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EAN : 9782492536311
124 pages
FR BELLES LETTR (30/08/2022)
4.22/5   9 notes
Résumé :
L’exploration d’une femme au plus profond d’elle-même. Une femme qui a décidé de s’abandonner totalement, qui n’essaie plus de lutter contre ce qu’elle déteste ou n’assume pas en elle. Une femme perdue face au temps qui passe et à celui qu'il reste.

Un recueil d’une finesse extraordinaire, écho des doutes propres à la découverte de soi.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Nouvelle arrivante dans la collection "Or des lignes" de Frison-Roche belles-lettres, Faustine Croquison nous emporte avec elle dans ses pensées, à la recherche d'elle même, de qui elle est vraiment, elle couche sur le papier ses doutes, ses espoirs, la manière dont elle se perçoit mais aussi la façon dont elle pense que les autres la perçoivent, la transformation, la reconstruction sur laquelle elle travaille.
La clé de ces lignes sont dans l'acceptation d'être comme ont est, avec nos qualités, nos défauts, nos particularités.
La plume est belle et sensible et le lecteur navigue sur les maux par les mots, sur l'âme sensible que nous apercevons à travers ce récit touchant et poétique.

Extrait choisi 1 :
J'ai passé des semaines d'errance totale et voilà qu'en fin, je retrouve mon chemin. Si j'en parle autant, c'est que je ne pensais pas m'être perdue à ce point. Maintenant que j'y vois clair, je me rends compte de l'épaisseur de la Brume que j'avais devant les yeux.

Extrait choisi 2 :
Je suis faite de milliers
De petites bulles d'air
Tout me traverse en va-et-vient
Tout passe, rien ne reste

Extrait choisi 3 :
Je suis venue y enterrer mes anciennes vies.

Dans une petite boîte en carton, j'ai mis les photos,
les lettres, les bijoux et les anciens costumes.
Je n'ai pas pu les jeter ni les brûler, j'aurais eu
l'impression de m'amputer.

Mes souvenirs enfouis deviendront eux aussi
poussière, grâce au temps qui passe et fait toujours
les choses comme il faut. Et puis, peut-être qu'il en jaillira une petite fleur blanche au printemps.

Avec le temps.
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Comment vous parler de ce recueil qui m'a bouleversée ? Comment vous raconter mes larmes, vous expliquer les serrements de mon coeur, et les sanglots qui m'ont envahie ?

J'ai envie de vous parler de ce livre, parce qu'il est de ceux qui bouleversent. de ceux qui font écho. de ceux qui poignardent le coeur pour mieux le réparer. Et que cela m'arrive si peu en poésie.

Certainement que l'état mental dans lequel j'étais au moment de ma lecture a joué, mais je crois aussi que c'était le meilleur moment pour le lire. Un moment de vulnérabilité. Un moment où mon coeur était prêt à accueillir les mots de Faustine. Un moment où son coeur a pu se frayer un chemin jusqu'au mien. Alors j'ai fini ce recueil avec des larmes au coin des yeux, à l'image de toutes celles que j'ai versées en le lisant.

J'ai pleuré pour les échos, et les douloureuses émotions qu'ils ont ravivées. Parce que j'en avais besoin. Parce que je suis partie à ma recherche il y a quelques mois, que ça fait terriblement mal, et que j'ai encore besoin d'un peu de temps, pour me trouver pleinement.

Merci Faustine, parce que pour une fois, je me suis sentie moins seule, autrement qu'en ayant moi-même besoin d'écrire. Parce que c'était beau, juste, et puissant. Et que ça fait du bien, d'avoir mal, pour mieux retrouver la lumière.

Alors évidemment, c'est un gros coup de coeur.
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Ce n'est pas du tout un succès pour moi, j'ai adoré la plume oui, celle de Faustine est douce et sincère, mais le format de la prose ne m'a pas plus du tout. Je crois que je me suis trop habituée aux vers sur la majorité du recueil pour en voir un où c'est l'inverse. Mais ce détail n'enlève rien à la qualité du fond, et j'ai été touchée par nombreux de ses textes. Si vous aimez la prose, ce recueil est fait pour vous
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