple d'escrocs. L'homme M. Wragge, truculent personnage, bonimenteur à souhaits, va aider la demoiselle à assouvir sa vengeance par le biais du théâtre et en épousant son cousin. L'épisode est délectable. Cet homme, escroc mais plein de bon sens, inculquera à Magdalen une rigueur et une bienveillance toute paternelle pour son éducation vengeresse. de la même façon qu'il est entré dans la vie de la jeune fille, il en sortira définitivement. Grâce à ce couple elle parviendra à atteindre le but qu'elle s'est fixé.

Le cousin-époux dupé un instant saura réagir avant de mourir en déshéritant son épouse. Et, tac ! Eh, oui, Charybde en Scylla ! La pôvre petite, elle aura tout subi. C'est compter sans la volonté de Magdalen qui repart, sans coup férir (j'aime assez cette expression, est-elle appropriée ici ? Les coups bas pleuvent…) à l'assaut du nouvel héritier de la fortune familiale en se faisant passer pour domestique.
Ce ne sera pas suffisant, elle échouera…
Sa soeur, Norah, en ignorant le combat mené par Magdelen, en se mariant, récupérera l'héritage des Vanstone. Ai-je dit qu'il s'agissait des Vanstone ? Non ! au temps pour moi, où avais-je les doigts. Si, fait, je rectifie : Les Vanstone.

Désillusionnée, affaiblie, découragée, Magdalen sombre dans la maladie et le chagrin. Mais comme il s'agit d'un roman, elle est sauvée par un homme, capitaine au long cours, qui lui apporte tendresse, affection et soutien financier. C'est-y pas beau ça ?

On pourrait dire que la fin est politiquement correcte ou conforme à l'époque. Oui, quand on ne connaît pas Collins, on peut dire cela. En revanche lorsqu'on le pratique comme moi, non, car il est, de par ses bouquins, proches des femmes et de leur condition à cette époque. Lire « Mari et femme » par exemple qui est pire au niveau de la condition féminine et ces lois masculines qu'il dénonce, prouve le contraire.

On comprendra que pour moi c'est un coup de coeur. L'intrigue, le déroulement du récit, la qualité du verbe, la sonorité de l'écriture, la qualité des caractères et la remarquable couleur des descriptions en font, non seulement, une oeuvre majeure chez Collins, mais aussi dans le genre en général et dans le roman de fin XIX, début XXème.en particulier.
Même la traduction est idéale, c'est dire.
Il y a du liant, il y a du détail, il y a de la saveur et puis ce roman m'a scotché au fauteuil avec un infini plaisir. de la belle ouvrage. A lire sans modération. Je conseille vivement.
De la même verve de Wilkie Collins : « La pierre de lune ».

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Dans ce roman, l'intrépide héroine, Magdalen Vanstone,vit en paix dans le foyer uni de ses parents aimants avec sa soeur Norah et leur gouvernante. Elle consacre ses loisirs au théatre et tombe amoureuse de l'inconstant Frank un jeune homme paresseux et vélléitaire.
Quand son père décède accidentellement, suivi de près par sa mère ,elle apprend à son grand désarroi que sa soeur et elle , ont été conçues hors mariage et en tant qu'enfants naturels, ne peuvent prétendre à aucun héritage, la fortune de leur père passant entre les mains de leur oncle qui leur refuse tout droit. Alors que Norah se resigne à accepter son sort, Magdalen décide de se battre pour être rétablie dans ses droits et rentrer en possession de son dû.
Avec l'aide d'un pittoresque couple d'escrocs, elle se lance dans une carrière théatrale qui lui permet de récolter des fonds qui lui permettent de partir à l'assaut de son cousin qui a hérité de ce qui lui revient; avec détermination ,elle réussit à évincer la perspicace femme de charge qui pourrait faire échouer ses plans et réussit à se faire épouser .Mais son mari décède après avoir découvert la supercherie et il deshérite sa femme. Une nouvelle fois dépouillée, Magdelen doit à nouveau lutter pour ses droits;pour obtenir la preuve qui lui permettrait de mettre la main sur l'héritage, elle se déguise en domestique et investi la demeure de l'héritier de son mari .
Elle échoue cependant malgrè tous ses efforts et une terrible maladie aurait eu raison d'elle si elle n'avait été sauvée in extremis par le capitaine Kirke, un vaillant matelot depuis longtemps amoureux d'elle.
Pendant ce temps, la vaillante Norah a séduit sans le savoir l'héritier de la fortune de sa soeur et par son mariage se trouve enfin en possession de l'héritage de la famille Vanstone.C'est ainsi la soeur "innocente" qui est récompensée. Cette conclusion sent un peu trop le "politiquement correct" victorien et on peut penser que Wilkie Collins aurait préféré voir triompher sa magnifique héroine tenace et sans scrupules plutot que la terne jeune fille trop docile .Quoiqu'il en soit ce roman est passionnant et on ne peut qu'admirer le caractère de Magdalen qui refuse la défaite et lutte jusqu'au bout contre vents et marées.
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Sans nom et sans héritage, c'est ainsi que demeurent deux jeunes soeurs anglaises, Norah et Magdalen. La loi et la réalité de la vie les laissent ainsi dépossédées de leurs biens.
De caractères différentes, les deux soeurs vont réagir différemment, sans jamais mettre en cause l'amour mutuel qu'elles se vouent.
Wilkie Collins va ainsi nous raconter avec force de détails, la façon dont chacune va prendre en main son destin.
En alternant les récits et les intermèdes où l'on peut lire des échanges de correspondance entre les protagonistes, Wilkie Collins dépeint la vie londonienne de la fin du XIXe tant du côté des bourgeois que de la misère de la rue.
Ses personnages sont assez typés avec Mr Wragge, le scélérat bonimenteur, Noël Vanthome, le fils disgracieux, malingre et ingénu ou la mégère Virginie Lecount.
J'ai un peu retrouvé l'atmosphère du théâtre de Molière, la société anglaise de Jane austen ou la misère de Dickens.
L'auteur excelle dans le détail et dans les successions d'évènements. le hasard fait souvent bien les choses et l'on s'étonne de certains détails. Mais la longueur et la précision du texte permettent de s'attacher à la personne de Magdalen, mi-ange, mi-démon. Quoique l'on tente, le destin s'accomplit.
Sans regretter la lecture de ces 800 pages, parce que l'on passe un bon moment avec suspense, joies et peines, il reste toutefois peu de choses de cette lecture si ce n'est une pittoresque peinture de la société anglaise du XIXe.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Ce "Sans Nom" laisse aussi sans voix

