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3,89

sur 907 notes
Je suis un peu passée à côté de ce livre, sans doute parce que je n'ai pas lu le bouquin de Virginia Woolf, Mrs Dalloway, à partir duquel ce livre est construit. Il se centre sur Virginia Woolf elle-même, la reconstruction de son suicide et d'une journée passée à la campagne dans les années 20, et sur deux femmes vivant à deux époques différentes (années 50 et 2000), Laura Brown et Clarissa Vaughan, surnommée Mrs Dalloway, par un ami proche, Richard. A la fin du livre on comprend le rapport qui unit Laura, Richard et Clarissa. Laura et Clarissa ont dès l'abord en commun de se sentir à côté de leurs vies respectives, inaccomplies. Même si l'auteur ne s'y attarde pas, on sent que leur condition de femme joue un rôle important dans cette situation: cantonnée à une femme au foyer des années 50 pour Laura, réduite à être une muse ensuite quasi infirmière de son ex ami/amant Richard, très malade et arrivé en fin de vie, alors qu'elle mène une vie bourgeoise qui ne lui correspond pas trop avec sa compagne Sally. Tant Clarissa que Sally sont effleurées par l'idée du suicide. C'est bien vu et délicat mais je n'ai pas vraiment accroché. Peut-être parce que j'ai eu l'impression que l'auteur se tenait quelque peu à distance de ses personnages. Cela s'imposait sans doute pour Virginia Woolf, qui a vraiment existé et dont il ne pouvait par conséquent totalement s'accaparer mais j'ai trouvé la chose moins compréhensible pour Laura et Clarissa. J'ai réussi à terminer le livre mais j'en garde un goût d'inachevé
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Toute ressemblance avec un célèbre roman de Virginia Woolf est complètement assumée. L'héroïne Clarissa s'est chargée d'acheter les fleurs pendant que son amie termine les préparatifs de la soirée. Richard viendra-t-il ? Clarissa est tout au bonheur de traverser New York un beau matin de juin, à la fin du 20ème siècle.
Au chapitre suivant, nous sommes à Londres en 1923, c'est Virginia qui prend son stylo et écrit la phrase inoubliable « Mrs Dalloway dit qu'elle se chargerait d'acheter les fleurs. »
L'alternance des situations qui se déroulent en parallèle dans ces récits m'a plu à un point tel que j'ai repris l'original de Mrs Dalloway afin de relire simultanément tous ces récits.
Les passages les plus poignants sont ceux qui mettent en scène son petit garçon et Laura Brown en train de rater le gâteau qu'elle essaye de préparer. On aimerait sauver tous ces personnages.
Ce roman, « Les heures », comme le film, qu'il a inspiré qui m'ont beaucoup marquée. Il m'a permis d'entrer dans le roman de Virginia Woolf.
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Michael Cunningham utilise un procédé littéraire original pour faire revivre une des héroïnes de roman culte l'ayant marqué, Clarissa Dalloway, belle femme de 52 ans descendant Bond street pour acheter des fleurs dans Mrs Dalloway de Virginia Woolf. Alors, plus d'un quart de siècle après, l'auteur décide de nous replonger dans la très londonienne journée de Clarissa…Et on découvre ainsi trois biographies de femmes, à des périodes différentes, qui s'entrecroisent et que la fin réunit. La première nous replonge dans la vie de Virginia Woolf, en 1923, dans la banlieue londonienne, alors qu'elle écrit un roman, Mrs Dalloway. La deuxième nous fait découvrir Mrs Brown, jeune mère de famille en proie au mal de vivre, et se réfugiant dans la lecture de Mrs Dalloway. La troisième enfin est une Mrs Dalloway américaine, partant acheter des fleurs… Une belle résonnance au roman de Virginia Woolf que ce livre nous incite à lire ou à redécouvrir.
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Michael Cunningham nous entraine encore une fois et pour notre plus grande joie dans un roman très original. Trois époques, trois lieux et trois femmes dont il va nous raconter une journée ! Clarissa vit à New York fin du XX, c'est certainement une "version moderne" de Mrs Dalloway .qui sans nul doute est le livre qui relie ces trois femmes. Virginia qui vit à Londres en 1923 et dont on a le sentiment qu'elle écrit son propre livre et Laura à Los Angeles en 1949 ! On s'y perd un peu mais on retrouve vite son chemin. L'écriture est fluide, emouvante et tellement belle ! Finalement on aimerait beaucoup voyager dans ce livre de fiction, traverser les époques .........
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Londres, 1923. Virginia écrit Mrs Dalloway.
Los Angeles, 1949. Laura lit Mrs Dalloway.
New York, fin XXe siècle. Clarissa “est” Mrs Dalloway.

