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Inspectrice Sarah Pribek tome 1 sur 3

Jean Esch (Traducteur)
EAN : 9782253119104
352 pages
Le Livre de Poche (05/03/2008)
3.26/5   44 notes
Résumé :
Sarah Pribek, inspecteur à la brigade des personnes disparues, regagne la maison de Minneapolis qu'elle partage avec son mari et collègue, Shiloh.

Celui-ci vient de partir pour le centre de formation du FBI en Virginie. En découvrant qu'il n'y est jamais arrivé, Sarah a un terrible pressentiment. Elle est bien placée pour savoir qu'après trente-six heures d'absence il est quasiment impossible de retrouver la trace de quelqu'un.

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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Comment un policier, futur agent du FBI peut-il disparaître subitement et ne laisser aucune trace ?
C'est ce que va devoir découvrir sa femme, qui travaille aux services des personnes disparues.
Connaissant parfaitement la procédure à suivre, Sarah va cependant se heurter à bien des interrogations car elle s'aperçoit qu'elle ignore tout ou presque de la vie de son époux.

Ce polar se lit vraiment très bien, il n'y a aucun temps morts, les questions qu'on se pose nous font avancer dans cette enquête qui s'avère assez complexe tout en étant très fluide. le style est simple mais efficace. le personnages sont atypiques et attachants, ayant tous des fêlures dans leur passé.
Je découvrais cet auteur, et je ressors plutôt ravie de cette lecture.
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Une disparition, une enquête. Des événements du passé refont surface, d'autres sont avoués. J'ai aimé suivre le personnage principal dans ses recherches, sa quête de vérité. Écriture simple. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Auteure à découvrir.
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Sarah Pribek, inspecteur à la brigade des personnes disparues, Shiloh son mari parti pour le centre de formation du FBI, n'y est jamais arrivé ! Nous suivons Sarah à travers les Etats-Unis à la recherche de son mari. Finalement, révélations après révélations, c'est le passé dissimulé de Shiloh qu'elle découvre.
C'est à la fois un drame psychologique et une énigme captivante sur la solitude, la famille, l'amitié, et l'amour. le dénouement de ce thriller pour le moins surprenant nous laisse penser que nous allons sûrement retrouver Sarah dans de nouvelles aventures.
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Publié en 2008, "La 37ème heure" est le premier roman de l'écrivaine américaine Jodi Compton.
Il est suivi de "Les jeux sont faits", second tome consacré aux enquêtes de l'inspecteur Sarah Pribek.

De retour de sa visite chez Geneviève, amie et ancienne co-équipière qui ne parvient pas à se remettre de l'assassinat de sa fille, Sarah manque de peu son mari Shiloh, qu'elle pense parti à une formation de quatre mois au FBI.
Mais au bout de 36 heures sans nouvelles, Sarah apprend que Shiloh n'est jamais arrivé à destination et découvre sa valise sous leur lit.
Spécialisée dans les affaires de disparitions, la jeune épouse enfile sa casquette de flic pour retrouver son mari...

Sarah aimerait pouvoir compter sur l'aide de Geneviève dans son enquête mais son amie reste plongée dans son mutisme, obsédée par l'assassin présumé de sa fille, relâché faute de preuves et qu'elle fait surveiller.
C'est donc seule que Sarah quitte Minneapolis pour se rendre en Utah et rencontrer la famille de Shiloh avec laquelle il n'a pour ainsi dire plus de contacts depuis plusieurs années.
Bien que mariés depuis deux mois à peine, Sarah et Shiloh se fréquentent depuis 5 ans mais il ne s'est jamais montré très loquace concernant les raisons qui l'ont poussé à quitter l'Utah.
Au fil de son enquête, Sarah va réaliser combien son mari a omis de lui raconter certains pans de sa vie.
Epouse, flic, les deux personnages se confondent grâce à l'habileté de l'auteure à jouer en permanence sur les deux tableaux, entre les entretiens menés par Sarah et les nombreuses interrogations posées à elle-même.
Même si elle s'inquiète pour Shiloh, elle est une femme forte qui ne cède pas à la panique tout en ayant quelques faiblesses qui la rendent attachante.

