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2048 tome 1 sur 4
EAN : 9782377330089
150 pages
Éditions Numeriklivres (22/11/2016)
3.59/5   17 notes
Résumé :
Dans un monde qui se relève du chaos, tous les êtres humains se sont vus implanter une puce biotechno pour survivre à une terrible pandémie. Miya, orpheline et vagabonde, évolue dans cet univers sombre avec des pouvoirs de sorciers dont elle ne connaît ni les limites ni les véritables usages mais qui ont permis sa survie. Tout bascule lorsqu'elle se fait enlever par un inconnu durant un affrontement avec les CYTOP, la cyber police, au cours duquel elle va perdre son... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Ayant déjà lu le premier tome de l'une de ses séries, je n'ai pas hésité un instant quand l'auteur m'a proposé de lire son nouveau roman, d'autant plus que le sujet a su m'interpeller rien qu'avec son titre et son résumé très intrigants. Encore un roman court, mais qui pose les bases, tout en prenant son temps. Ça a été une très bonne découverte, pour ma part.


Dans un monde qui se relève du chaos, tous les humains se sont vus implanter une puce biotechno, pour survivre à une terrible pandémie. Miya, orpheline et vagabonde, vit dans cet univers où est pourvue de pouvoirs de sorciers dont elle ne sait pas s'en servir et où essaye de survivre par ses propres moyens. Jusqu'au jour où elle est enlevée par un inconnu, après une intervention du CYTOP, pour la ramener à la raison. Elle se réveille dans un endroit qu'elle ne connaît pas, et où elle est seule, sans son compagnon qu'elle a perdu durant l'attaque. Elle découvre qu'elle est dans un centre éloigné de toute civilisation et dirigé par un certain Shifu. Miya ne le sait pas encore, mais elle est étroitement liée à une prophétie, et elle le pion principal de ce qui se prépare. le compte à rebours a sonné. Va-t-elle s'en sortir ? Quelles révélations va-t-elle apprendre ? Va-t-elle accepter sa destinée ? Ne risque-t-elle pas de perdre plus qu'elle ne le pense ?


On peut dire que le roman commence sur les chapeaux de roue. Nous sommes directement envoyés dans l'action, alors que Miya essaye d'échapper à la police en vigueur. Vagabonde, il ne faut surtout pas qu'elle se fasse prendre, au risque d'être emprisonnée. Et pourtant, chaque jour qui passe, l'étau se resserre autour d'elle. Cependant, avec son caractère de feu et son intelligence, elle arrive à se sortir de situations pourtant compliquées. Pendant qu'elle tente de fuir, elle prend le temps d'expliquer ce qu'est devenue la Terre, depuis cette terrible pandémie. Ainsi, nous apprenons petit à petit ce que sont devenus les humains, comment vivent-ils à présent et quelles sont les conséquences des nouveaux choix faits par les autorités. Alors qu'elle se pense enfin en sécurité, chez elle, avec son compagnon, la CYTOP débarque chez eux.


Très vite (car le roman aussi est court), on se rend compte que tout ce que pensait savoir Miya est remis en cause. Elle se retrouve rapidement dans un lieu qu'elle ne connaît pas, entourée d'inconnus. Pourtant, eux, semblent la connaître. Là-bas, elle fera la rencontre de Shifu, le chef du commando, qui lui apprendra des choses encore inconnues pour elle. Elle se rendra vite compte qu'elle est sur une fausse piste, que toutes les informations qu'elle a pu engendrer durant ces dernières années étaient soit erronées, soit incomplètes. Là-bas, elle apprendra aussi ce qu'elle est réellement, et va ainsi pouvoir s'entraîner à mesurer ses pouvoirs.


