Les lendemains

J'ai lu que Mélissa Da Costa, à l'occasion de son dernier roman, La doublure, avait décidé de sortir de l'étiquette « feel good » et d'écrire un roman plus noir. Dans Les lendemains, clairement, on est encore dans du feel good pur et dur ! le double deuil d'Amande, son isolement, les nouvelles rencontres, la renaissance… Tout est assez prévisible, les ficelles sont connues, mais ça n'enlève rien à la qualité du roman, qui ne manque tout de même pas de détails originaux ! Je me suis laissée emporter par l'écriture de Mélissa Da Costa et j'ai lu son roman d'une traite. L'émotion était au rendez-vous, exactement ce qu'on attend d'un tel roman. Avec en plus sans doute les références à la nature, déjà très présentes dans Tout le bleu du ciel, et qui donnent envie d'avoir nous aussi une vieille maison en Auvergne et un jardin fleuri…

Il y a du tragique et de la légèreté à la fois. Pas de pathos ni de sentimentalisme. Mélissa Da Costa prend le lecteur par la main, lentement, doucement, délicatement, et le guide vers les bienfaits de la résilience, vers la valeur simple des choses... le contact de la terre... la présence d'un chat, qui participent à la renaissance d'Amande.
Une belle leçon de vie, empreinte de bienveillance et de résilience. Profond, émouvant, touchant. J'ai beaucoup aimé. Merci à l'auteure.

Après avoir abandonné la lecture de son premier roman, celui-ci était dans ma PAL et je me suis dis pourquoi pas. Après tout, je ne suis plus à un abandon près.

Non pas que, mais j'ai eu un doute après les premières pages assez laborieuses qui m'ont fait me poser la question du si ce n'était pas reparti pour un tour.
Et au final, quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai commencé à réellement accrocher à ce livre et à ses personnages.

J'ai enchaîné les pages, chapitres avec frénésie.
J'ai donc passé une nuit blanche aux côtés de Amande, Benji, Lucie et ses carnets, Mika, Julie, Richard, Anne, etc.

J'ai été très émue sur certains passages, des émotions fortes m'ont traversé tout le long de ma lecture. Quelle mélancolie ! Quelle force ! J'ai ri aussi, douté, eu quelques appréhensions et, au final, j'ai été très touchée et bouleversée. C'est le coeur serré que je referme ce roman.

C'est donc un réel et gros coup de coeur pour ces personnages et cette histoire !

Ma crainte maintenant : cette peur grandissante d'être déçue de son troisième romans "Je revenais des autres" ... (du coup j'hésite à me le procurer 😂)

Coup de coeur absolu pour ce livre inoubliable: à l'image de sa couverture, ce roman est lumineux! Il fait parti de ceux qu'il faut absolument lire un jour ou l'autre, parce qu'il fait du bien, qu'il donne de l'espoir et foi en la nature humaine. Attirée par le sujet et le succès de ce livre, je me suis lancée, voilà : bien m'en a pris!

Amande est une jeune trentenaire que la vie n'a pas épargnée. Elle avait tout et la promesse d'un bel avenir jusqu'à ce que l'inimaginable fasse chavirer son existence. Ce que vit Amande est un des pires évènements que l'on puisse connaître. Lorsque celui-ci arrive, si brutalement, le choc est insupportable. Nous même lecteurs en ressentons l'écho, prisonniers de ces pages violentes et impitoyables.

Après avoir perdu ce qu'elle avait de plus précieux, Amande s'isole, trouve refuge dans une maison isolée en Auvergne. Elle y vit recluse, ne veut pas voir le soleil, ni sentir la chaleur de l'été. Peut-être pense t-elle à ce moment là qu'elle ne parviendra jamais à se reconstruire, ou qu'il lui faudra beaucoup trop de temps. de quelle façon pourrait-elle retrouver goût à la vie? Elle n'en a pas la moindre idée: dans le silence et l'obscurité de cette vieille maison, elle préfère oublier que d'autres existent. Les journées s'étirent, lourdes et douloureuses, jusqu'à ce qu'en fouillant les affaires de l'ancienne propriétaire décédée, Amande découvre des calendriers horticoles sur lesquelles sont annotées les tâches à accomplir au jardin… Amande s'en inspire pour redonner vie au potager abandonné. Etape par étape, elle suit les indications données et au rythme des saisons, reprend progressivement des forces pour surmonter le chagrin. Ce petit jardin devient l'occasion de rencontres, de liens qui se renforcent ou se tissent, de tendresse, d'amitiés et d'échanges intergénérationnels touchants.