Mrs Dalloway est un incontournable classique qui parle de ce que l'on montre aux autres et de ce que l'on ne garde que pour soi, du temps qui passe, de son rapport au passé et à la m*rt. Des thèmes exploités dans un style moderne mais dense, qui prennent une importance majeure quand on connaît la vie de son autrice, Virginia Woolf

Un destin tragique et des sujets repris avec brio par Michael Cunningham dans Les heures (le titre initial du roman Mrs Dalloway).
Forcément, la lecture de ce roman est plus abordable (il n'a pas un siècle comme l'autre !) mais j'ai ressenti la même sensation d'oppression que chez Virginia Woolf
C'est parfois douloureux comme rechercher le bonheur sans jamais l'atteindre, comme voir se produire un accident sans pouvoir l'éviter. 

Et malgré ma nature joviale et résiliente, j'aime bien quand la littérature me plombe un peu. Ça remue et ça fait réfléchir. Et c'est aussi très beau. 
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"Mais restent toujours les heures , n'est-ce pas ?"
Michael Cunningham livre avec ce roman une pièce d'orfèvrerie... C'est un travail de fourmi, une fiction minutieusement documentée. Tout y est subtil, tout est finesse, il rend avec une justesse rare les assauts intérieurs ; il donne vie à trois femmes, une qui écrit une qui lit une qui est : Clarissa Dalloway ; trois femmes de générations différentes parcourues par cette oeuvre immense qu'on a immédiatement envie de découvrir.

Ce sont en en réalité six femmes qu'écrit Michael Cunningham : chacune avec son double de façade - suggestion de présentation - et son soi profond fait de regrets, de souvenirs, de choix.

Bref, ce qu'a écrit cet homme est d'une beauté sans nom, le film qui en est tiré est absolument zinzin de grâce, lisez ou regardez "les heures" car toutes celles passées dans cette histoire rendent la vie un peu plus belle, sans regrets.
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Un très joli roman poétique et féministe, intimiste et délicat. J'ai aimé suivre ces vies de femmes façonnées par leurs époques, et j'ai adoré la révélation finale, que je n'avais pas vu venir, tellement absorbée par les pensées qui me venaient concernant chacune de ces femmes.
Une belle introduction à Virginia Woolf pour moi qui ne l'ai jamais lue ! Je dois avouer que je suis allée dans ma médiathèque avant même de finir le livre pour parcourir les livres qu'elle a écrit. Je suis tombée sur le gros volume de son journal intime, édité par son mari après sa mort, et j'ai été très intriguée, nul doute que je lirai un de ses ouvrages très bientôt !
Le livre a été aussi adapté en film, j'espère aussi pouvoir le voir.
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The Hours est un livre de fan. Mais il y a loin entre le fan transi, sans recul critique sur l'objet de son adoration, et Michael Cunningham, célébrant, dans une mise en scène littéraire très délicate, le roman-phare de Virginia Woolf, Mrs Dalloway, qui devait initialement s'appeler : The Hours.
Trois femmes sont ainsi réunies par un fil conducteur, dont Virginia Woolf, à trois époques différentes. Leurs destins respectifs, pour autant qu'ils divergent, sont liés par un mal de vivre dans lequel se pose la question de la mort autant que celle de vivre pour soi. Autrement dit, qu'en est-il de leur place dans le monde ?
Cependant, il n'y a ni lourdeur, ni pathos larmoyant dans ce roman qui conserve, par-delà les drames intimes qu'il déroule, une réserve toute féminine. Je rappelle que l'auteur est un homme !
Bien sûr, lorsque l'on pense à The Hours, on ne peut s'empêcher d'avoir en tête l'adaptation de Stephen Daldry, oeuvre elle aussi remarquable. Mais il faut garder à l'esprit que cette histoire est d'abord celle de Michael Cunningham, un écrivain et non un simple scénariste au service du cinéma…
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Je n'ai pas accrocher à cette histoire, j'ai essayé de persévérer en vain .
L'atmosphère m'a paru dépressive. Les 3 héroïnes ordinaires, banales, désenchantés, qui expriment un mal de vivre.
L' écriture est pesante.
"Les heures " s'écoulent interminablement...
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On suit la vie, les vies, de 3 femmes. La première est Virginia, écrivain (je ne l'ai jamais lu, mais je vais y remédier), la deuxième est Laura, une mère au foyer en 1949 et la troisième, Clarissa, éditrice à la fin du XXème siècle. On passe de l'une à l'autre sans trop comprendre le lien, les liens qui les unissent. Et puis, on comprend.
C'est bien écrit, mais je suis passé un peu à côté. C'est sombre, un brin névrotique. Tiens, ça m'a fait pensé à un film de Woody Allen, mais sans le comique, juste le tragique.
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