Notre vie dans les forêts

J'aime les livres de cette auteure, mais ce roman m'a laissée un peu perplexe.
Dans cette dystopie, Marie Darrieussecq écrit sous la forme d'un journal tenu par une femme qui sait sa fin proche.
C'est donc à travers ce témoignage que l'on découvre un monde où la science a rendu l'homme fou.
La fin éclaire tout ce texte d'une façon surprenante et cruelle.
Ce n'est pas le propos mais la forme qui m'a égratignée, même si j'en saisis la raison.

Un livre à lire tout de même, car Marie Darrieussecq sait mener son lecteur jusqu'au bout.

Viviane est psychologue, elle vit en l'an lointain où manifestement la pollution, l'évolution, la technique ont bouleversé la vie. Dorénavant on peut avoir son clone ou une jarre pour stocker les organes dont on pourrait avoir besoin en cas de maladie.
Viviane est partie de chez elle et vit en clandestinité, elle nous relate dans son journal ce que fut sa vie.
Un livre d'anticipation qui fait froid dans le dos.....excellent.

Un monde où rien n'est laissé au hasard au point que nous humains, possédions des clones afin d'y puiser poumons, oeils, reins et autres organes en toute occasion ! Une chose est sure l'Homme en souffre.
Un autre auteur qui s'essaye à la dystopie !

FB: La bouquinerie de livres neufs
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Notre vie dans les forêts est une dystopie particulièrement fascinante, écrite sous la forme d'un journal pour les générations futures, pour ceux et celles qui trouveront les mots de la narratrice. Dans une société où les plus riches ont des clones, une femme raconte sa fuite et son refus de prendre part à ce mode de vie. Elle raconte sa désillusion, son effroi et son dégoût pour les dérives technologiques...

Le destin de l'humain proposé par Marie Darrieussecq fait froid dans le dos, avec des dérives technologiques et une aucune considération pour l'homme ou la nature. Peu à peu, l'horreur de cette société se découvre : l'humain n'est plus vraiment humain et l'éthique est depuis longtemps oubliée... Avec effroi, on découvre l'ampleur de cette société dans laquelle plus rien n'est naturel, dans laquelle les animaux ont disparu ou bien ont été génétiquement modifiés.

Ecrit dans l'urgence, ce carnet ménage pourtant de grandes révélations. le style est oral, l'écriture imite une pensée qui divague, qui se cherche. Entre fash-backs et moments présents, la narratrice suit le mouvement de ses pensées et s'excuse régulièrement de livrer un récit décousu. Mise en scène de la part de l'auteur, puisque le récit ménage très bien son suspens, allant dans un crescendo : on découvre un monde devenu fou, où la déontologie a été mise de côté. L'écriture à la première personne plonge dans une frénésie, une urgence d'écrire et de lire avant qu'il ne soit trop tard et c'est juste magnifique !

Un texte magnifique qui nous fait réfléchir, véritable coup de coeur !
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Je ne savais pas quelle note attribuer à cette lecture car ce roman ne m'a pas complètement séduite même si j'ai été sensible au thème que Marie Darrieussecq a choisi de développer.
Le style de l'auteur dépeint l'urgence que vit son personnage, qui veut absolument consigner par écrit son monde, sa vie, ses découvertes et ce qui l'a amené à vivre dans une forêt. Cette urgence se traduit quelquefois en propos brouillons et confus qui ne servent pas forcément l'intrigue. Une double voix (par exemple faire parler le cliqueur) aurait-elle aidé à ma compréhension? Peut-être. Mais, le point positif du roman est le sujet du récit en lui même, la volonté de transcender l'être humain m'interpelle car ce n'est plus totalement de la science-fiction.

Une femme écrit au fond d'une forêt. Son corps et le monde partent en morceaux. Avant, elle était psychologue. Elle se souvient qu'elle rendait visite à une femme qui lui ressemblait trait pour trait, et qu'elle tentait de soigner un homme dans un monde où beaucoup de gens ont un double, un clone pour leur servir en cas de besoins médicaux.

J'ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des Lectrices Elle et j'ai trouvé que cette histoire est vraiment particulière et fait sacrément réfléchir aux progrès que l'on peut faire et aux questions d'éthique quant aux usages de nos grandes découvertes scientifiques et médicales. Je ne suis pas rentrée tout de suite dans cette histoire, j'ai mis un peu de temps, j'ai appris à connaître la protagoniste et je n'ai pas compris tout de suite où elle voulait en venir, où elle m'emmenait. On la découvre au travers de son histoire personnelle, son besoin de connaître son double, cette personne qui n'en est pas une qui git sur un lit d'hôpital et qui n'est qu'une réserve d'organes ; on la découvre en parallèle à travers son métier et en particulier son suivi d'un patient. Puis, les choses se sont liées, mises en place et je me suis posée beaucoup de questions et ai finalement lu la deuxième moitié du livre d'une traite.
Pour mon avis complet et sans spoiler, c'est ici: https://chronicroqueusedelivres.wordpress.com/2017/08/11/notre-vie-dans-les-forets-marie-darrieussecq/
Lien : https://chronicroqueusedeliv..

On s'en voudrait de trop en dire sur l'intrigue de Notre vie dans les forêts, le dernier roman de Marie Darrieussecq paru aux Editions POL. C'est qu'il y a beaucoup à découvrir dans ce journal morcelé d'une ancienne psychothérapeute qui, cachée dans la forêt avec une bande de rebelles, tente de comprendre pourquoi le monde apparemment parfait qu'elle habitait est soudain devenu intolérable... Renouant avec la veine de Truismes, Marie Darrieussecq aborde la science-fiction par la bande, de manière diffuse et légèrement nébuleuse. En résulte un conte angoissant et ambigu, qui évoque aussi bien, par ses questionnements sur notre humanité et l'avenir de nos sociétés, le meilleur des mondes d'Aldous Huxley que Défaite des maîtres et possesseurs de Vincent Message.

Lien : http://www.booksnjoy.com/not..

N'étant pas lectrice de littérature "blanche", j'aime quand ses auteurs font des pas de côté vers la SF. J'avais très envie de lire Marie Darrieussecq après avoir lu A quoi tu rêves, 7 nouvelles coécrites avec Arnaud Cathrine pour les musées de Marseille et Aix-en-Provence.
C'est un roman court, le personnage confie ses mémoires, elle est traquée, c'est son témoignage. Il y a des secrets, un complot, notre appétence à lire en est stimulée, notre narratrice distille lentement les informations. On découvre son univers, notre futur possible ; hanté par des cauchemars écocide et transhumaniste.

C'est une fiction qui évoque la transplantation des organes par l'intermédiaire de clones. les humains peuvent vivre jusqu'à 200 ans avec un corps sans cesse réparé. l'auteur imagine un tel monde. Pas gai du tout.