J'ai essayé de lire ce premier tome en gardant en tête que certains éléments jetés entre la poire et la fromage (je pense notamment à la révélation dans le rêve de Sarah pour ceux qui ont lu le livre) sont probablement développés dans le second tome ou le seront à un moment ou un autre.
Jodi Compton semble aimer mettre son lecteur sur de fausses pistes en appuyant sur l'un ou l'autre fait troublant.
Je dois dire que l'intrigue de ce roman est bien menée et que le dénouement m'a surprise. J'ai aimé le personnage de Sarah bien que dans le fond je ne lui ai rien trouvé de bien original (les flics ont quand même toujours les mêmes vices...).
Sans crier au chef d'oeuvre, je peux dire que ce roman policier d'un genre plutôt classique m'a fait passer un bon moment.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Sarah Pribek est flic, son mari, Mike Shiloh, également mais il doit se rendre dans le centre de formation du FBI et il sera donc absent pendant de longue semaine.Il pousse pourtant sa femme à partir 2 jours voir son ancienne collègue Geneviève qui a mis en stand by sa carrière après le viol et le décès de sa fille. A son retour, Mike a disparu. Sarah va donc partir à sa recherche en allant voir la famille de son mari, qu'elle n'a jamais rencontrée. Elle va se rendre compte que finalement elle ne connaissait rien de lui.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les dix premières lignes…
N'importe quel flic peut vous raconter comment, un jour, la chance lui a souri dans son boulot. Ça arrive assez souvent. Alors qu'il est dans la rue, en service ou de repos, un agent voit soudain deux types coiffés de casquettes base-ball, avec des lunettes noires, sortir d'une banque en cavalant. Coup de chance, il y a un policier sur place avant même que le Central reçoive l'appel.
En ce qui concerne les affaires de personnes disparues, c'est un peu différent. Généralement, les individus que vous cherchez sont déjà morts, ou bien ils ont quitté la ville ou l'État, ou alors ils se cachent. En tout cas, ils ne sont pas bien en évidence quelque part, à attendre que vous tombiez dessus par hasard. Ellie Bernhardt, quatorze ans, serait l'exception qui confirme la règle (…)
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– Je comprends. Une voiture, c’est bien plus qu’un moyen de transport. C’est un investissement, un bureau, un vestiaire, une arme.
– Une arme ?
– Parfaitement. Si les gens réfléchissaient aux lois physiques de la conduite, aux forces qu’ils contrôlent, la plupart auraient peur de sortir de leur allée avec leur voiture.
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C’était une fille mince, avec ce genre de beauté timide et nerveuse qui semble n’appartenir qu’aux blondes, mais ce jour-là, comme presque tous les autres jours sans doute, elle avait décidé de ne pas mettre en valeur son physique, se contentant d’un peu de mascara marron foncé et d’une touche d’anti-cernes qui ne parvenait pas à masquer les traces d’une nuit sans sommeil. Elle portait un jean et un de ces T-shirts de base-ball bicolores, blanc avec des manches longues bleues en l’occurrence. Une simple bague en argent ornait sa main droite et un petit solitaire brillait à son annulaire gauche.
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Dans ce boulot, vous rencontrez un tas d’individus qui ne sont pas des criminels, juste des gens qui ont des problèmes et qui ne peuvent plus gérer la pression. Vous conduisez des gens dans des unités de crise, vous alertez des associations qui s’occupent des violences conjugales ou des conseillers spécialisés dans les agressions sexuelles, mais vous ne savez jamais ce qui se passe ensuite.
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Les affaires non classées offrent peu d’occasions de briller. Il fallait passer des heures à relire des dossiers et à réinterroger des gens. Généralement, les vieilles affaires étaient élucidées seulement lorsqu’un témoin se présentait spontanément des années, voire des dizaines d’années plus tard, parce qu’il avait découvert la foi ou qu’il était tiraillé par sa conscience.
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