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Excellente biographie mêlant le récit aux citations de lettres.
Personnage féminin très attachant
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J'ai trouvé difficile de lire ce livre. J'adore les biographies et encore plus celles des femmes mais dans celle-ci, je me suis perdue. Je n'avais jamais lu un livre de cette autrice avant et c'est sans doute son style qui ne me convient pas. J'ai trouvé le récit éclaté et j'ai eu de ce fait beaucoup de mal à continuer ma lecture. La seule chose qui m'a fait perdurer, c'est que le livre est court et que je ne connaissais pas cette artiste. Mais je n'ai pas l'impression de beaucoup mieux la connaître maintenant. Dommage.
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Paie ta chronique.
Très peu, pour ne pas dire pas connue au-delà des frontières germaniques jusqu'à son exposition au musée d'Art Moderne de la ville de Paris en 2016, Paula M-Becker est une peintresse de génie.
Avant-gardiste, audacieuses et surtout invisibilisée, ce petit roman lui rend hommage, à travers des extraits de journaux. Les siens, ceux de son mari, le peintre Otto Modersonh et ceux du poète Rilke.
Marie Darrieussecq nous parle plus de sa vie privée, de sa vie de femme, de son émancipation, un peu au détriment de ce qui fait sa peinture (petit bémol à mon goût).
Mais comme avec "une femme en contre-jour" de Gaëlle Josse, qui brossait par touches le portrait de Vivian Maier, Darrieussecq nous dévoile par réminiscences et sensations toute la fougue et la délicatesse de cette grande artiste.
Et c'est très plaisant.
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résumé :
Paula Modersohn-Becker voulait peindre et c'est tout. Elle était amie avec Rilke. Elle n'aimait pas tellement être mariée. Elle aimait le riz au lait, la compote de pommes, marcher dans la lande, Gauguin, Cézanne, les bains de mer, être nue au soleil, lire plutôt que gagner sa vie, et Paris. Elle voulait peut-être un enfant - sur ce point ses journaux et ses lettres sont ambigus. Elle a existé en vrai, de 1876 à 1907.
« Être ici est une splendeur » est le court récit qui m'a permis de découvrir Paula Modersohn Becker ( 1876-1907 ), peintre allemande au destin bref mais intense. Morte prématurément à trente et un ans, dix-huit jours après avoir accouché, elle voulait peindre, coûte que coûte ; être plus libre que son époque ne le permettait aux femmes. Mariée à un peintre reconnu, Otto Modersohn, elle finit par tout quitter, mari et foyer, pour s'installer à Paris. Soutenue entre autre par Rilke et Clara Westhoff, ses amis, elle peindra plus de sept cents tableaux en à peine huit ans.
Voilà très succinctement résumée la bio de Paula.

Opinion :
ce livre m'a ennuyé. Je ne partage pas la passion de la peinture de l'artiste. Elle fait enfant gâtée. Elle dépend de l'argent de son mari. Sa personnalité ne m'a pas plus. Je n'ai pas aimé l'écriture
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le titre est à lui seul déjà très prometteur !
Marie Darrieussecq nous fait partager son admiration pour Paula Modersohn Becker, peintre expressionniste allemande, née en 1876 et décédée prématurément en 1907, dix-huit jours après avoir donné naissance à son unique enfant. le caractère original de cette biographie réside dans le fait que l'auteure relate par petites touches discontinues la vie de l'artiste, tout en mélangeant des impressions personnelles en date du XXIe siècle.
A partir du journal de la jeune femme, de sa correspondance (notamment avec Rilke) et sans autre approche de sa peinture que son autoportrait aux iris donné en couverture, on se forge progressivement une idée de la recherche poursuivie par cette femme qui fréquenta l'avant-garde artistique de Paris et on va vite rechercher sur la toile (celle de nos jours) des reproductions de ses tableaux pour mieux appréhender sa manière.
On y verra souvent de grands yeux, profonds et tristes. Voici ce qu'écrit Marie Darrieusecq de l'autoportrait aux iris: "Il est un point de bascule, un moment parfait. Une simplicité : me voici, voici les iris. Voyez : c'est ce que je suis, en couleurs et en deux dimensions, en mystère et en calme. Paula va avoir trente ans. le tableau est vert, orange, iris et noir. Intensité violette, yeux sombres. La peau et les cheveux sont orange. La robe et le fond sont verts. C'est une île entre elle et Gauguin (...) le regard est tendu, elle souffle, elle respire, elle va parler."
On partage l'interrogation de Marie Darrieussecq : "Pourquoi Paula Modersohn Becker n'est-elle connue qu'en Allemagne ?"
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Une magnifique découverte
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histoire un peu décousue mais c'est agréable de connaître
une peintre en 1900
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Attirée par le titre, j'ai lu en quelques heures cette biographie d'une artiste allemande méconnue, Paula M Becker. Instructif, intéressant et plaisant à lire... J'éprouve tout de même certaines difficultés à comprendre l'engouement de l'auteure pour cette peintre somme toute assez médiocre (bien que prometteuse mais fauchée avant de révéler son talent...) le bouquin reprend en long en large et en travers les correspondances de l'artiste avec le poète Rilke, très célèbres outre Rhin... Il a néanmoins le mérite de la faire connaître en France..
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Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 à Worpswede, est une artiste peintre allemande, et l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste en Allemagne. Elle s'engage dans des études de peinture et rejoint les artistes indépendants réunis dans le village de Worpswede, non loin de Brême, qui prônent un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Paula y fait la connaissance de Rilke, qui sera son grand ami éperdument amoureux d'elle, sans jamais l'avouer, et elle finit par épouser le peintre Otto Modersohn.

Le manque d'audace des peintres worpswediens la pousse à s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés à Paris, auprès de l'avant-garde artistique. Paula a vécu ainsi entre son petit village de Worpswede et le Paris artistique du début du XXe siècle qui la fascine, délaissant un mari qui ne semble pas la comprendre, qui ne comprend pas sa façon de peindre, de voir le monde. Paula semblait avoir un don pour voir des choses en chacun, invisibles aux yeux de tous.

Marie Darrieussecq revient à Worpswede en 2014 ; elle tente de capter l'atmosphère de l'époque, ce qu'a pu voir et ressentir Paula : « Worpswede, été 2014. Il y a un tel battement de nuages et de soleil que la terre est troublée comme un lac. le paysage est rayé de canaux, de reflets. J'essaie de voir ce qu'a vu Paula. »

Une biographie sensible et poétique que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire et qui m'a fait découvrir une artiste peintre que jusqu'alors je ne connaissais pas… Cette biographie m'a également permis de découvrir enfin la plume de Marie Darrieussecq dont j'avais beaucoup entendu parler sans jamais avoir sauté le pas.
Lien : https://folavrilivres.wordpr..
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J'ai été surprise lors des premiers chapitres par l'enchainement des événements, des voyages, des rencontres qui arrivaient un pue comme une liste sans lien. Puis peu à peu le récit s'est construit et j'ai découvert une femme peintre avant-gardiste.

On sent la sensibilité de cette artiste, son envie de se sortir de son village étriqué et sclérosant, sa frénésie de peinture, de découverte mais aussi sa grande humanité son envie profonde de peindre la réalité brute sans pudeur sans faux semblant.



Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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