"Wilkie Collins, ce tout petit maître du roman victorien..." Hubert Prolongeau in le Monde des livres du 23/09/2011.

Ce jugement m'amène à ressortir mes vieux "libretto" de la bibliothèque, pour écrire 2 mots.

Dans sa préface d' Armadale , Michel le Bris se demande comment nous avons pu oublier ce livre . "Faut-il incriminer notre seule paresse, qui se satisfait de toujours se référer aux mêmes titres, sans aller y voir d'un peu près ?".

Il aurait pu poser la même question pour "Sans nom", l'histoire de cette femme qui perd tout, jusqu'à son identité, jouée et trahie par la bonne société et qui va se venger, désespérée et au bord de la folie.

Ne vous laissez donc pas abuser par les paresseux : "Sans nom" est un chef d'oeuvre.

Bien sûr qu'il s'agit de littérature victorienne, époque oblige. Mais considère t-on cet élément à charge chez Dickens ? Ce même Dickens qui considérait Collins comme un grand écrivain, au point de co-écrire avec lui un roman (" L'abîme " -pas indispensable d'ailleurs). Comment ne pas voir aussi, dans ce roman en particulier, la critique sociale acérée de cette vénérable société victorienne, tout comme se tapissent les canons sous les fleurs des "Polonaises" de Chopin ?

Un grand livre d'un grand écrivain, que les petits critiques plus prompts à encenser le dernier faiseur à la mode, persistent à ignorer, tous ravis de leur effet facile, méprisant et toujours paresseux, de rapprochement entre Mozart/Salieri et Dickens/Collins.

Ce roman compte 829 pages. Goûtez en chacune d'entre elles. Une qualité de style pareille, vaut bien un écrin aussi conséquent.
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Lorsque je me suis engagée dans cette lecture commune proposée par Bibliofolie, je ne pensais pas en venir à bout. En tout cas pas si facilement. Les 829 pages d'une écriture dense et d'une prose des plus classiques, se sont pourtant succédées avec une fluidité stupéfiante. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de lire un texte d'une si grande qualité ! C'est là que l'on réalise vraiment l'écart avec un Mazetti ou un Foenkinos ! Je n'ai rien contre eux et j'ai pu prendre plaisir à lire ce type de littérature, mais il faut la remettre à sa place parfois. Et ce "Sans nom" de W. Wilkie Collins est une magistrale leçon ! [...]
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C'est de loin un des meilleurs livres que j'ai lu. Je le préfère à La Dame en Blanc. Ce livre raconte l'histoire de deux jeunes filles de bonne famille, ayant tout perdu après la mort de leurs parents. Magdalen va entamer une lutte féroce pour reprendre son héritage. Elle va passer par de nombreuses aventures, connaître le Bien et le Mal enfouis à l'intérieur des nombreux personnages que le Destin mettra sur son chemin.

