Un train à prendre, peur de manquer de lecture ....la peur est comme toujours mauvaise conseillère...Tel père, tel fils...et bien non, succédané du père comme bien souvent, lorsque le père est remarquable...et bien souvent meilleur que le père lorsque celui ci est défaillant, Frédéric étant inimitable, l'amour filiale devrait se contenter de gérer les royalties, plutôt que vouloir faire survivre les personnages de son "illustre" géniteur...ce polar lui remuerait une c.... sans toucher l'autre.
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J’en reste babouche bey (Béru dixit). Tu parles que je le connais, le loustic ! Surnommé Pierrot sans visage ou Le braqueur aux mille faciès, il a occupé la une des baveux durant des années jusqu’à ce que mon équipe finisse par l’agrafer. Il a cassé des coffiots de banque, détroussé des convoyeurs, pouillé des bijouteries de luxe en échappant toujours à la volaille. Son astuce majeure ? Changer sans cesse de physionomie. Lorsque son signalement le désignait comme un Corsico hirsute et mal rasé, il devenait un grand blond glabre à l’allure teutonique. Quand on recherchait ce germanique baraqué, il se transformait en petit vieillard bossu. Il opérait en solitaire, sans l’assistance d’aucun complice. Il n’abandonnait jamais d’empreinte et ne claquait pas son pactole ostensiblement comme le font la majorité des truands.
Tout juste si le brigadier Poilala ne se fend pas d’une révérence en introduisant l’arrivante. Cet abruti appartient à l’engeance des médiocres qui croient embellir leur destinée chaque fois qu’ils croisent des moins inconnus qu’eux.
Le Cercle du Hérisson - Interview de Patrice Dard