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3,41

sur 694 notes
J'ai bien aimé ce roman qui se lit avec un certain plaisir et facilement mais je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai été captivée.
Le postulat de départ et le fil rouge du livre est très original (la lecture d'un livre sur sa propre vie, dont on ne connaît pas l'auteur et dont on ne comprend pas les motivations) mais l'intérêt est limité à ce surprenant scénario.
La radiographie de la vie dans le milieu universitaire américain dans les années 80 et 90 peut être également intéressant mais personnellement, je n'ai pas ressenti le fameux "suspense psychologique" dont est crédité ce livre.
L'enchaînement des états d'âme de Jane et ses errements et hésitations sentimentales sont limite lassants à certains moments. On en arrive à tourner en rond.

J'ai donc hésité entre une notation à 3 ou 4 étoiles. J'ai choisi d'en mettre 4 finalement, car ce roman vaut d'être lu.
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Le problème avec Jane...c'est qu'elle se complique vraiment la vie alors que tout pourrait être plus simple...prendre des décisions c'est dur, on peut décevoir certaines personnes, qui écrivent alors toute votre vie pour vous montrer à quel point elle n'a pas de sens...
J'ai vraiment apprécié ma lecture, j'ai aimé le style et l'idée de départ. J'ai aussi aimé la plongée dans le monde universitaire américain des années 90, avec toutes les références à la littérature française, et le mystère qui entoure ce colis reçu par la poste.
Mais attention ce n'est pas un thriller, même si le résumé peut vous le faire croire. On suit le personnage sur une dizaine d'années, ce qui nous permet de voir son évolution.
Premier livre de Catherine Cusset pour moi, sûrement pas le dernier.
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Avec "Le problème avec Jane" Catherine Cusset entame son exploration du monde universitaire américain, qu'elle poursuivra avec "L'autre qu'on adorait". Elle y approfondit aussi son étude des déboires de l'amour et du sexe au travers du destin de Jane Cook, une jeune universitaire spécialiste de la littérature française du dix-neuvième siècle. Ses amours contrariées, ses rencontres parfois solaires, comme avec Eric, qui deviendra son mari pour un temps, les barrières qui s'ouvrent et se ferment dès lors qu'elle postule à un poste intéressant, les jalousies et trahisons de ses meilleurs ami(e)s, constituent le matériau à partir duquel l'auteure a construit une oeuvre puissante, intimiste tout en sachant atteindre à l'universel. Cerise sur le gâteau, elle a su habilement tirer profit d'un artifice littéraire qui maintient le suspense jusqu'à la toute dernière page. Pauvre Jane, victime de son innocence au pays des requins…
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L'idée du manuscrit mystère est la seule raison pour laquelle je n'ai pas abandonné ce livre. le problème avec Jane, c'est qu'elle est égoïste, pleurnicharde, superficielle, mauvaise et j'en passe !
Étrange de faire de son personnage central quelqu'un d'aussi antipathique avec une vie aussi inintéressante. Étrange aussi d'imaginer qu'elle puisse séduire autant d'hommes.
Bref, ce livre est idéal pour caler une armoire.
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Ce que j'ai préféré dans ce roman de Catherine Cusset, c'est la construction. Jane reçoit un manuscrit dont elle est la principale héroïne. L'auteur, anonyme, semble avoir beaucoup d'éléments sur sa vie, détenir même des informations très intimes, notamment sur ses relations amoureuses. La jeune femme, enseignante dans une petite université à Old Newport, découvre au fil des pages son passé réinventé. Progressivement, elle élimine les auteurs potentiels. On suit ainsi deux intrigues : celle des amours peu épanouissantes de Jane et celle concernant ses recherches pour découvrir qui est la personne susceptible d‘avoir écrit le roman de sa vie.
Je n'ai pas trouvé Jane sympathique, sans doute parce que ses motivations ne m'ont jamais semblé très claires. Josh, qu'elle aime, puis non. Eric, son mari, une relation passionnée, qui finalement la lasse. Francisco, son seul ami à l'université, qu'elle met en difficulté. Lynn, la voisine, attentive et serviable, mais qu'elle trouve un peu envahissante. C'est quoi en fait, le problème avec Jane ?
J'ai également trouvé plutôt caricaturale la peinture du milieu universitaire : Bronzino, le professeur sur le retour qui drague les jeunes enseignantes ; la rivalité pour être titularisé ; le plagiat et vol de thèse, etc. J'ai l'impression d'avoir lu cela déjà plusieurs fois, mais en mieux.
Catherine Cusset nous bluffe quand arrive la révélation du nom de l'auteur – inattendu, disons-le ! Toutefois, c'est tellement énorme que je n'ai pas su quoi penser du dénouement, que je n'ai trouvé ni crédible, ni romantique, ni rien en fait. J'ai dû aller relire certains passages pour être sûre que je n'avais rien loupé (ça, ce n'est pas trop bon signe quand même !), pour finir par conclure : « Ah oui ? Ah bon … ».
Bref, c'est bien écrit, bien construit mais tout du long j'ai résisté.
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Jane reçoit un jour une enveloppe marron dans lequel elle trouve un manuscrit. Au fil des pages, elle voit se dérouler sa vie sentimentale et passe en revue les personnes qui auraient pu avoir eu connaissance de tel ou tel évènement. Or, certains évènements sont intimes et n'ont été vécus qu'à deux, mais pas toujours avec la même personne. On suit aussi son parcours professionnel de prof de fac aux Etats-Unis, un univers dans lequel il faut continuellement se battre pour garder sa place et la meilleure façon de garder cette place justement, c'est de publier un essai. Or, son essai sur Flaubert ne semble intéresser aucun éditeur.

