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3,9

sur 2114 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Première découverte de Damasio. Dystopie? Science fiction? Finalement, est ce qu'on est réellement si loin de l'univers que nous décrit Damasio?

Les villes sont privatisées et divisées en secteurs, accessibles ou non selon le "forfait citoyen" auquel vous avez les moyens de souscrire. Un quotidien hyperconnecté, complètement pollué par les publicités ultra personnalisées, parce que le produit: c'est vous!

Et c'est dans cet univers où l'espace privé n'existe plus, que se cachent les furtifs, présence animale? humaine? végétale? qui vit dans nos angles morts.
Une branche de l'armée tente de les étudier. La dessus, sans vraiment croire à leur existence, le gouvernement est hautement intéressé par le matériel technologique de pointe développé par l'armée dans la chasse aux furtifs.

Toute l'histoire s'articule autours d'un couple magnifique, d'une quarantaine d'année dont la fille de 4 ans a disparue. Déchirés depuis le deuil, ils vont se jeter à corps perdus dans cette quête dès les premières lueurs d'un nouvel espoir. Leur histoire est absolument bouleversante, chaque berceuse, chaque dialogue entre eux est une poésie en soi.

L'écriture et les néologismes de l'auteur passent crème! Il faut s'y plonger sans craint et se laisse emporter dans cet univers linguistique fascinant qui évolue au fil de la lecture et au fil des personnages!

Une bouffée d'oxygène et d'espoir, pour privilégier le lien humain. Déconnectez-vous! Lisez! Vivez!
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Nous sommes dans le monde de nos enfants. Celui d'après-demain. Là où on peut déjà toucher la dystopie du doigt. C'est frappant à la lecture de ce presque roman d'anticipation, ça pourrait déjà être nous. Il y a un côté glaçant et un côté Cassandre à voir ce qui se profile, à le dénoncer même, mais, un bout à en être l'instigateur.
D'aucuns appelaient ça la servitude volontaire. Il y a fort longtemps La Boétie a exploré ce phénomène d'obéissance volontaire à un pouvoir oppressif. Dans les furtifs, un échelon a été franchi. Cela a été relevé dans certaines critiques du livre, le pouvoir est maintenu dans une trame horizontale, chacun voit tout le monde, tout le monde note chacun, en tous cas, la surveillance par la technologie atteint un point où chaque individu est le flic et le bourreau de son voisin.
C'est le coeur de l'intrigue. Dans un pays (la France) dans lequel les villes (devenues des conforteresses) ont été libérées (lire, libéralisées), évolue un petit groupe d'Etat appartenant à une section secrète de ce qui reste de l'armée afin de chasser les Furtifs. Les furtifs, ce sont des organismes tellement rapides qu'ils échappent à la vision humaine. Et bien leur en prend, car s'ils sont avués par un oeil humain, alors ils meurent en se figeant. Autour de ce pitch se tricote un questionnement philosophico-politique très bien construit et très intéressant, pour dire qu'il est un rejeton per- et post-COVID.
Le petit groupe que nous suivons tout au long du livre est très hétéroclite et chacun/chacune a ses particularités. Je ne veux pas détailler d'abord parce que d'autres l'ont fait et aussi parce que j'étais vierge de l'écriture de Damasio que je découvre ici : il a construit un monde incroyable où le signe se mue en son et le tout dans le silence de la voix qu'on a dans la tête en lisant. C'est superbe, tout à fait digne d'une gageure de l'Oulipo. Mais la création ne s'arrête pas là, et si au tout début était le Verbe, alors Damasio possède certainement quelques attributs divins dans sa manipulation du discours (je vous laisse découvrir les vendiants de cette société carcélibérale, le gang anarchitecte, les terraristes qui constituent la majorité des 1/g …)
Le roman est vraiment très riche de très nombreuses références, allusions et clins d'oeil que j'ai essayé de relever tout au long de ma lecture : Kaamelott (débarouler), Houellebecq (la possibilité d'une île), Nietzsche (humain trop humain), Debord (la société du spectacle), et encore d'autres qui m'ont sûrement échappé.
Un très beau moment de poésie au sens étymologique du terme.
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Attention chef d'oeuvre !

Bon oui… il y a déjà 292 critiques de ce livre. Et alors ? J'ai déjà du batailler pour ne pas ajouter des citations aux 325 déjà collectées ; à chaque page ou presque, une phrase, un paragraphe, me semblait digne d'intérêt, que ce soit par sa profondeur, sa subversion ou tout simplement sa beauté poétique. Alors je ne résiste pas au plaisir de partager mon bonheur et un peu ma tristesse à devoir quitter ces furtifs après 16 jours de cohabitation.