Miya, est une jeune fille avec qui on trouve rapidement un terrain d'entente. C'est une personne qui ne se laisse pas faire, qui a un caractère de feu, et qui ose s'affirmer quand elle n'est pas d'accord avec quelque chose ou quelqu'un. Elle a aussi ce côté naïf qui la rend réaliste, et l'intelligence qui complète sa personnalité. Quant à Shifu, il est assez intriguant et mystérieux. Il est difficile de savoir que penser de lui, étant donné qu'il cache énormément de choses. On ne sait pas vraiment qui il est, et peut parfois être dérangeant dans ses manières d'être. Néanmoins, on veut tout de même en savoir plus sur lui, et quelques réponses s'offrent à nous à la toute fin...


Il est assez compliqué de vous en dire plus, car pour un premier tome, il annonce beaucoup de choses et dévoile des pans de l'histoire qui spoilent le reste. de ce fait, je ne vous en dirai pas plus. Sachez juste que malgré la taille du livre, vous ne serez pas en manque d'action, car l'auteur arrive à en ajouter, alors qu'on pense enfin que Miya peut avoir quelques moments de calme. On se pose aussi beaucoup de questions sur l'univers et sur ce qu'il peut se passer par la suite. Pensant que c'était un tome unique, plus je me rapprochais de la fin, plus je me disais qu'il y avait des manques, que l'auteur avait voulu aller trop vite et n'avait pas tout dit. Mais détrompez-vous : ce roman n'est que le premier tome d'une série, et c'est vrai que même si vous restez sur votre faim, sachez que vous aurez les réponses dans le prochain tome.


Néanmoins, je me demande vraiment ce que nous réserve l'auteur, étant donné la fin qu'il nous offre. J'étais assez choquée de la tournure qu'elle prenait, même si, dans un sens, elle paraissait logique. Je ne dirai pas que j'ai été triste, mais très surprise, ça c'est certain ! Ce n'est pas une fin qu'on a l'habitude de voir dans les romans, et c'est là qu'est le côté atypique de l'histoire. le seul petit bémol que je pourrais retirer de ce roman, ce sont les trop nombreuses fautes d'accord qui le parsèment. Sur un si court roman, j'en ai trouvé beaucoup, et c'est un peu dommage. Cependant, ça ne gâche pas la lecture, et heureusement !​


​En résumé, c'est un premier tome qui a réussi à m'alpaguer dès les premières pages, qui ne manque pas d'action ni de suspense. L'auteur prend le temps de poser les bases de sa série et de nous expliquer le fonctionnement de cette nouvelle Terre, malgré le peu de pages. La psychologie des personnages est aussi bien menée, et certains sont assez intrigants pour vouloir en savoir plus sur eux. La fin est à la fois étonnante, choquante mais logique. Il me tarde de découvrir le tome 2, car j'ai encore des questions sans réponses !


