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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un vrai "coup de coeur" , déniché toujours au hasard de mes pérégrinations personnelles en librairie..."Coup de coeur" lu avec avidité en quelques heures...

J'avoue bien humblement ne jamais avoir lu de textes de Marie Darrieussecq, mais le thème de celui-ci a d'emblée capté mon attention; l'existence trop brève de cette femme peintre, allemande , amie de Rilke, Paula Modersohn-Becker (dont j'ignorais jusqu'au nom !!) a piqué ma curiosité...
"Elle n'aimait pas tellement être mariée (...) Elle aimait le riz au lait, la compote de pommes, marcher dans la lande, Gauguin, Cézanne, les bains de mer, être nue au soleil, lire plutôt que gagner sa vie, et Paris"...
Cette artiste a existé réellement (1876-1907)..., décédée prématurément à 31 ans, "avec une oeuvre devant soi et un bébé de dix-huit jours"...

Je me suis littéralement précipitée sur Internet, pour découvrir ses tableaux, l'appréhension de son art... Des portraits de femmes, d'enfants, des paysages aux atmosphères attachantes , aux couleurs et au style non conventionnels.
Par contre, il m'est mal aisé de formuler précisément les choses...Une autre curiosité: voir le portrait original qu'elle a réalisé de son ami-poète, Rilke...

Euphorique d'apprendre à la fin de ce très beau texte de M.D qu'il y aura une exposition de cette artiste au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris d'avril à août 2016, à laquelle a participé activement Marie Darrieussecq...

"J'ai écrit cette biographie à cause de ce dernier mot. Parce que c'était dommage.
Parce que cette femme que je n'ai pas connue me manque. parce que j'aurais voulu qu'elle vive. Je veux montrer ses tableaux. Dire sa vie. je veux lui rendre plus que la justice: je voudrais lui rendre l'être-là, la splendeur. " (p. 137)

L'auteure rend un hommage fabuleux à ce peintre qu'elle découvrit par hasard vers 2010... Elle explique son "coup de coeur absolu" par le premier tableau admiré, ressenti intensément... Je n'en dirai pas plus !!
"Pourquoi n'est-elle connue qu'en Allemagne ? Pourquoi- sa -ville -de Paris ne l'a jamais exposée ? Elle est allemande, certes, mais pas plus que Picasso n'est espagnol ou Modigliani italien. L'inachèvement de l'oeuvre est-il à ce point un obstacle ? Ou faut-il croire que le fait d'être femme l'arrêta à la frontière ?
Faut-il croire qu'elle n'avait pas son visa universel ? " (p. 145)

Encore Mille Mercis à Marie Darrieussecq pour cette très exceptionnelle découverte... dont ce texte pétri d'enthousiasme et d'émotion , combien communicatifs... nous prépare de la plus belle manière à apprécier avec plus d'attention et de reconnaissance l'exposition parisienne à venir tout prochainement...sur cette femme peintre méconnue...ou carrément inconnue (ce qui était mon cas...

Je termine cette modeste chronique par cet extrait concernant à la fois son style et la passion de cette femme pour son art: " Elle travaille à une profondeur épaisse, couche après couche, une surface "rude et vivante", comme les vieux marbres ou les sculptures de grès travaillées par le temps, celui qui passe et celui qui pleut.

- -Un seul but occupe mes pensées, consciemment et inconsciemment.- - Oh, peindre, peindre, peindre !- (p. 85)
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Peut-on peindre avec des mots ? Avec ce livre Marie Darrieussecq nous en apporte la preuve. Elle a une bien belle façon de nous en parler, avec des touches de poésie de ci de là. Une description évocatrice mais qui laisse libre cours à l'imaginaire de chacun. Au mot fin, je suis allé visionner quelques unes de ses toiles, je les ai immédiatement reconnues comme si elles étaient déjà dans ma mémoire et que Marie Darrieussecq l'ai dépoussiérée.
Je ne connaissais pas cette peintre allemande : Paula Modersohn-Becker, qui vécu entre l'Allemagne et la France de 1876 à 1907. Ce qu'elle aimait : peindre et c'est tout. Peindre et profiter de la vie, peut-être aimer, peut-être enfanter, mais avant tout ... peindre. C'est la première peintre à réaliser un autoportrait nue ... nue et enceinte. Avec ses yeux de femmes et non celui d'hommes qui ne voit que la représentation sexuelle des nus.
Ce livre c'est surtout une femme artiste qui parle d'une autre femme artiste et qui trouve les mots pour détourer le contour mystérieux qui entoure cette passion.
Des extraits de ses journaux et des lettres entre elle sa famille, ses amis ou son mari nous éclairent sur la façon qu'avait Paula d'envisager la vie.
En parallèle, le musée d'art moderne de Paris présente quelques unes de ses oeuvres du 8 avril au 21 aout 2016.
Elle a traversée la peinture comme une étoile filante, laissant derrière elle des oeuvres d'une force hors du commun. Dix ans d'une vie d'artiste, c'est beaucoup et c'est si peu. Elle aurait eu tellement de belles choses à nous faire découvrir.
Dommage.
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"Etre ici est une splendeur" est un très beau roman que j'ai aimé. Marie Darrieussecq m'a fait découvrir une femme peintre que je ne connaissais pas, Paula Modersohn-Becker.
Il y a cette amitié particulière qu'elle entretient tout le long du roman avec le poète Rilke.
Au moment où Paula meurt des suites d'une embolie pulmonaire, une quinzaine de jours après avoir accouché, à 31 ans, l'auteur nous parle d'un autre mort, son propre frère. Celui-ci n'a vécu que deux jours. Marie Darieussecq promet qu'elle écrira un jour sur lui.
Bouleversant.
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Paula Modersohn-Becker est peintre au début des années 1900. Elle peint beaucoup la maternité, les enfants, les femmes enceintes ou allaitantes. On retrouve une forme de modernité dans son art de l'époque, elle ne dessine pas la femme comme une madone mais plutôt sous des traits voluptueux mais sans érotisme, naturels.

