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3,36

sur 238 notes
Je ne peux pas mettre de note, car je l'ai abandonné à la page 70. Je ne connaissais pas cette auteure qui a pourtant publié beaucoup, je me suis laissé « berner » par le titre sans rien savoir d'autre, et je me suis perdue dans le chemin qui devait me mener à la forêt.

Le style ne m'a pas accrochée, même si j'affectionne les sujets psychologiques et si ses allusions à des séances de psychothérapie ont éveillé ma curiosité. Ma lecture n'a pas été fluide, j'attendais probablement autre chose. J'ai essayé de poursuivre, en vain, d'autres livres m'attendent !

Je viens de lire la 4e de couverture, le thème aurait dû me plaire, mais quelque chose m'a « empêchée ». J'essayerai peut-être un autre titre, elle a l'air d'être une "grande dame" pourtant...si quelqu'un veut m'en suggérer un,
peut -être un jour...
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Carnet de vie venu du futur.

Mon second livre de Darrieussecq, que je referme d'autant plus agréablement surprise que j'y suis entrée à reculons, concernant une auteure pour laquelle mon a priori était féroce (Truismes, paru en 1998, m'avait traumatisée :-)

L'accroche de la thématique "dystopie" a été suffisante pour m'immerger immédiatement dans un futur en déliquescence, glacialement possible, où des forces de résistance s'organisent en refusant un mode de société totalitaire et élitiste d'un nouveau genre.

Le langage direct de la voix off, utilisé pour raconter et expliquer, donne une spontanéité au discours et une proximité immédiate avec le lecteur. le récit est décousu, ponctué de digressions, et si le fond narratif est plutôt angoissant, la forme ne manque pas de charme et d'énergie. Il y flotte même une certaine cocasserie. Très vite, l'histoire ouvre à toutes sortes de réflexions: robotisation, banques d'organes, capacités cognitives, clonage à but thérapeutique.

Effrayant, de visualiser un monde virtuel crée par l'Homme dans lequel il va lui-même s'autodétruire, une société maternante par excès de principe de précaution.
Amusant, de suivre la vision de l'auteure et les interrogations qu'elle soulève. Perturbant, d'imaginer une société qui cherche à atteindre l'éternité.

Mais qu'a-t-elle dans la tête, Marie Darrieussecq, pour nous offrir des histoires si étrangement décalées ?

(Sélection pour le prix des lectrices de ELLE 2018, catégorie roman)
Rentrée Littéraire 2017
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L'auteure nous livre une dystopie qui nous rappelle au combien notre équilibre peut être menacé par l'usage à mauvais escient des avancées scientifiques.

Nous sommes dans une société où le clonage des êtres humains n'est plus tabou. Les "moitiés" sont des réservoirs d'organes pour les plus riches qui tentent d'éloigner la mort à coup de greffes.

Un petit groupe va se constituer pour libérer les clones et tenter de leur communiquer une humanité afin d'en finir avec une époque où la quête d'immortalité se fait sans nulle moralité.

Marie Darrieussecq pointe du doigt un sujet qui a deja fait couler beaucoup d'encre depuis le clonage réussi de la brebis Dolly (qui a fini euthanasiée et exposée dans un musée). Avec un style agréable, ce livre se lit vite mais nous laisse avec des interrogations une fois la dernière page tournée.