Les personnages sont très attachants. On n'oublie pas l'amour de Mr.Vanstone pour ses deux filles, ni la fidélité de la chère Miss Garth. On admire le courage de Magdalen ainsi que le calme et la patience de sa soeur aînée, Norah. le personnage que j'ai le plus aimé dans l'histoire, c'est l'éternel et respectable Mr.Wragge. Il va beaucoup aider Magdalen, et ses idées de génie les ont sorti à maintes reprises de situations délicates.C'est lui qui va mener un combat intellectuel acharné contre Mrs.Lecount. Ces deux personnages intelligents vont se livrer une bataille d'idées et de pièges sans merci, pour venir en aide à leurs protégés. Ce personnage qu'est le capitaine Wragge ajoute un certain charme au roman, et grâce à lui on peut trouver la lecture plus agréable. Pour conclure, c'est un livre que je conseille fortement aux personnes qui veulent s'aventurer dans les écrits de Wilkie Collins. Il est très volumineux, mais vous y trouverez un plaisir agréable.
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Ce qui fait de ce livre un livre extraordinaire, fascinant, haletant, c'est cette héroïne, si forte et si humaine en même temps, que l'on suit pas à pas et que l'on ne peut que plaindre et prendre en pitié, tant le sort semble s'acharner sur elle... A ce personnage Wilkie Collins attache une intrigue passionnante, une atmosphère angoissante et un suspense qui nous fait tourner page après pages, tachant de deviner comme tout pourra se terminer autrement que par un malheur.
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Ouf ! Je viens d'achever ce pavé de plus de 800 pages qui m'a tenu en haleine pendant des jours. Que dire , à part que, comme d'habitude Wilkie Collins a multiplié les rebondissements. Il n'est pas aussi sombre que MARI ET FEMME mais il se place juste derrière ( en même temps je n'en ai lu que 6. Je vais entamer le 7ème le mois prochain ). J'ai aimé l'intelligence, la ruse de la plupart des personnages principaux. J'ai aimé la naïveté de certains autres ( surtout celle de Noël Vanstone ) J'ai aimé tous les personnages qui ont gravité autour de Magdalen l'héroïne. Mon seul regret, même si cela n'apportait rien à l'histoire, c'est de ne pas avoir eu un petit chapitre qui racontait plus en détail ce que devenait Norah ( Mais le livre aurait fait 900 pages, donc le regret est minime. Donc en un mot, si vous aimez l'Angleterre victorienne , si vous voulez vibrer, trembler, supputer , sourire, trembler..... N'hésitez pas !


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Wilkie Collins est un auteur diabolique : pendant presque 200 pages, il vous berce en vous racontant le quotidien paisible des Vanstone, une famille aisée, cultivée et particulièrement unie de la petite noblesse rurale. Puis, soudain, sans même crier gare, il fait tomber la foudre. Non pas une mais quatre fois de suite : un train qui déraille, une mort en couches, la découverte d'un mariage tardif et un testament qui ne vaut plus guère que le papier sur lequel il a été rédigé. du jour au lendemain, les deux jeunes filles de la maison, Norah et Magdalen, se retrouvent dépossédées de leur héritage, de leurs espérances et de leur identité. Leur vie idyllique et insouciante est devenue un champ de ruines.
Commence alors un récit de désespoir et de vengeance qui, pendant les 600 pages suivantes, ne laissera plus aucun répit au lecteur.

Bien plus qu'un simple « roman à sensation », qu'un simple thriller du 19e siècle, Sans nom est le portrait d'une femme qui larguera toutes les amarres, enverra valdinguer toutes les conventions de la bonne société à laquelle elle appartient et se battra jusqu'à en côtoyer la folie pour renter en possession de ce qu'elle considère, à juste titre, lui appartenir de droit. Sur le dangereux et difficile chemin, elle s'alliera à un escroc (génialissime personnage de facture très dickensienne que l'on commence par mépriser et que l'on finit par aimer), manigancera, trichera, simulera, se heurtera à une ennemie aussi implacable qu'elle, s'avilira, chutera mais ne se soumettra jamais. Au-delà du caractère sombre et machiavélique de l'intrigue, Sans nom est également le récit d'une lutte acharnée pour la liberté, ainsi qu'un réquisitoire contre les lois iniques qui, à l'époque victorienne, pouvaient permettre que des épouses et/ou des filles soient dépossédées de ce qui aurait dû naturellement leur revenir.

Après Armadale, cet exceptionnel roman qui tient autant du dédale que de la chorégraphie, Sans nom, tant par la justesse de son analyse psychologique que par son intensité émotionnelle, tant par la complexité et la subtilité de son intrigue que par la portée sociale de celle-ci, me confirme dans l'idée que Wilkie Collins est non seulement un conteur d'un talent exceptionnel mais aussi un fin observateur et critique de la société victorienne. En cela, il se rapproche indubitablement de son ami et mentor Charles Dickens mais, comme je l'ai déjà dit dans ma critique d'Armadale, il n'en est certainement ni un élève ni encore moins un épigone : il est lui-même un grand maître à part entière. Un grand maître qui ne mérite nullement la condescendance dont il est parfois victime de la part de certains critiques littéraires (les lecteurs de Wilkie Collins sont, eux, bien plus perspicaces, qui savent parfaitement reconnaître un orfèvre quand ils en voient un à l'oeuvre !)
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