Elle a un parcours bref car elle meurt à 31 ans en donnant la vie alors qu'elle a encore tellement à vivre. Cette mort est un paradoxe, elle qui a tant peint la vie, la maternité.
Elle est grande amie de Rainer Maria Rilke qui a écrit son chef d'oeuvre « Requiem pour une amie » pour elle, c'est Paula l'amie dans ce magnifique poème issu de Requiem.
Marie Darrieussecq rassemble les correspondances, le journal intime de Paula Modersohn-Becker et écrit « Être ici est une splendeur », un livre sur sa vie qui fut courte néanmoins extrêmement intense.

On y découvre des dualités chez Paula, entre conjugalité et liberté, entre vie rurale allemande et modernité urbaine parisienne, une ville que Paula adore.
Elle vient d'un petit village près de Brème et se rend à Paris la première fois en 1900.
Sa peinture est féminine et dans sa biographie on trouve également une ambivalence entre le désir d'enfant et le fait de rester femme sans contrainte, ambivalence aussi entre l'amitié et l'amour.

Elle a peint presque mille tableaux et en aurait peint encore beaucoup si elle n'était pas partie si jeune à l'aube du cubisme, mouvement qu'elle aurait sans doute suivi et dans lequel elle aurait excellé.

Paula Modersohn-Becker est très connue en Allemagne mais très peu en France. L'auteur voue une passion pour cette femme et a le profond désir de lui rendre hommage et lui donner une place qui lui revient au milieu des peintres français de son époque.
Rilke est amoureux de Paula qui lui résiste car elle est fiancée à Oto Modersohn, son futur époux. Ce dernier est également peintre, son aura est bien moindre à côté de celui de Paula.