* Je remercie Lionel Cruzille pour sa confiance ! *
Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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J'ai apprécié mon excursion dans le monde que Lionel Cruzille propose aux lecteurs avec 2048.
Nous faisons la rencontre de Miya, dans les rues sombres d'un monde proche du nôtre et pourtant si différent. Harry, son compagnon, meurt dans une attaque surprise et Miya se retrouve alors face à Shifu, un sorcier qui semble la connaître plus qu'elle ne se connait elle-même. Il lui apprend qu'elle pourrait bien être la clé pour sauver l'humanité…
J'ai apprécié ma lecture pour différentes raisons même si le genre hybride du roman m'a un peu décontenancée. J'ai lu ce roman parce que le résumé me tentait, mais je précise que je ne suis pas vraiment adepte des romans fantastiques ou de science-fiction. J'ai voulu tenté l'aventure et je ne regrette pas.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Miya qui a tout de l'héroïne forte, qui ne se laisse pas abattre par les obstacles qui se posent en travers de son chemin. J'ai trouvé que la manière dont sont retranscrites ses émotions à propos de la mort d'Harry est très touchante, bien que l'on ne se focalise pas sur la mort en elle-même de celui-ci. On comprend à travers les introspections de Miya et ses souvenirs qu'il occupait une place importante dans sa vie et qu'il est originaire de sa délivrance de la société, que l'on peut qualifier de totalitaire, dans laquelle elle vit. J'ai apprécié son caractère, son ambition et les doutes que l'on ressent à travers ses réflexions. Tout ce qui repose sur Miya en un très court laps de temps est très important et on entre en empathie tout de suite avec elle, en se mettant à sa place. Que ferions-nous dans sa situation ?
J'ai également apprécié le personnage de Will qui se trouvera être le compagnon de route de Miya une fois sa rencontre avec Shifu actée. C'est un personnage assez discret que j'aurais aimé connaître encore plus, mais la fin du roman laisse à penser qu'il jouera un rôle important par la suite. le personnage de Shifu quant à lui est extrêmement intéressant parce que mystérieux. On ne sait que penser de lui. Emane de ce vieil homme autant de confiance que de méfiance et ce paradoxe est très déroutant. A certains moments, à l'image de Miya, on se dit qu'on peut totalement lui faire confiance pour la suite des événements, et pourtant, un doute s'immisce quelques fois en raison de sa psychologie énigmatique. Cette complexité du personnage mène bien souvent à la réflexion qu'il en sait plus qu'il ne veut bien le laisser entendre, comme en témoigne le dénouement de ce premier tome par exemple (bien qu'on le sache dès le début pour ce fait).
Concernant l'intrigue en elle-même, j'avoue avoir été déroutée et perplexe au départ, ceci étant dû à cet univers qui est totalement étranger au lecteur. On découvre notre protagoniste dans un monde qui a été ravagé et dont les membres sont en proie à une sorte d'implant qui les déconnecte complètement du monde tel qu'il est. C'est déroutant parce qu'il y a tout un tas de termes à apprendre sur cette société, tels que PHA (les « fantômes » comme Miya dont la PIGAG est désactivée), la PIGAG justement (Puce Interne Génétique Auto-Générée), la CYTOP (la cyber police), les tulkous (des êtres réincarnés) ou encore RAM (réalité augmentée mobile). Tous ces nouveaux termes sont un peu difficiles à assimiler en premier lieu et j'avoue avoir eu encore un peu de mal à la fin pour certains, le roman étant assez court.
Si j'admets avoir eu du mal à me faire à ce monde un peu hors norme (mais cela est dû au fait que je ne lis que peu de romans fantastiques/SF), je ne peux que constater qu'il est pourtant très bien construit et décrit. En lisant, j'avoue avoir eu l'impression d'être plongé dans un film dont l'ambiance serait au désespoir, avec une atmosphère sombre et presque opaque. le roman est très imagé par ses mots et l'on arrive à visualiser immédiatement la société dans laquelle vit Miya et l'environnement qui fait froid dans le dos (je pense notamment au « monstre d'Ombre » du début du roman qui est très effrayant et que l'on imagine sans peine en train d'aspirer l'énergie des humains).
La fin m'a plu, je l'ai trouvé particulièrement spectaculaire et encore une fois, décrite de telle manière qu'il ne m'a pas été difficile d'imaginer la scène comme si je regardais un film. Je n'en dirai pas plus, mais ce « dénouement » (qui n'en est pas vraiment un) m'a assez bluffée je dois dire.
En définitive, bien que 2048 sorte de mes genres de prédilection, j'ai été séduite par l'univers crée qui confère une atmosphère inquiétante et oppressante, mais surtout par le personnage de Miya qui m'a beaucoup plu. Une jolie découverte qui j'en suis certaine, devrait amplement ravir les lecteurs qui aiment les romans sortant des sentiers battus !


Lien : http://www.casscrouton.fr/20..
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Voilà un petit moment que je n'avais pas lu de dystopie. Je remercie l'auteur, Lionel Cruzille, de m'avoir donné l'occasion de me replonger dans ce genre que j'apprécie assez.

