Le 17. Mars 1983,ce jour là ,une femme m'a quitté Qui?
srikala Raghavan.
Qui ça ,?????une Indienne,
Je ne t'ai jamais parlé d'elle,Je l'ai rencontrée quand je vivais en Inde.....
J'avais rendez- vous avec elle à Chennai avant- hier,
Elle m'a contacté sur Facebook il y a six mois ........
Un éclair étincela dans les yeux de Renata.Elle se leva impulsivement et
Rentra dans la chambre,il la vit ôter sa nuisette et la jeter sur le fauteuil
,elle sortit de la chambre en claquant la porte.......
Elle rentrait [...] chargée d'une mission : cesser de porter sur ses épaules le souvenir de ce qu'elle avait dit, pas dit, fait ou pas fait. Vivre dans l'instant présent en flottant à la surface des choses [...]
Charlotte, à Cochin, parmi ces indiennes à la vie si différente de la sienne, n'avait pensé qu'à retrouver une trace de son passé et rapporter dans ses valises un moment essentiel pour elle. On sortait plus facilement de son pays que de sa tête.
L’absence de désir d’une femme se trahit par de fausses notes ou des réticences.
Les préférences limitent. Je n'aime pas les hommes ou les femmes. J'aime l’amour.
Un vieux moine bouddhiste voyage avec un jeune compagnon. Au moment de traverser une mare, il se fait interpeller par une riche dame qui lui ordonne de la porter pour qu'elle se mouille pas sa robe et ses chaussures. Il obéit. La dame l'insulte tout au long du trajet. Quand il pose la tête de l'autre côté, elle ne le remercie même pas. Quelques heures plus tard le jeune compagnon demande au vieux moine : "Maître, pourquoi vous êtes-vous laissé humilier par cette femme odieuse ? Pourquoi avez-vous accepté de la porter ?" Le moine lui répond : "Je l'ai posée à terre il y a cinq heures ; tu la portes encore".
-Ça ne m'étonne pas, dit Renata. Il a quelque chose de louche.
-Tu veux dire qu'il n'y va pas avec le dos de la cuillère ?
Il faut de la médiocrité pour arriver à vivre.Ceux qui n y arrivent pas sont souvent les meilleurs.
On ne passe plus. Alerte à la bombe."
Le policier surgit au moment où Charlotte tendait sa carte d'embarquement à l'employé de l'aéroport qui gardait l'accès à la douane.
Elle vit approcher d'autres policiers. "Je suis en transit entre New York et Delhi et je risque de rater mon avion. On embarque, regardez."
Elle pointa du doigt l'heure sur la carte. Le jeune flic au nez en trompette reculait d'un pas quand deux personnes accoururent. Il dressa la paume et barra le passage.
"S'il vous plaît ? reprit Charlotte d'une voix implorante.
- Vous ne comprenez pas ? On ferme le périmètre."
Le couple asiatique derrière elle tenait des propos inquiets dans une langue étrangère. Sans leur arrivée intempestive, le policier cédait.
"Il y en a pour combien de temps ?
- Un quart d'heure.
- Vous êtes sûr ? Il y a deux ans j'ai raté un avion avec mes filles à cause d'une alerte à la bombe : il a décollé à la seconde où l'alerte a pris fin.
- Aucun avion ne décolle. Les démineurs arrivent. Reculez, madame."
La vie est ce qu'elle est, dit-il sans lâcher sa main. Elle est triste parfois, mais belle aussi.