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Citations sur La nuit, j'écrirai des soleils (266)

Nous aussi, nous devons écrire, tracer des mots sur un papier pour supporter la perte d'un être aimé.
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Ce n'est pas l'acte d'écrire qui a un effet créatif, c'est l'élaboration permise à l'occasion de l'écriture.
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IL faut que la langage soit énigmatique afin de laisser place à l'interprétation.Un langage précis ne serait que désignation , signal de chose, sans vie émotionnelle, sans vibration, juste une information pour déclencher la réponse. Il faut une illusion , un agencement de saynètes verbales pour donner vie au plaisir s'inventer.
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Lire ou ne pas lire témoigne de deux styles existentiels différents : la littérature ouvre sur l'exploration, le rêve, les utopies heureuses et parfois dangereuses. Alors que les non-lecteurs se contentent du bien-être immédiat dont la jouissance brève empêche de donner un sens à sa vie.
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Mais quand on aime douter, discuter et vérifier, on se laisse moins prendre par l'ouragan des slogans et des récits totalitaires.
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LES VOYOUS LITTÉRAIRES

Personne ne s'étonne de l'engouement culturel pour les voyous littéraires. Nous sommes tellement fascinés par les marginaux talentueux que nous les mettons dans les programmes scolaires. On demande à nos enfants
d'apprendre de belles poésies de l'assassin François Villon , ou d'un vulgaire trafiquant d'armes nommé Arthur Rimbaud , de Verlaine emprisonné pour coups et blessures, du voleur Jean Genest ou du mythomane Romain Gary, sans compter les films passionnants qui donnent le beau rôle à des bandits brutaux ou à des escrots séduisants.
Comment expliquer le charme des délinquants ?
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Comment serait le monde, si nous n'avions pas de mots pour le voir ? Dès que nous devenons capables de faire un récit, nous quittons le monde perçu pour habiter un monde parlé et éprouvé les sentiments provoqués par ces représentations. .
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La grande Simone Veil, invitée à poser une première pierre, manie la truelle et tasse le ciment comme une maçonne. Quand un officiel s'étonne de son habileté, Simone la ministre, avec son beau tailleur Chanel, répond en souriant: " J'ai appris à faire ça pendant ma déportation". Au moment où elle a prononcé cette phrase, en évoquant Auschwitz, Simone a certainement ressenti le bonheur de la liberté et peut-être aussi le plaisir d'épater un homme bien élevé. (p. 84)
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Le psychiatre Wilson demanda à quelques soldats traumatisés des tranchées d'écrire une petite histoire de leur vécu. Certains ont refusé. Quelques mois plus tard, ils souffraient encore de l'horreur des tranchées, alors que le groupe des soldats romanciers avaient adouci la connotation affective des images d'horreur.
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Quand la vie ne revient pas, on dit que c'est un désastre, une étoile vient de s'éteindre. Mais quand la vie reprend après un événement déchirant, un autre équilibre se met en place qu'on appelle résilience.
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