Au gré des inspirations puisées au contact de la nature, suivant son instinct, Amande trouve le chemin de la résilience, avec un courage et une force exemplaire. Bien sûr elle a la chance d'avoir une belle famille en or, de rencontrer une véritable amie, d'être épaulée par des personnes respectueuses de son rythme et de ses choix mais les sujets évoqués sont traités avec une justesse remarquable. Ce roman est une ode à la nature, au partage et à la vie. A lire et à partager sans aucune modération!


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Ayant eu un coup de coeur pour le bleu du ciel il y a quelques mois, Les lendemains faisait partie des romans que j'avais très envie de lire. Une fois de plus, la plume de Mélissa Da Costa m'a emportée et touchée et plus profond de mon coeur.

Amande perd l'essentiel de sa vie en quelques heures. Anéantie, elle décide de quitter Lyon pour trouver refuge dans une maison isolée en Auvergne. Désormais, seuls le silence et le noir règnent dans le coeur de la jeune femme : Amande s'isole des autres et ne veut plus voir le soleil. Mais un jour, un papillon entre par une fenêtre qu'Amande n'a pas refermé à temps. Un chat apparaît de plus en plus souvent dans son jardin. La fille de l'ancienne propriétaire de la maison fait quelques apparitions. Et progressivement, une nouvelle lueur naît dans le coeur d'Amande. Elle va tenter de retrouver pied en s'accrochant à chaque petit moment de plaisir. Un long voyage commence…

Je me suis profondément attachée à cette jeune femme qui traverse l'inimaginable. Son histoire bouleversante m'a emportée avec elle, dans cette maison auvergnate. J'ai rarement été impliquée émotionnellement dans une histoire comme ce fut le cas ici. J'avais l'impression de vivre aux côtés d'Amande, de connaître sa descente aux enfers puis, de renouer avec la vie. L'autrice transmet magistralement les émotions grâce à sa plume douce et sincère.

L'intrigue est finalement simple : on suit la descente aux enfers d'Amande et son combat pour ne pas perdre définitivement pied. Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est que Mélissa Da Costa ne cache rien de la peine d'Amande. Rien n'est enjolivé, on a la vérité sous nos yeux. Une vérité qui nous montre qu'il faut laisser le temps au temps et s'écouter car personne ne sait mieux que nous ce dont nous avons besoin. Par ailleurs, l'autrice fait la part belle à la nature et à ses multiples pouvoirs. La nature comme reflet de notre intérieur et source de bonheur.

Le roman nous pousse à nous interroger sur les choses qui comptent réellement dans notre vie, ça m'a énormément inspirée surtout en ce moment, où je me pose beaucoup de questions sur mes vrais souhaits. Les lendemains est donc un grand coup de coeur, je suis triste d'avoir quitté Amande et tous ses proches. Un bijou d'humanité, de résilience et d'inspiration.
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L'histoire : après avoir perdu son mari et son bébé, Amande prend un congé sans solde et va se réfugier dans une vieille maison isolée qui n'avait pas été habitée depuis des années. Elle y découvre les agendas anotés par l'ancienne propriétaire (mère désormais décédée de la proprétaire actuelle). Petit à petit, cette maison et ces anotations vont l'aider à refaire surface.



Mon avis : on commence le livre par une plongée brutale dans un pathos complet. On est un peu sonné, et comme Amande, on se demande sérieusement si on a envie de continuer (elle sa vie, nous le livre). Et puis on s'accroche, et on fait bien parce qu'on va assister à une renaissance, pas à pas, tout doucement, et on va immanquablement se laisser gagner. On comprend son besoin d'enfermement, d'obscurité, de temps et encore de temps. Et puis doucement, on sort le bout du nez avec elle, et rapidement, on a très envie, nous aussi, de faire du jardinage, de planter, de voir croître la nature, d'oser malgré notre manque de connaissance, et puis de planter un amélanchier tiens, aussi !

Un livre tout de douceur, enveloppant comme une couverture moelleuse dans laquelle on s'enroulerait pour s'installer dans un vieux fauteuil au parfum typique de ces vieilles maisons soignées qui sont restées fermées longtemps. Une écriture douce et fluide, des personnages majoritairement bienveillants hyper attachants, la volonté farouche de s'écouter, de ne pas se brusquer plus que nécessaire, des émotions en pagaille, du sacré qui se réinvente, le temps qui passe en paix, et puis le jardin. LE JARDIN.

