La part des anges

J'ai été attirée par le titre, derrière on sent l'espoir. le roman aborde un sujet difficile, le drame de la perte d'un enfant. On ressent le cheminement, c'est joliment écrit, avec finesse. J'ai d' ailleurs jusqu'à la fin eu le sentiment qu'une femme en était l'auteure. Pour me rappeler que non c'est un homme qui parle. Un auteur qui sait retranscrire autant les sentiments féminins que masculins avec justesse.
Je m'attendais à quelque chose de plus fort en émotion venant de l'histoire des personnages principaux, plus que l'histoire du passé des anciens propriétaires. J'ai souvent du mal avec les écrits qui naviguent entre présent et passé mais le lien, les signes venant d'une personne disparue m'ont parlé, ainsi que la connexion qui peut venir d'un lieu avec les energies qui s'en dégagent.

C'est une jolie histoire, toute douce, peut-être un peu trop à mon goût. Je m'attendais à quelque chose de plus poignant puisqu'il évoque le deuil d'un enfant.

Comme vous devez déjà le savoir je fonctionne aux émotions. C'est ce qui va faire qu'un roman m'a plus ou moins plu. Là je n'ai rien ressenti de spécial malgré le thème abordé, c'est un peu trop « tout beau tout rose », tout s'emboîte un peu trop facilement à mon sens.

Ce livre est agréable à lire mais je n'en garderai que peu de souvenirs je pense. Il ne fera pas, pour moi, partie des lectures qui marquent même si j'ai passé un agréable moment en le lisant.

C'est l'histoire d'une famille meurtrie par le décès accidentel d'un enfant : Théo, âgé de huit ans , renversé par un chauffard sur un passage protégé .

Lisa, sa maman, professeur d'anglais à Paris, son mari Hugo, médecin et leur petite fille Émilie décident de quitter Paris pour s'installer à Véminam, petite commune du Périgord, près de Sarlat .

Hugo s'y installe et ouvre un cabinet médical, bien aidé par le maire de cette commune .
Émilie se fait rapidement à sa nouvelle vie, à l'école de Véminan se découvre une nouvelle amie ….

Lisa, actuellement en congé longue durée, grave dépression suite à la perte de son fils , dont elle se juge entièrement responsable ,…

Elle a perdu le goût de vivre…, On ne fait jamais le deuil d'un enfant , elle a vécu le plus violent traumatisme qu'une mère peut connaître, sa fille est attristée par l'attitude de sa mère, cloîtrée , emmurée dans sa douleur jusqu'au jour où un journal intime, retrouvé dans le grenier de leur propriété change tout: celui d'Alice qui a vécu là, quatre - vingts ans auparavant .
Page après page, elle y conte à Gabriel, son mari, exilé dans un stalag allemand, ses épreuves, les pires souffrances qu'elle a dû endurer pour assurer la sauvegarde de sa famille .

Lisa décide que ce sera son secret, elle n'en parlera à personne …

Et si cette rencontre virtuelle aidait à la reconstruction lente d'Alice ? .

L'auteur nous offre un ouvrage poignant, pétri de sensibilité, touchant, un très bel exemple de résilience et d'espoir : deux histoires, deux vies qui se croisent , Lisa, un mélange de fragilité et de sérénité après une longue léthargie, entre tristesse, renouveau et espoir , j'ai éprouvé une sincère admiration pour Hugo ,sa longue patience à l'égard de Lisa , où il a compris que c'était le moment de s'échapper de cette vie abîmée par le deuil, les douleurs d'Alice, ces lettres d'autrefois qui ouvriront les yeux à Lisa, l'aideront à surmonter sa douleur .

L'auteur nous offre une très bonne étude psychologique de chaque personnage , délicate, fouillée, j'ai été agacée parfois par l'attitude de Lisa et le début m'est apparu trop lent et laborieux.

La plongée dans le passé m'a interpellée, l'écriture est douce, fluide, poétique parfois , certaines situations m'ont laissée dubitative……
Un sujet douloureux, une superbe leçon de vie ou comment se reconstruire après un drame ? .

Serait - ce une part d'autobiographie ? .
Je ne connais pas cet auteur ,ouvrage emprunté par hasard à la médiathèque.

