Rien à dire, le
Sherlock Holmes de la couverture est à croquer, un vrai sexy lovely boy ! C'est ce qui a attiré mon oeil en premier, puis, j'ai vu que c'était un pastiche holmésien, alors, j'ai foncé.
"The Speckled Band" (La bande mouchetée) fait partie de mes nouvelles préférées, chez
Conan Doyle, malgré les erreurs effroyables qu'il y a dans cette histoire (cet animal est sourd, il n'entend donc pas le sifflement de son maître et en plus, il ne boit pas de lait).
Anybref, découvrir cette nouvelle en version fantastique, avec des métamorphes et un final différent de celui de l'original, cela m'a titillé la curiosité et comme cette nouvelle ne fait que 46 pages, ce fut vite dévoré !
Les points d'achoppements ont été avec quelques fautes de français, notamment dans l'accord d'un participe passé avec être qui n'a pas été accordé et un oubli de féminisation d'adjectifs (intelligent au lieu d'intelligente, puisque c'est de Miss Cox qu'il s'agissait et que, jusqu'à preuve du contraire, elle ne s'est pas définie comme non genrée). Bon, rien de rédhibitoire !
Exemple : J'adorais les écouter discuter de leurs affaires, et je pouvais participer aux devinettes sans être vu. J'étais loin d'être aussi intelligent que le grand détective, mais j'étais généralement un peu plus rapide que Watson dans ce qu'ils appelaient la déduction.
Les points forts de cette nouvelle version, c'est qu'elle chamboule toute la résolution de l'affaire, telle que l'avait racontée Watson, et je dois dire que cette nouvelle version est bien trouvée et en accord avec le côté fantastique et de la présence des métamorphes.
Alors oui, ma préférence sera toujours pour l'originale, il va sans dire, mais au moins, l'autrice nous a fait une réécriture originale et intelligente. J'ai été bluffée et je me suis surprise à rire.
Il va sans dire que l'héroïne étant Miss Cox, c'est elle qui part à Stoke Moran et c'est elle qui mènera l'enquête, tout en protégeant Miss Helen Stoner, la cliente de Holmes. Il faut donc vous attendre à ne pas avoir beaucoup de présence du détective de Baker Street et une quasi-absence de Watson, qui sera cité, présent aussi, mais sans ligne de dialogue.
Une belle petite découverte, ce pastiche holmésien, qui s'éloigne de ce qu'on a l'habitude de lire, notamment par son côté fantastique totalement assumé (et pas expliqué logiquement comme dans le canon holmésien). Et ça lui va bien.
Lien :
https://thecanniballecteur.w..