En bref : le récit d'une renaissance incroyablement contagieuse. J'ai adoré !
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Amande est une jeune femme, à peine 30 ans, épanouie, heureuse. Elle vit avec Benjamin dont elle attend une petite fille qui va s'appeler Manon. Un bonheur simple et tranquille, avec un mariage rapide, loufoque, pendant la grossesse, parce qu'Amande voulait former une vraie famille avec un nom en commun.
Le soir de la fête de la musique, Benjamin prend sa moto pour rapidement dépanner les jeunes de la MJC où il travaille. Il ne reviendra jamais, percuté à mort par un camion. Amande, sous le choc, accouche de sa petite Manon qui ne survit pas. L'enfer s'ouvre sous les pieds de la jeune femme.
Ce roman est le récit de sa chute puis sa convalescence, dans une petite maison qu'elle loue sur un coup de tête, dans la campagne. Elle a besoin de s'isoler, de rester dans le noir, seule, sans bruit, sans lumière, dans une bulle de tristesse et de noirceur. Jusqu'à ce qu'elle découvre les anciens calendriers de l'ancienne propriétaire de la maison. Presque chaque jour, elle y annotait ses petits trucs pour s'occuper de son jardin. Amande la citadine va essayer, à son tour, de faire vivre son jardin. Au fur et à mesure, elle va aussi se rouvrir au monde, à ses beaux-parents, la fille de la propriétaire qui deviendra une amie, le chat gris qui squatte chez elle, les jeunes de la MJC.

Ce récit se déroule sur une année complète. Dit comme ça, ça peut faire penser que le livre est "cucul la praline", niais, à l'eau de rose, ou plein de pathos. Il n'en est rien. Il est juste question d'émotion, et il m'a fait verser des larmes, surtout à la fin. Un bel hymne à la nature et à la vie.
Je mets juste un tout petit bémol car certaines choses ont manqué de réalisme selon moi: le fait que quand un bébé nait sans vie, l'hôpital l'incinère, c'est faux, heureusement. Et puis, une maman qui parle de sa fille, née certes prématurément mais quand même à plus de 7 mois de grossesse, en disant "foetus", j'avoue que cela m'a choquée. Mais bon, ça c'est moi. Il n'en reste pas moins que c'est un très beau roman qui donne envie de suivre cette autrice.

En commençant ce roman, je ne m'attendais pas à avoir un coup de coeur , les lendemains de Mélissa da Costa est le premier livre que je lis de cette auteure.
Un beau livre sur la résilience. On suit le parcours d'Amande, qui perd à la fois son mari et le bébé à naitre un jour d'été. On vit son chagrin et le chemin qu'elle fait pour pour retrouver goût a la vie après ces terribles événements, son isolement dans une maison de campagne en Auvergne. Puis avec la découverte des calendriers annotés de la précédente propriétaire de la maison, sa reprise en main grace à son jardin et à la nature.
C'est très bien écrit, ça se lit vite et c'est rempli d'émotions !
Je n'ai qu'une envie maintenant c'est de lire ses autres romans !

Une belle leçon de vie. Ce roman nous rappelle que malgré les moments de tristesse, de doute de deuil, la vie continue et mérite d'être célébrée. Un roman bouleversant et touchant dès les premières pages. Un retour à la terre et un hymne à la nature. Magnifique ❤️

C'est dur, ça fait mal, ça blesse, ça heurte, ça respire, ça pleure, ça ressent, ça accepte et puis ça commence à guerrir...
J'ai vécu un tourbillon d'émotions qui tantôt me conseillait d'abandonner cette lecture complètement ou qui me susurait de mettre de côté ce roman pour quelques jours.
L'histoire d'Amande nous rappelle ce qu'il y a de précieux dans la vie. Face au deuil, le chemin n'est jamais tracé, il est douloureux, long et personnel. Perdre la raison est parfois la meilleure façon de survivre !
J'ai adoré l'écriture : simple, discrète, respectueuse, empreinte d'amour et de sagesse. J'ai apprécié le parti pris de l'autrice de ne pas sombrer dans le voyeurisme et de respecter une certaine pudeur. J'ai adoré que l'autrice permette à Amande de prendre son temps, un temps pour chaque étape.
Une très belle histoire, émouvante que je recommande vivement !