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Une lecture triste mais qui fait réfléchir.
Une dystopie au style faussement décousu, des révélations progressives par une femme, ex-psy, qui vit désormais en nomade dans une forêt avec un petit groupe d'humains et de "moitiés". On comprend assez rapidement qu'il s'agit de clones, qui ont vécu endormis jusqu'à présent.
La planète semble aussi envahie de robots. Robots infirmiers, médecins, robots compassionnels qui remplacent progressivement les psys ...
Le livre m'a rappelé la trilogie de Gemma Malley "La déclaration", mais aussi le très glaçant "L'unité" que j'avais découvert grâce à des critiques sur Babelio.
Les robots, les clones, la disparition progressive du travail, des emplois sont-il synonymes de progrès ? La négation de la vie, de la vie humaine, de la liberté est un thème qui revient souvent dans les dystopies. Il est ici exploré longuement, mais avec de nombreuses questions en suspens. Une réflexion salutaire sur le transhumanisme et l'idée que nous nous faisons du progrès
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Dans un futur indéterminé, une femme psychologue est en fuite dans une forêt avec d'autres congénères.
Elle écrit dans un carnet, sa vie, ses souvenirs, sa moitié…..
On est dans un monde où les robots sont rois, où le clonage est une institution.
C'est un monde impitoyable où règne l'intelligence artificielle, où la manipulation génétique est monnaie courante.
Même si je ne suis pas fan de science-fiction, j'ai beaucoup aimé ce livre.
Particulièrement le style, le ton, l'humour, la manière familière d'écrire dans le carnet.
Comme ça, de prime abord, je l'aurais qualifié de court roman de science-fiction, ou d'anticipation.
Mais après un rapide coup d'oeil sur les autres commentaires, je vois qu'on dit maintenant « dystopie ». Wouah ! ça fait genre !
Pratiquement tous les lecteurs utilisent ce terme. Et dire que je ne le connaissais pas. Quelle inculte je fais ! Mais c'est sûr, je le replacerai, rien que pour faire ma connaisseuse.
Même le correcteur d'orthographe, il ne connait pas. Ouf, il n'y a pas que moi.
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Notre vie dans les forêts : très peu au final vous en découvrirez, le récit est en grande partie basé sur l'avant de cette vie dans les forêts. Viviane a très peu de temps pour nous conter son histoire ou son passé, elle écrit sur le vif sans chercher à mettre tout bien en forme hein, ce n'est pas un roman qu'elle veut laisser mais plus un témoignage. Donc le roman est à l'image du récit de Viviane, un peu tout pêle-mêle, avec quand même un ordre, on ne s'y perd pas je vous rassure. La lecture est prenante, on s'attache à ces moitiés qui sont endormies, on s'inquiète sur ce monde qui frappe à notre porte. Ce trafique d'organes organisé, ça fait peur, à quoi se résume notre corps pour vivre au-delà des limites raisonnables. Changer un organe comme changer une pièce d'auto pour la faire durer encore et encore...
Des réflexions sur le sujet pas si imaginaire que ça, on sait que les dons d'organe reste encore aujourd'hui un sujet sensible, qu'il y a des trafics mais le silence se fait.
Une lecture intéressante, une plume que j'apprécie, une dystopie originale et différente ce que j'ai déjà pu lire dans ce registre.
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Une dystopie difficile à classer, dans laquelle Marie Darrieussecq diverge, se perd, se retrouve, dans une intrigue qui s'effiloche progressivement, avant de se reconcentrer sur le point de départ (le groupe d'evadés dans la forêt) et la découverte de l'horrible réalité ; écrit comme un journal, dans lequel l'héroïne décrit ses sensations dans un style direct, l'auteure est habile à distiller les mystères de l'intrigue. C'est plaisant à lire comme une BD, dont on se ferait les images nous même.
La desinvolture du style m'a un peu perturbé et le roman est peut être trop court et trop vite lu pour permettre au lecteur de s'immerger dans une ambiance, un monde trop rapidement brossé.
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Quand Marie Darrieussecq écrit un roman d'anticipation elle s'éloigne de son registre habituel mais cela lui va bien.
Dans "Notre vie dans les forêts" c'est une fugitive qui parle dans une société futuriste pas si éloignée de la nôtre. Cette fugitive prénommée Viviane (pseudo de Marie) cachée au fond la forêt (son lieu sûr) avec un groupe de résistants était psychologue avant d'avoir organisé sa disparition.
Il y a urgence car elle va mourir. Il lui manque des organes : un oeil, un poumon, un rein. Cette déliquescence physique semble être une métaphore de l'état du monde.
On va progressivement comprendre ce qui s'est passé dans sa vie d'avant, quand elle obéissait à un ordre établi géré par des robots. Dans cette société certaines personnes ont le droit à une moitié, un clone endormi qui sert de réservoir génétique pour garantir une vie plus longue à ceux qui ont été choisis. Comment ? On ne le sait pas. Mais quand Viviane croise un patient pas comme les autres, le Cliqueur, elle va l'écouter, tomber amoureuse et quand on aime notre vision du monde peut changer…
Je trouve que le métier de Cliqueur décrit par Marie Darrieussecq est vraiment intéressant, il existe semble-t-il et consiste à apprendre aux machines les associations mentales humaines notamment parce que les métaphores font bugger les robots. Cela donne un bon roman souvent drôle alors que la narratrice témoigne d'une forme d'humanité en extinction. Pour autant, le ton est moins désespéré que les classiques du genre comme Farenheit 451 de Ray Bradbury.


Challenge Riquiqui 2022
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Difficile de lacher ce roman, de la rentrée littéraire 2017, qui parvient à nous tenir en haleine du début à la fin.

Dans sa dystopie, Marie Darrieussecq nous plonge dans un monde futuriste où les être humains disposent de clones afin de remplacer leurs organes dysfonctionnels.
Au fil des pages, plusieurs questions se sont imposées à moi : Quel est ce monde où certains humains possèdent des clones ? Comment en est-on arrivés là ? Pourquoi Marie vit-elle dans la forêt en compagnie de son clone ?
L'auteur nous livre ici une réflexion sur l'évolution de notre monde, sur la place de l'être humain, sa relation avec des clones humains et avec des robots à l'image de leurs créateurs.

Finalement, ici, le véritable sujet n'est pas vraiment leurs vies dans les forêts mais bien le questionnement et l'évolution de la réflexion de notre héroïne et sur ce qu'elle est dans un monde où l'environnement que nous connaissons actuellement n'existe plus ou est seulement réservé aux 1% les plus riches du monde.
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
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Grosse déception.

Le titre m'avait attiré car j'ai toujours un penchant pour la "vie sauvage". Se retirer du monde fou dans lequel on vit et trouver refuge au beau milieu de la nature est une idée qui me séduit depuis bien longtemps.

Malheureusement, ce livre ne nous embarque pas vraiment hors de notre temps. Certes, il y a un message à comprendre sur la montée en puissance des nouvelles technologies et de leurs avancées mais tout ceci est assez mal traité à mon sens.

J'attendais une histoire dépaysante au coeur des forêts, je me suis retrouvé au milieu de robots, de "moitiés", d'humains modifiés, charcutés... tout cela ne m'a franchement pas intéressé.

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