Le livre commence dans le feu de l'action où nous suivons Miya qui lutte pour sa survie et doit échapper à ses ennemis. Bien que l'on commence notre lecture en plein dans une action assez intense, l'auteur a pensé à bien nous expliquer en parallèle les différents camps existants, tout en faisant une brève chronologie des événements qui nous amènent au temps présent. A première vue, les différents sigles peuvent effrayer mais on s'y fait très vite et cela n'a pas perturbé ma lecture (pourtant il en faut peu pour me perturber !).

Pour résumer un peu cet univers chaotique : une pandémie a décimé une bonne partie de la population mondiale. Les survivants, à qui l'on a implanté une puce pour les « guérir », vivent comme des pantins, voire des morts-vivants. Comme dans toute société, il y a des rebelles qui se dressent contre cette manière de vivre et luttent pour libérer les populations, en désactivant leur puce. Cependant, ces rebelles sont activement recherchés par les plus hautes autorités. Et comme souvent, dans les hautes sphères, le lavage de cerveau collectif profitent à des mal-intentionnés.

2048 est séparé en deux parties : la première part de la présentation de Miya au lecteur jusqu'à sa rencontre avec Shifu. La deuxième couvre toute la période où Miya apprend aux côtés de Shifu jusqu'à la fin du livre.

Arrivée à la rencontre entre Miya et Shifu, le rythme retombe un peu. Mais c'est pour devenir de plus en plus intense jusqu'à la fin, là où nous nous attendons à une issue… Et finalement, la fin se révèle des plus frustrantes et mytérieuses. Lionel Cruzille sait garder le lecteur en haleine jusqu'à la sortie de la suite !

J'ai vu bon nombre de commentaires qui assimilaient / comparaient 2048 avec Harry Potter, peut-être pour le côté « sorciers » pour ma part, cela ne m'a pas sauté aux yeux. J'étais plutôt partie dans l'univers de Matrix avec des sorciers (ce qui est pas mal aussi).

Quoi qu'il en soit, c'est une bonne lecture (même si c'est frustrant de devoir attendre la suite), malgré mon pincement au coeur (mais je ne dirai pas pourquoi). Ah les auteurs sans états d'âme ! On aime les détester ! Pour les fans du genre, foncez !!!
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Soyons clairs : ce roman n'est pas pour moi
Pour quelles raisons ?
Il est court (un peu plus d'une centaine de pages) et j'aime les lectures un peu plus longues
C'est plus un prologue qu'un roman complet (gros cliffhanger final avec un rythme qui s'accélère subitement lors du dernier chapitre)
La narration est très déséquilibrée entre les sorciers (95% du récit) et ceux qui sont derrière cette société déshumanisée (5% du récit)
Il y a très peu de personnages. Les personnages secondaires sont très peu développés.
L'arrière-plan du roman reste très flou :
Comment en est t'on arrivé là ? Ce point est souvent évoqué, mais de façon lacunaire.
Comment les hors système ont-ils bien bu établir leur "base" ?
le roman n'est pas un Matrix technocentré, mais un roman tournant autour du "Qi", du yoga, des réincarnations...
C'est un récit mystique camouflé qui tourne parfois à l'apologie des charlatans avérés et à l'anti-pharma / anti-vax.
Voici une citation :
— Oui, c'était un maître Philippin, un que l'on appelait « guérisseur à mains nues ». Maître Datu était son nom. Il pouvait entrer sa main dans un corps pour la ressortir avec du sang ou parfois des objets qu'il ôtait ensuite du patient. Il purifiait et guérissait les gens ainsi. Et quand sa main ressortait, il n'y avait ni blessure ni cicatrice. Rien. le corps du malade était guéri et intact. Il enlevait le mal comme ça. Ces hommes furent très célèbres au siècle dernier. Mais ils furent poursuivis et massacrés durant la « grande croisade blanche ». Les laboratoires, tout comme les États les plus puissants du monde, voyaient d'un très mauvais oeil le pouvoir de guérir les gens comme ils le faisaient, et le firent encore plus à tour de bras durant l'épidémie.