« Être ici est une splendeur » est une phrase tirée d'un écrit de Rilke profondément amoureux de Paula, cette femme qui se plaisait tant à vivre ici et pourtant partie trop tôt.
Une très belle biographie bien menée par Marie Darrieussecq. de petits paragraphes écrits avec des mots justes, retracent la vie d'une femme d'exception.
A lire et surtout il faut découvrir l'oeuvre de Paula Modersohn-Becker.
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Voici une fois encore, une belle découverte, je dirais même double découverte. La première, l'auteure, et la deuxième, une femme peintre dont je n'avais encore jamais croisé ni le nom ni même un seul de ses tableaux ! Paula Modersohn Becker. Dans ce court texte, dont le titre (emprunt du poète Rikle Rainer) m'avait attirée comme une abeille à une fleur, se cache, une vie d'une artiste, peu connue en France du moins.
Nous découvrons une période avant guerre, l'époque de la grande Allemagne, et aussi Paris durant la fameuse exposition universelle. Paula navigue entre ces deux pays, elle décrit un PAris très romantique avec les quais de la Seine et ses bouquinistes, le paris des artistes, mais tout cela reste succincte, elle livre plutôt ce besoin de voir le printemps renaître chaque année à PAris.
Paula Modersohn Becker, devient amie avec le poète Rikle, qui a su la définir telle qu'elle le souhaitait, ni Modersohn, ni Becker, mais elle-même, être ce qu'elle aspirait à être, peintre avant tout et reconnue en tant que telle.
Elle fut la première femme à peindre son autoportrait nue, et ce qui fait toute la différence, comme l'explique si bien l'auteure, le regard d'une femme retranscrire dans une peinture d'elle-même ou d'autre femme est bien différent que tout ceux des peintres du genre masculin, évident à comprendre. Elle fut aussi la première à peindre la femme enceinte toujours en autoportrait.
Au-delà de la vie de cette femme qui m'interpelle, on peut découvrir, l'évolution de la place de la femme dans un monde très fermé, l'homme veut se réserver la plus belle place, la plus grosse part du gâteau, mettant des barrières au début du parcours en doublant les prix des cours pour les femmes ! Les salles d'exposition ne s'ouvraient pas aux femmes aussi facilement, et cela relevait de l'exceptionnel.
J'ai apprécié cette découverte, et l'auteure a su titiller ma curiosité, elle a su retranscrire une belle ambiance, une belle personne, de plus, on peut aussi découvrir une facette du poète Rilke, qui n'a jamais nommé son amie, dans ses écrits. Il lui fit pourtant un hommage en écrivant :Requiem pour une amie.
Une belle lecture, intéressante et instructive, poétique et artistique, une belle découverte, il me reste plus qu'à poursuivre celle ci en découvrant les tableaux de Paula Modersohn Becker.
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En 2010, Marie Darrieussecq reçoit une invitation pour un colloque de psychanalyse sur la maternité. Son regard est immédiatement attiré par la petite reproduction d'un tableau dans un coin : une femme allongée allaitant son enfant. La position est juste, vraie. Un homme n'a pu voir cela. En effet, c'est une femme qui a peint le tableau : Paula M. Becker.
Marie commence des recherches, est éblouie devant les reproductions qu'elle découvre et s'interroge : pourquoi cette femme peintre n'est-elle pas plus connue, pourquoi ne voit-on pas ou si peu ses tableaux ? Etrange.
Elle se rend à Essen dans la Ruhr au musée Folkwang. Elle veut voir l'un des autoportraits de Paula. Il faut descendre au sous-sol, l'informe le directeur. Il y a beaucoup d'oeuvres de femmes au sous-sol. Celles des hommes sont à la lumière. Derrière une vieille télé, l'Autoportrait à la branche de camélia.
Paula Becker n'aime qu'une chose : « Oh, peindre, peindre, peindre ! ».
Ses amis sont Clara Westhoff et Rainer Maria Rilke. Clara est sculptrice, Rilke est poète. Paula décide de quitter Worpswede pour Paris : elle s'inscrit à l'Académie Colarossi et suit des cours d'anatomie à l'Ecole des Beaux-Arts. Elle fréquente le Louvre. Elle adore Monet, Cézanne, Gauguin. Elle aimerait montrer toutes les merveilles qu'elle découvre à Otto Modersohn, un autre ami peintre. Il finit par venir mais repart aussitôt, sa femme vient de mourir. « A Worpswede, elle peint l'écorce noir et blanc des bouleaux, la tourbe des marais. » On est en 1900, Paula a vingt-quatre ans. Elle peint des paysannes, des jeunes filles, des voisins, des vieillards, des arbres…
1901- Paula épouse Otto et Clara, Rilke. Les parents de Paula acceptent ce mariage à condition que leur fille prenne des cours de cuisine : une femme doit « savoir nourrir son mari ». Paula part à Berlin pendant deux mois, période qu'elle appellera son « siècle culinaire ». Mais son âme « meurt de faim ». Elle ne supporte pas les situations qui lui « prennent de l'air ». Elle veut peindre. Elle n'est pas heureuse : « La routine, la cuisine. La matérialité des choses… »
Elle repart à Paris, puis revient. Otto s'inquiète et écrit dans son journal que « son intérêt pour la famille et sa relation à la maison est trop faible » et en matière de peinture, elle ne veut, hélas, écouter aucun conseil. Lui, au moins, vend des tableaux.
Personne ne voit les peintures de Paula. Une femme artiste, c'est une femme qui n'est pas à sa place, c'est un être déplacé, « dégénéré » diront certains bientôt…
A travers cette biographie, Marie Darrieussecq redonne vie à Paula, la place dans la lumière, celle qu'on lui a toujours refusée, parce qu'elle était une femme...
Marie voulait « lui rendre plus que la justice…. l'être-là, la splendeur. »
C'est réussi et nous irons voir ses tableaux et nous resterons longtemps à les contempler.
Peut-être rattraperons-nous ainsi le temps perdu, si c'est encore possible…

Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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Peu après avoir rendu visite au Douanier Rousseau je prenais le chemin de la librairie du musée d'Orsay. Je fus immédiatement attiré par ce visage énigmatique et tendre. Je n'ai pas encore lu Marie Darrieussecq et ne connais pas Paula Modersohn-Beckeret, il ne m'aura fallu que quelques phrases pour que Paula reparte avec moi.  
" Rencontrer une femme, c'est pour Rilke un voyage dans l'étrange. Il décolle, comme un aéroplane. Il est pris par quelque chose de plus grand que lui - le ciel, la beauté. II chute vers le haut. »

Un livre passionnant, pour raconter, nous raconter la vie courte, intense, fulgurante de Paula.  Une courte existence de joies, de peines, d'amours et de persévérance.  Être ici est une splendeur est bien plus qu'une biographie, c'est un hymne à la femme,  à cette femme qui posera son regard de femme  à travers la peinture sur la femme, la maternité et des portraits d'enfants.

Marie Darrieussecq par petites touches, à travers  des extraits de lettres, de journaux intimes, de phrases courtes, de réflexions  nous dévoile l'existence de cette artiste. Une femme artiste qui peint ce qu'elle voit.
Au premier abord la lecture est un peu déroutante, surprenante dans le rythme, mais au final elle est fulgurante. 

"Les femmes n'ont pas de nom. Elles ont un prénom. Leur nom est un prêt transitoire, un signe instable, leur éphémère. Elles trouvent d'autre repères. Leur affirmation au monde, leur être là, leur création, leur signature, en sont déterminés. Elle s'inventent dans un monde d'homme, par effraction.

Paula achèvera sa vie à de 31 ans  en prononçant  un seul mot  Schalde ! (Dommage), née à Brême, elle aura fait de nombreux séjour à Paris   et  il faudra attendre 2016 pour que la capitale lui rende hommage  au Musée d'art moderne de la ville de Paris,  Paula Modersohn-Becker L'intensité d'un regard du 8 avril au 21 août 2016.

Lien : https://dunlivrelautre.blogs..
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Être ici est une splendeur, et lire ce roman-biographie est un régal. Tout est délicatesse et poésie; cependant la vie de Paula ne fut pas si drôle, toute dévouée à sa peinture.Une artiste sinon maudite, mais en tous les cas une peintre femme, avec tout ce que cela implique de courage et de persévérance pour réussir en ce début de XXè, une grande abnégation aussi comme le montre son été dans l' atelier parisien étouffant...une belle personne cette Paula Becker qui mériterait d'être plus connue en France. Merci à Marie Darrieussecq et à sa merveilleuse plume de m'avoir fait connaître cette artiste (dont je vais regarder de plus près les tableaux) et pour ce récit captivant dans lequel on croise de nombreux autres artistes, notamment Rilke que j'aime depuis toujours et qu' elle désigne comme l' ami le plus proche de Paula. Et pourtant Rilke ne parla plus guère d'elle après sa disparition prématurée. Dommage........Schade........
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Magnifique!

Un délicieux régal ce croisement de la peintre Paula Becker, de la plume de Marie Darrieussecq, et de la vie de femme, brève mais intense, de Paula Becker.

Peintre:
Cette biographie est un excellent prétexte pour MD de "montrer" via des mots quelques unes des oeuvres de Paula Becker, d'évoquer son style avec les couleurs propres au langage écrit.
MD évite le descriptif plat de tableaux: son style se marie harmonieusement à l'expressionnisme de Paula Becker, en particulier, grace à des zoom sur quelques détails traités de maniére crue répondant aux couleurs fortes de Paula Becker.

Femme:
MD décrit avec jubilation les amours et amitiés de Paula Becker: son amour condamné d'avance pour son futur mari, son amitié ambivalente avec le poète Rilke, lui même pas encore remis de son amour impossible avec Lou Andréas Salomé... et qui se mariera avec la plus proche amie de Paula!

Plume:
Tout ceci avec, en fond de toile, le style de MD, qui même faits avérés, interprétations, allusions ...ou commentaires ("si Rilke ne comprend pas, c'est qu'il ne veut pas comprendre").

En fait transparaît dans cette biographie la "révélation" qu'a été Paula Becker pour MD la découverte de ce peintre (découverte qu'elle décrit au début de la biographie). Cette révélation, admiration, respect pour cette femme indépendante dans sa pensée sa vie et sa peinture qui rend difficile la fermeture du livre avant de l'avoir terminé!

Si vous en avez l'occasion, complétez cette lecture d'une visite au musée d'art moderne et vivez le sous-titre de l'exposition: "l'intensité d'un regard"!
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L'auteur redonne vie à Paula Modersohn-Becker, peintre allemande de la fin du XIX ème, à travers le magnifique portrait d'une femme libre, vivante et éprise de travail, qui faisait passer la peinture avant tout. Une biographie lumineuse et littéraire.
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