Une fois encore, Damasio m'a embarquée, m'a retournée de fond en comble, m'a émue, m'a emplie d'énergie pure et m'a fait me sentir plus vivante et plus intelligente, page après page.
C'est chaque fois ce même émerveillement de plonger dans un univers qui pourrait être le nôtre et d'en voir émerger le beau au milieu de l'ordure. Parce que c'est ce qui se passe ici : au milieu d'un monde ultra-tech, individualiste et capitaliste à outrance - un peu ce que nos pires cauchemars nous prédisent - jaillit une forme de vie jusque là inconnue : les furtifs. Cette forme de vie insaisissable et indomptable, protéiforme et changeante, ne serait ce pas finalement la pulsion vitale qui soudre en chacun, ce besoin des autres, du bon, du beau et de la nature ?
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Ce livre est incroyable, j'ai tout tout aimé: l'histoire, le style, l'écriture, la typographie qui a son rôle... J'ai fait un voyage incroyable, j'ai été bouleversée, touchée au plus profond de moi-même. C'est un Grand livre, très riche, puissant.
L'auteur est aussi musicien et il réussi par magie à ce que le lecteur entende des sons!
je le relirai encore et encore, c'est sûr!
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Comme après avoir lu la horde de contrevent, je ressort de cette lecture avec un réel plaisir, une sensation d' intensité que peu d'auteurs me procurent, mais également avec cette phrase en tête " ne lit pas du damasio qui veut : cela se merite"
Ici, nous partons à la chasse aux furtifs, ces étranges animaux des angles morts, incisiblent à l'oeil nu pour le commun des mortels, et en même temps le fait de les voir leur est fatal.
En même temps nous plongeons dans une société futuriste, société de l'hyper consommation, vision pas vraiment folle vue la tournure de la société actuelle qui amène à réfléchir.
Un beau moment de lecture donc....
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Ça y est, je suis venue à bout de ce beau pavé de 929 pages ! Et ça m'a plu ! J'avoue que je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman « Les furtifs » offert à Noël dernier par mon filleul. Je ne connaissais ni l'auteur, ni ce roman, ni son super best-seller « La Horde du Contrevent ». Mais franchement bien choisi car j'ai énormément aimé. Les premières pages sont étranges mais une fois rentrée dans l'histoire, j'ai été happée et j'ai tourné les pages avidement pour en apprendre plus sur les furtifs et savoir comment tout cela allait se terminer. Quand je dis que les premières pages sont étranges…. Je m'exprime mal car en fait ce sont toutes les pages qui sont étranges. L'histoire est étrange. Les mots sont étranges. La calligraphie est étrange (les personnages principaux ont leurs propres signes pour qu'on les reconnaisse au fil de la lecture… Par exemple : ··Pour Lorca - ))) Pour Saskia etc. J'ai bien aimé ces petits signes de reconnaissance laissés par l'auteur !). Les furtifs sont étranges. le monde est devenu étrange. Bref, tout est étrange. Bizarre, biscornu, insolite, curieux sont les maîtres-mots de ce livre. Mais c'est surtout passionnant, émouvant et instructif. Oui instructif sur la nature humaine, sur un avenir qui pourrait se réaliser et qui n'est vraiment pas le meilleur à nous souhaiter. Car ce récit se déroule dans un avenir proche, en 2041. La société est hyper connectée et pratiquement tout est sous contrôle. Plus rien n'est du domaine de l'intime. Les villes ont été rachetées par des entreprises qui n'ont qu'un seul but comme toujours : le profit. L'histoire de ce roman se déroule essentiellement dans la ville d'Orange, en Provence, qui a été rachetée, ça ne s'invente pas, par la société de communication Orange (du coup, la société n'a même pas eu à débourser un centime pour racheter le nom ! Il n'y a pas de petit profit). Tout est connecté, les rues, les parcs, les immeubles, les commerces, les services dits publics… et bien sûr les humains. Suivant votre abonnement et surtout vos moyens (standard, premium ou privilège ou encore pire sans bague), vous pouvez ou non passer dans certaines rues, entrer ou non dans un commerce, un parc pour jouer avec vos enfants etc. Dans ce monde absolument angoissant, vous êtes continuellement surveillés via votre bague et sollicités de toutes parts par des publicités, des injonctions ou plus sournoisement par votre MOA (my own assistant… votre assistant personnel en français). Mais avouons-le, la plupart des gens sont heureux dans ce monde ultra connecté qui n'a plus grand-chose à voir avec la réalité et où la technologie pense pour eux. Dans cette société complètement corsetée, des personnes se révoltent malgré tout, tentent de résister et de changer les choses, de retrouver une certaine liberté. Sahar, proferrante, comprenez « professeur errante » qui enseigne dans les rues aux enfants rejetés de l'Education Nationale et son mari Lorca, sociologue communard qui sur le terrain aide les communautés à s'autogérer en dehors du système, font partie de ces humanistes qui veulent faire bouger les choses. Cela jusqu'à la disparition de leur petite fille de quatre ans, Tishka, il y a deux ans. Chacun a vécu sa disparition différemment. Sahar a tenté de faire son deuil tandis que Lorca, lui, croit de toute son âme que sa fille est vivante, sans doute partie avec les furtifs, ces êtres invisibles et toujours en mouvement que la plupart des gens estiment n'être qu'une légende urbaine. le couple a explosé, ils se sont quittés. Et tandis que Sahar essaie d'accepter son deuil avec l'aide d'un psychologue, Lorca, lui, a intégré un service bien spécifique de l'armée, le Récif, qui étudie et chasse les furtifs. Il espère ainsi mieux comprendre les fifs comme ils les appellent et peut-être retrouver sa fille. Lorca rejoint la meute de Agüero, Ner et Saskia sous la houlette bienveillante mais néanmoins directive de l'amiral Arshavin. Commence alors une aventure incroyable et difficile dans le monde des furtifs, mais aussi de toute une panoplie de groupes de personnes tentant de redonner de l'humanité et de l'entraide à ce monde devenu fou et égocentrique. Ces communautés cherchent à redonner du sens à la vie dans le respect le plus total du vivant. Je ne peux pas et je ne veux pas aller plus avant dans l'histoire. C'est à vous de le découvrir en lisant ce très beau livre plein d'humanisme, d'amour et d'amitié. Et d'utopie aussi, un peu… mais ne dit-on pas que l'espoir fait vivre ? J'adhère à cette utopie bienveillante. J'ai été particulièrement touchée voire bouleversée par l'amour que Lorca porte à sa fille Tishka (une sacrée petite bonne femme pleine de vie, d'amour et d'humour très attachante elle-aussi). Amour inconditionnel. Sa mère Sahar aussi bien sûr aime Tishka, mais j'ai eu plus de mal avec ce personnage que j'ai tout de même fini par apprécier à la fin du livre. Mais Lorca est vraiment le personnage le plus émouvant. J'ai bien aimé aussi Saskia et Agüero, un duo fort sympathique. En parlant de Saskia (musicienne et spécialiste des sons), il est à noter que la musique a une très grande importance dans le récit ainsi que le dessin avec les céliglyphes des fifs. Ce roman est dense, complexe, intelligent et forme un tout incroyable ! Je ne suis pas prête d'oublier ce roman qui me tourne dans la tête depuis que je l'ai terminé. Cela me donne évidemment envie de découvrir « La Horde du Contrevent »… Mais laissons passer un peu de temps, le temps de digérer celui-ci ! Un petit conseil : Osez vous plonger dans ce pavé étonnant !
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Pour moi Damasio s'est dépassé avec les Furtifs, j'avais adoré j'la horde du contrevent mais la j'ai été touché à pleine balle, ça m'a pris les tripes.

