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EAN : 978B096N32B3P
poésie (25/05/2021)
4.12/5   4 notes
Résumé :
Qui a le droit d’écrire ? Y a-t-il des paroles plus importantes que d’autres ? Que se cache-t-il derrière le geste même, la pulsion initiale de dire ou de raconter ? Dans ce livre hybride porté par une prose poétique foudroyante, Daria Colonna interroge l'épineuse question de la légitimité en littérature. Pour ce faire, elle plonge dans ses origines, explorant les méandres de la filiation à travers l'histoire de l'immigration de sa mère, de ses ancêtres enrichis par... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à lire quelque chose comme un essai lyrique sur la démarche créatrice de l'autrice, mais il s'agit plutôt d'un récit autobiographique poétique sur ses traumas d'enfance et la relation amour-haine qu'elle entretient avec sa mère. Il y est question de filiation, d'identité et de sujets difficiles, comme le suicide et l'alcoolisme; de sa pratique d'écriture également, mais plutôt de façon indirecte.

Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais, donc, mais c'était finalement très bon! le texte est classé poésie, mais se lit également comme un récit, dans lequel l'autrice se raconte et réfléchit à sa vie. L'écriture est maîtrisée, et sublime! Une excellente lecture, pas très joyeuse, mais touchante et pertinente.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Elles préfèrent qu'on leur mente pour survivre aux années de disparition.
Avec leur sourire bleu, elles exigent une passion simple en échange de ce qui les tient au berceau.
Elles sont nombreuses, insomniaques, belles à en crever, elles sont les scories sur la pierre et même leurs erreurs de rien sont impardonnables.
Elles dansent en furie quand elles sont seules et elles savent que leur amour le plus excédé est aussi le plus important. Elles voulaient créer la chose qui les tuerait avec passion. Elles ont réussi. Ce sont les mères de toutes nos portées.
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Il existe de beaux paradoxes, comme celui-ci : ma mère m'aura offert la liberté de la fuir, offert les outils pour la quitter. Parce qu'elle m'aura donné la littérature.
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On se suicide et on se drogue dans cette pièce, ce réduit, ce sursis, on se cache pour ces choses et on cache aussi, ce faisant, la tristesse ou le désespoir, on répand les larmes en silence et les hommes pensent que nous mentons, ils pensent que de se cacher comme ça, de se taire, est une sorte d'hystérie, d'hypocrisie, mais c'est faux, s'il s'agit parfois d'une lâcheté, il y a aussi là une force, celle d'épargner les autres, en maquillant, en masquant, selon le niveau de fatigue dans l'océan de tristesse, toute la laideur humaine, la nôtre et la leur tout autant. Voilà pourquoi la salle de bain est le territoire le plus féminin de la maison.
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Je cherche pourquoi toutes les femmes de ma famille ont tenté de se tuer. Je veux savoir si elle m'a faite, la mort. Si c'est elle, ma mère.
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Je deviendrai la lame dans le bonbon des enfants qui font semblant de n'être pas allés à l'université.
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