Une très bonne autobiographie au plus près de cette chanteuse de talent, que j'apprécie beaucoup. L'écriture pleine d'émotions permet d'appréhender différemment et de mieux comprendre certains passages de sa vie, sans pour autant rentrer dans le trop intime et le voyeurisme. C'est ce que je recherche dans une bonne biographie !
L'auteur nous livre un récit poignant de la vie de cette femme en clair obscur, avec sensibilité et humanité. Accessible aux initiés comme aux novices ! A lire absolument !
Le petit plus ? Une planche de photos en couleur sur du papier de qualité retraçant les différentes époques de la vie de Véro, photos peu vues et peu connues !
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Les nuits les jours c'est long la vie
Mais tellement court quand ça finit
Et nos yeux rougis par l'orage
Retiennent nos rivières en otage
On est là de passage
Simplement pour tourner les pages
Et récolter ces p'tits bonheurs
L'air de la mer, l'odeur d'une fleur
Pour juste un peu d'amour
Laisse les larmes s'épuiser
Pour juste un peu d'amour
Laisse le soleil danser
C'est écrit dans les paysages
Dans les étoiles et sur les murs
Aimer c'est le secret des anges
S'emplir le coeur d'un peu d'air pur
Pour juste un peu d'amour
Laisse les larmes s'épuiser
Pour juste un peu d'amour
Laisse le soleil danser
Pour juste un peu d'amour
Laisse les larmes s'épuiser
Pour juste un peu d'amour
Laisse ton coeur s'enflammer
Et ce visage dans le miroir
Cet autre toi qui te regarde
Il a les yeux de ta mémoire
Et l'âme de l'ange qui te garde
Parce qu'ils (michel berger et veronique sanson) ont été musicalement très proches, il a été facile de leur faire un faux proces, de jouer à leurs dépens un vilain jeu avec des dés pipés. On a voulu savoir lequel des deux avait influencé l'autre, la girouette oscillant de la première au second, décrétant que veronique lui devait tout, à commencer par son premier tube Amoureuse, puis que Michel copiait son style et son phrasé à elle. Mais ce jeu de ping-pong stérile n'a jamais fait la queue de cerise d'une vérité. Pour comprendre l'harmonie de leur musique, la parenté de leur maniere de jouer et de chanter, le climat commun de leur art, en un mot leur gemellite, il convient de chercher ailleurs :dans l'image de deux pianos tête-beche qui occupent à cette epoque là le salon de l'appartement de la mère de Michel Berger et au clavier desquels les jeunes surdoués passent des heures exaltantes et capitales pour l'un comme pour l'autre. "Nous faisions des duos d'enfer. Je chantais et il jouait. Parfois c'était le contraire. Souvent, nous étions à l'unisson. C'était formidable. Nous nous lancions des défis incroyables. Il me disait : "demain, j'aurai écrit une chanson. " Et je lui répondais sans même réfléchir : "Moi aussi. " On rentrait chacun chez soi, on travaillait et on revenait le lendemain avec une chanson. "