C'est de la science fiction qui fait rêver, qui donne envie de faire partie de la revolucíon, du changement dont notre société a fondamentalement besoin; Qui ouvre la porte à des millions de possibles, de probables, de prossibles en prose.
C'est s'autoriser à rêver, à imaginer l'impossible et redessiner le réel.
C'est une révolte et une poésie, un élan de colère dans une boule d'amour, c'est écrit avec brio à tel point que de nombreux moment m'ont mis les larmes aux yeux.

C'est pour moi un roman très important à mettre dans toutes les mains des plus jeunes
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Le troisième roman de Damasio, grand prix de l'Imaginaire et on comprends pourquoi !

Résumé : Nous suivons Locca et ses amis, dans un monde où tous vivent connectés en permanence à une Intelligence Artificielle dans un cocon de technologie. Ils sont chasseurs de Furtifs, ces êtres fabuleux, invisibles, capables de s'hybrider avec ce qu'ils trouvent sur leurs chemins. La fille de Loca a disparue .. Est-elle partie rejoindre les Furtifs comme le pense son père ?

Avis : Je préfère la Horde du Contrevent mais on retrouve le style si caractéristique de Damasio, empli de figure de style, de poésie, de sons et de mots inventés. Comme pour la Horde chaque personnage a un signe de ponctuation pour identifier sa narration; comme pour la Horde la typographie du roman devient partie intégrante de l'histoire.