Mais il avait des bons ingrédients :

L'idée d'une société vivant non pas dans une matrice, mais dans une société à la réalité trop augmentée. Trop augmentée ? Oui à tel point qu'elle masque la réalité. La réalité augmentée rend le monde virtuel.

Un mélange mystique / technologique qui aurait pu être mieux dosé

Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Dans un monde qui se relève du chaos, les êtres humains se sont vus implanter une puce biotechno pour survivre à une terrible pandémie. Un prix lourd à payer dans leur chair et dans leur liberté. C'est sans compter l'intervention de Mya 17 ans, une hors réseau qui pourrait tout bousculer...


On plonge dans un univers sombre et futuriste où l'homme est asservi par la technologie dont il croit qu'il ne peut pas vivre sans, pour assurer son existence. Pourtant, il existe des hors-réseaux, comme Mya douée de sorcellerie, un pouvoir ancestral capable d'enrayer la fin des temps.

C'est une histoire fascinante dans laquelle nous suivons une héroïne libre, rebelle et combative. Cette jeune fille a un caractère hors norme et des émotions à fleur de peau. On va suivre son aventure, ses tragédies, ses douleurs, ses doutes et elle va au fil des pages nous transmettre son énergie. L'intrigue est précipitée, haletante. On est totalement aux prises de l'obscurité des éléments. L'écriture tient en haleine, les personnages sont intrigants, attractifs, si bien qu'il soit difficile de lâcher ce roman. On parle d'illusion, de manipulation, des limites de la science avec une infinie sagesse. On y évoque la haute magie, la réincarnation, la conscience pour les âmes éclairées.

On aime le courage, la force, l'abnégation de Mya. Il est impossible de reculer, son destin est en marche et le combat ne fait que commencer. Un premier tome qui a une très bonne mise en place, comment ne pas vouloir lire la suite ?
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Je soupirai et regardai mon reflet dans la vitre du wagon lancé à toute vitesse dans les entrailles noires de la Cité. Mes cheveux colorés hirsutes, le col relevé, les cernes. Bref, la tête des bons jours. Mais je devais m'estimer heureuse. Ma première mission était accomplie : je n'étais pas morte aujourd'hui.
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La vie à la rue m'avait sculptée, rendue méfiante et nerveuse. J'avais appris à ne jamais me fier aux apparences calmes. De plus, ces derniers temps les attaques soudaines et imprévisibles des spectres noirs avaient aussi aggravé ma tension intérieure. Pourtant, je devais tenir. Je devais me battre pour ma survie, encore et toujours. Même si désormais, je n'étais plus seule.
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Tout le monde était mort en vérité ! C’était là une totale extinction de la conscience humaine, de l’individualité, de la différence, de la beauté.
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Quand je pense que nous étions désormais censés vivre la « Grande Paix », mais cette Paix ce n’était pas celle qu’on aurait pu espérer.
Tout avait commencé vingt-deux ans plus tôt par l’énorme cassure qu’avait subie la société mondiale, en 2026.
D’abord, il y avait eu l’arrivée d’un étrange virus, mélange entre l’Ebola et la vache folle. C’est ce que les autorités disaient à l’époque. Mais c’est la contamination fulgurante qui provoqua la panique totale. Aujourd’hui, la plupart d’entre nous savaient que c’était une horreur échappée des labos, mais, bien évidemment, au moment de la crise les gouvernements avaient nié.
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Le monde entier vivait dans un film qui n’existe même pas. C’était à peine un décor. Chacun le sien, personne ne vivait dans le même monde. Et pourtant, les guerres avaient soi-disant disparu. Bien sûr ! Tout le monde était mort en vérité ! C’était là une totale extinction de la conscience humaine, de l’individualité, de la différence, de la beauté.
J’avais l’impression d’être dans une scène de théâtre creuse, une mascarade immense, un cauchemar si vaste qu’il en venait difficile de croire que nous étions les seuls à savoir que c’en était un.
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