Il m'a fallu arriver au chapitre 6 et à l'ouverture du carnet d'Alice pour enfin apprécier ce roman. Mais une fois lancée, impossible de le lâcher avant de connaître la fin. le début m'a paru lent et laborieux car le personnage de Lisa m'agaçait un peu. Elle a perdu son fils et n'arrive pas à s'en remettre ( qui le pourrait ?! ) mais l'histoire tourne un peu en rond. Une fois qu'elle découvre ce carnet, tout change en elle, grâce à la présence bienveillante du souvenir d'Alice, et enfin elle avance dans son cheminement vers l'acceptation. J'ai encore une fois apprécié l'alternance du passé et du présent, dans ce même lieu qui est " la part des anges" et qui m'a fait ressentir beaucoup de sérénité. La lecture est fluide, agréable, facile. Une belle découverte pour moi de Bruno Combes.

Une déception. J'avais ce roman en ligne de mire depuis un moment, séduite par le résumé. La seconde guerre, des secrets de famille, la campagne française, des écrits retrouvés, il y avait beaucoup de sujets qui me touchent. Pourtant, pour cette première lecture, Bruno Combes ne m'a pas emportée. J'ai trouvé l'écriture un peu trop facile (comme avec des prénoms simplistes qu'on a du mal à différencier : Émilie et Émilien, Anaïs et Alice, Lisa et Lilian...), avec des faits peu détaillés, comme survolés, alors que l'auteur confie s'inspirer ici de la vie de ses grands-parents. Je n'ai pas été engloutie par ce livre, ni même émue, et j'en suis triste...

Comment supporter l'insupportable ? A travers cette histoire , de deux femmes que plusieurs décennies séparent mais qui auront vécues des choses similaires, des lettres témoignant des sentiments ressentis on apprendra comment ces 2 femmes chemineront vers le retour à la vie et au bonheur car la vie continue malgré tout

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Bruno Combes que je découvre avec ce roman.
L'histoire d'une famille plutôt ordinaire qui vit un drame par la perte d'un enfant.
On y retrouve les étapes du deuil et toute la psychologie qu'en fait Lisa. J'ai aimé le personnage de Hugo, qui, conscient de l'amour qu'il porte à sa famille fait des choix et ne se tient pas à une facilité..

L'histoire de Alice, femme d'un soldat envoyé au front pendant la seconde guerre mondiale est plus que touchante. Une partie d'histoire souvent omise.
Même si le roman est parfois un peu plat, la plume de Bruno Combes, poétique et légère m'a tenu à dévorer ce roman.

1er livre de l'année...un vrai coup de 💓 une histoire magnifique qui se dévore comme du chocolat 🤣 un livre touchant 😥 et comme le dit l'auteur "n'oublie jamais la puissance de la vie et la force de l'espoir"..😀 j'ai adoré, très beau cadeau que j'ai eu a Noël et chouette moment de lecture

Première lecture de Bruno Combes.

Comment survivre après un drame ?
Un sujet douloureux, l'une des choses les plus difficiles à supporter : le deuil d'un enfant.
Et le raconter reste un exercice difficile.
Le contexte du livre est donc lourd. Et même si le lecteur peut éprouver de la compassion pour cette maman abîmée au tréfonds d'elle, trop de pages sont consacrées à la détresse de Lisa, trop enfermée dans sa culpabilité.
Et la douleur d'Hugo sous silence. Un peu trop à mon goût.
Donc une lecture peu passionnante. Voire agaçante parfois. Qui traîne en longueur.
Jusqu'à la découverte dans le grenier (trop tardivement), les lettres de ce couple séparé par la seconde guerre mondiale, qui rapportent la vie d'alors dans les campagnes, les privations, la peur, l'attente douloureuse et l'espoir d'un retour prochain, lui offrant ainsi une issue à son marasme.
Deux histoires en une, dont la dernière est une part de celle de la famille de l'auteur. Émouvant.
Une lecture qui file mais reste très intéressante dans son déroulement.

Une oeuvre qui traite avec élégance, et respect, le dur sujet que peut être le deuil. Je me suis laissée fascinée par l'envie d'assouvir ma curiosité. Celle qui concernait la façon dont Lisa allait pouvoir se remettre de son deuil. Mais aussi celle de savoir ce que devient Alice, qu'elle est son lien avec les prioritaires de la maison. Les petits passages poétiques en début de chapitres, donne de l'intensité au récit et au style.
Les personnages sont touchants sans être particulièrement attachants. Cela donne suffisamment de distance avec eux, pour passer un agréable moment de lecture, sans que ce soit trop lourd.