Le livre est dense : 929 pages. Vers le milieu, j'ai ressenti un flottement : on a compris les enjeux, le contexte, l'univers et les personnages commencent à être familiers. A ce moment, le développement anticapitaliste prends beaucoup plus d'ampleur et ces passage m'ont un peu lassée.
Un bon moment a malgré tout avec un plaisir certain à retrouver un roman "qui se mérite", dont les mots ne coulent pas de source et où le scénario n'est pas toujours linaire et simple à suivre. Au dela du message anti-capitaliste et anti-transhumanisme, un vrai coup de coeur pour la société décrite avec les "vendiants", l'anneau unique pour les gouverner tous, Orange et Paris-LVMH, NestLyon et tout ce futur qui semble dangereusement se rapprocher.
Pour lecteurs aguerris cependant
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Une expérience de lecture incroyable

Alain Damasio au sommet de son art : la lecture devient une expérience presque sensorielle tellement le jeu graphique prend une part importante dans le récit
On y trouve tous les sujets qui lui sont chers : la part grandissante des technologies dans nos vies, comment elles nous aliènent et de belles idées pour tenter de nous rapprocher du vivant et sortir de ce "techno-cocon"
De la très belle SF pleine de poésie !
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S'il m'a fallu du temps avant d'écrire quelque mot que ce soit à propos des Furtifs, ce roman qui a ingéré ces êtres métabolisant tout ce qu'ils touchent, frôlent ou traversent, c'est parce que j'ai dû attendre de me réveiller moi-même d'une longue digestion, mon organisme à moi si difficilement remis d'une réaction chimique sismique en mon for intérieur : quand le ventre et la tête sont touchés, la convalescence peut durer. Surtout, ne vous méprenez pas, je ne parle pas là d'un livre immangeable, non, non, je parle d'un livre nourricier, si calorique qu'il m'a été impossible de lire après pendant quelques semaines, mon appétit était devenu gourmet. Vous tenez entre vos mains le livre nutritif par excellence : celui qui enrobera la moindre de vos papilles de toutes les saveurs, des plus acides aux plus sucrées, sans oublier l'amertume si rancunière, à travers des personnages hauts en couleurs que vous adorerez détester et que vous détesterez adorer ; celui qui restera coincé en travers de votre gorge quand les mots se feront ardus et abondants, mais, jamais gavés, plutôt même en manque, vous finirez par en redemander ; celui qui échauffera votre sang, pulsera dans votre corps, et fera taper votre palpitant à un point que vous ne soupçonniez même pas si ce n'est en imaginant ce à quoi pourrait bien ressembler le dernier souffle ; celui qui attisera tous vos nerfs et électrisera vos neurones à faire rager vos valeurs et rougir votre humanité. Bref, ce roman est un être vivant habillé de lettres et de pensées qui se complaît à habiter votre enveloppe charnelle et à coloniser votre matière grise…
Ce qu'Alain Damasio fait en écrivant un tel livre, cela se nomme magie : il fait virevolter tous ses personnages au-dessus de son génie avec sa baguette-plume et fait naître la parole en eux avec l'invention de signes diacritiques spécifiques à chacun d'entre eux qui nous guident, à nous devenus lecteurs-enchanteurs, dans ce grimoire qu'est leur esprit pensant et sentant, et agissent sur nous comme des pointes de lumières jetées par l'auteur-mage. Chaque narrateur à tour de rôle nous lance à la face son verbe performatif et nous voilà actant et éructant avec lui pour débusquer les Furtifs si bien dissimulés dans les angles morts de notre monde que l'auteur nous donne alors parfaitement à voir dans ses moindres méandres et nuances, en survie au milieu de ses plus grandes aberrations politiques et écologiques… Les chapitres se closent avec nos coeurs en miettes et notre réflexion en vrille, éreintés que nous sommes de notre course effrénée avec Lorca et Sahar, à la recherche de leur fille furtive Tishka, pendus et pendants aux lèvres de tous les autres, de Saskia à Agüero, quand il faut bien se quereller un peu pour avoir la fougue de reprendre au chapitre suivant ce marathon alphabétique qui crée page après page notre mythologie moderne et nous avec...
Que les amateurs de Damasio soient ravitaillés : une bande son de lectures audio de la traque des Furtifs, mises en musique par Yan Péchin, permet de laisser sonner les échos de tous ces personnages qu'on ne veut pas quitter et avec qui on peut enfin se métaboliser un peu. Je traduirai le titre de cette playlist à l'impératif pour vous : « Entrez dans la couleur » ! Et laissez-vous émerveiller par cette teinte si vive qu'elle semble hallucinée, cette teinte colorant chaque personnage céramifié dans ce livre au premier regard que nous posons sur lui : comme la fleur éclatante qu'une plante grasse presque archaïque laisse éclore, ce livre déflore la littérature et révèle du monde toutes les couleurs qu'il enferme encore parce qu'on ne sait pas le regarder…
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