Mythologie américaine, motel désert, station-service isolée au bord d'une route. Texas 1980.
Travis Stivell vient de faire une très mauvaise rencontre, pourtant d' habitude c'est
lui la mauvaise rencontre.
Travis, depuis son retour du Vietnam, est en totale perdition et parfois il se venge de son mal-être sur de jeunes femmes sans défense.
Travis est devenu un serial killer. Mais ce soir dans le sinistre bar d'une triste bourgade, Travis rencontre Rue. La jeune femme l'aborde et le séduit, Rue est une goule qui prend possession de son corps.
Maintenant les pulsions meurtrières de l'homme seront dictées par la succube assoiffée de sang.
Lorsque Travis croise
la route Annabelle, une jeune veuve, et de son fils Sandy, ce qui
lui reste d'humanité décide de les protéger.
Mais Rue, le monstre en
lui, n' a pas dit son dernier mot.S'il y a une image qui s'imprime en nous, en commençant "
Dans la vallée du Soleil" ce serait sans doute la toile d'
Edward Hopper " Gaz Station 1940", lumière crépusculaire, solitude rouge sang.
Le roman d'
Andy Davidson est un mélange de " First blood" de David Morell, au demeurant un roman bien meilleur que son avatar cinématographiques " First blood" de David Morell (au demeurant un roman bien meilleur que son avatar cinématographique le fameux Rambo II et des récits sudistes et gouleyants (vous apprécierez ce subtil jeu de mot pour détendre cette chronique mortifére d'
Anne Rice), le tout teinté de l'ambiance désespérée de
Cormac Mc Carthy.
Il y a aussi un peu de
Stephen King mâtiné de
Lovecraft.
Bref, une sacrée rencontre littéraire pour un roman violent et touchant à la fois, en un mot totalement inclassable.
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http://www.baz-art.org/archi..