J'ai aimé le titre et son lien à l'histoire car régulièrement, quelqu'un dans la vie de Jane lui dit "Ton problème, c'est...". Et j'ai aussi beaucoup aimé ce personnage de femme qui se cherche et qui se rend compte qu'elle doit retisser des liens autour d'elle:

On perdait ses liens avec sa famille et ses amis à force de ne pas les voir. Toute relation, et pas seulement l'amour, demandait du temps et des efforts.

Mais j'ai trouvé que ce roman comportait des longueurs et la manière dont finalement Jane se sent liée à celui qui l'a persecutée m'a profondément déplu. J'avais préféré Un brillant avenir.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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J'ai trouvé ce roman vraiment génial!

Il n'y a pas de temps mort. Tout est nécessaire au suspens de l'histoire.

De plus, le livre est savamment construit: juste quand on commence à se laisser porter par l'histoire, on nous rappelle à l'intrigue, on se re questionne sur l'auteur du manuscrit envoyé à Jane.

Et puis, j'ai beaucoup aimé que l'héroïne soit très humaine, on peut toutes (même peut-être tous, je n'en sais rien) se retrouver à un moment ou à un autre en Jane, que ce soit du point de vue du caractère du personnage ou dans son histoire.

Enfin, il y a du suspens jusqu'aux dernières pages, on ne découvre pas l'auteur du manuscrit avant, on ne peut même pas se douter de son identité.

J'ai aussi beaucoup aimé toutes les références à la littérature française, aux "grands classiques", ce qui me donne encore plus envie de me lancer dans ce genre de lectures

En un mot: EXCELLENT!!!
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Encore un roman universitaire, direz-vous
Spécialité Anglo-saxonne en général, mais issu d'une plume française et néanmoins sans fausse note. Il est vrai que cette Française a une expérience directe de l'Université Américaine où elle a enseigné. de ce point de vue, le roman est d'autant plus réussi qu'elle va jusqu'à mettre dans la bouche de ses personnages quelques clichés américains sur la France.
Et l'histoire ?
Le schéma est diabolique : une mise en abîme très habile, où l'héroïne reçoit un roman racontant l'histoire de sa vie, elle se met à le lire et sa lecture est entrecoupé par le récit qu'elle fait de sa propre version des évènements.
Parallèlement, elle cherche le "coupable" parmi ses relations qui on pu connaître les faits, personnellement ou par les confidences qu'elle ou d'autres ont pu leur faire
La vie privée de Jane? Je ne la raconterai pas ici, disons simplement qu'elle est compliquée et que j'ai parfois eu l'impression de lire"Bridget Jones à l'Université". Non, là je suis méchant. Parce que ce n'est pas un roman de gare, ni de la romance ni du MxM, (mes excuses à Bridget et à ses fans), c'est très écrit, c'est de la vraie littérature.
Quant à Jane, ah la pauvre Jane! Certains lecteurs ne l'aiment pas beaucoup ( Garce, imbécile, superficielle, et que sais-je encore)
Je ne suis pas de cette avis. D'abord parce que je suis incapable de lire un roman sans aimer le personnage principal, ou le narrateur, qui a presque toujours quelque chose pour le sauver, allant parfois jusqu'à tomber amoureux de l'héroïne . Ah ma pauvre Bovary...
Voyez aussi ces historiens qui dans la biographie de tel personnage, se prennent d'affection pour lui et concluent que, tout compte fait, Tibère était un type bien. Là je m'égare, c'est là mon moindre défaut.
Donc oui, Jane, je l'aime bien ! N'oubliez pas que le roman est écrit par quelqu'un qui ne l'aime pas du tout et ne lui veut pas de bien
Et les autres personnages sont-ils si irréprochables à son égard ?
Comme nous tous, elle fait ce qu'elle peut. Comme dit Aragon : "et moi, pour la juger, qui suis-je ?)
Encore un mot :. J'ai été surpris que certains soient choqués par les scènes de sexe..De nos jours, hélas, on voit et on lit tellement de chose bien pires
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Roman à la facture démodée, qui a été écrit en 1999 mais qu'on jurerait post soixante-huitard : d'ailleurs il l'est ! Il n'y est question que du milieu universitaire et du pouvoir de séduction des vieux rhinocéros sur leurs étudiantes, d'amours presque adolescentes d'adultes de trente ans (mais il est bien connu que quand on reste dans un cadre éducatif, on a du mal à mûrir, ce qui n'est pas plus mal au fond...)

Mais là tout a beaucoup trop vieilli. On se croirait dans du Philip Roth en moins bien, et je n'aime pas Philippe Roth pour les mêmes raisons : cocoricos des vieux rhinocéros et nombrilisme.

J'avais lu "Le problème avec Jane" quand il est sorti et il m'avait beaucoup plu. Il ne supporte pas une deuxième lecture vingt ans plus tard. Trop connoté. J'abandonne à la page 100.
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Génial, à la fois émouvant et qui se lit comme un roman policier! Un vrai coup de coeur! Un de mes livres préféré!
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