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3,82

sur 315 notes
Un superbe roman pour qui apprécie les histoires basés sur des faits réels et/ou des personnages historiques.


J'étais ravie de découvrir l'histoire de Boudicca, reine guerrière qui s'est révoltée contre l'occupation romaine de son île, l'actuelle Grande-Bretagne. On y suit la vie de cette femme forte, de sa naissance jusqu'à sa mort.
Ceci dit, certains points m'ont un peu freiné dans ma lecture : d'abord, la narration. J'aurais préféré que Boudicca ne soit pas narratrice et personnage principale, et j'ai l'impression que ça a gâché mon expérience de lecture.
Le deuxième point gênant je pense, c'est que j'avais la sensation de survoler les événements, qu'on allait trop vite d'un passage important à un autre. Avec un autre narrateur, j'aurais réclamé deux à trois fois plus de profondeur et de détails sur les relations, les évènements et L Histoire en général. Bref, j'en aurais voulu encore plus !

Si vous cherchez un roman qui parle de femmes fortes, de guerrières et de personnages historiques, n'hésitez surtout pas, car malgré mes deux points négatifs, "Boudicca" vaut vraiment le détour !
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Jean-Laurent del Soccoro Bouddica. Ed J'ai lu. 314 pages. 2,5 étoiles.
Je me laisse toujours aller au récit jusqu'à ce que quelque chose me dérange, ...jusqu'à ce que mon cerveau et mon coeur se consultent pour me dire …bon c'est pas mal mais il y a mieux… 😊
Ici la mutation a eu lieu aux environs de la page 150 : le récit devient un peu « monotone ».
Quelques observations…Le récit nous présente une reine celte en guerrière quasiment du début à la fin du récit. Et cela me gêne un peu. Les facettes de mère de famille, de diplomate, …sont passées un peu à la trappe.
L'auteur réduit les druides / bardes à un rôle subalterne quasi inexistant. Or les nombreuses études historiques ont montré qu'au contraire, cette classe sociale jouissait de privilèges « supranationaux » (espions, diplomates, juges, conseillers royaux,…).
P 158. Les armes du peuple de Boudicca sont confisquées. Dès la réception de l'avis de confiscation, aidée par son garde du corps et le barde qui sont ses conseillers, Boudicca aurait dû prévoir de fabriquer / cacher des armes en nombre suffisant pour une révolte (c'est un must)…
P 160. Incohérence : Bouddica laisse ses filles à portée de son ennemi ? Or elle sait que le sort réservé est le viol…Jamais aucune mère ne laisserait faire cela (aucun père non plus d'ailleurs 😊).
P 177. Bouddica est en guerre. Pourquoi l'auteur a négligé la réaction naturelle d'une reine :
- de faire jouer la diplomatie et l'espionnage (bardes,…)
- de s'assurer que les rois celtes clients de Rome ne l'attaqueraient pas (prise d'otages,…).
Et en cas d'ouverture des hostilités pourquoi ne pas avoir envisagé d'attaquer les lignes arrières, les vivres, de harceler l'ennemi…L'auteur présente Bouddica comme une personne qui agit de manière instinctive…Or je ne peux pas m'imaginer qu' une reine d'un tel rayonnement ait été aussi limitée intellectuellement.
JLDS nous parle de l'entraînement à l'épée, mais en p. 187 , on découvre que Bouddica savait conduire un char de combat…on aurait aimé savoir (imaginer) quel entraînement suivre pour pouvoir conduire cet engin mortel…
P 197. Bouddica en guerre contre Rome arrive chez un roi celte client de Rome pour parlementer. La première chose à faire : placer des sentinelles sur la route de Rome pour intercepter tout courrier. Et elle aurait oublié de faire cela, elle ou ses conseillers dont un garde du corps fort compétent ? Incohérent.
P 219 : l'homosexualité entre homme était admise chez les celtes ? (cela me paraît peu crédible)
P 223 : très beau passage
P 231 « Si Rome s'obstine à contester cette moitié de royaume… » : l'auteur n'a pas parlé de cette « obstination » auparavant. Au contraire.
P 233. Bouddica hait les romains et leurs clients (des tribus celtes)…mais elle ne met pas de sentinelles aux abords de son village…Incohérent.
P 236 et suivantes très bien…
En synthèse quelques bons passages, mais trop d'incohérences de l'auteur qui présente une reine « un peu limitée » (par défaut d'information sur le monde celte probablement) … Or les incohérences peuvent être « levées » par une explication à imaginer par l'auteur. Encore faut-il savoir les détecter…
Je suis sûr au contraire que pour pouvoir s'imposer aux rois de l'époque et se faire respecter par un gouverneur romain, il aura fallu à Bouddica de l'adresse aux armes bien sûr, mais aussi un courage, une rage contre l'oppression, une ruse diplomatique et guerrière et des capacités de gestion de conflit exceptionnelles… Ce qui n'apparaît pas dans ce roman trop « limité » lui. Ceci explique la cotation. Dommage. C'est un thème magnifique que j'ai découvert grâce à ce roman (et qui m'a immédiatement intéressé en parallèle). Cotation : 3,82 ? Cela me paraît excessif. Ce qui explique ma cotation.







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J'ai lu Boudicca de Jean-Laurent del Socorro, la chronique historique d'une reine d'un peuple celte (j'y connais rien, faut pas me demander trop de précision), reine dont on ne connaît visiblement pas trop de chose. Elle est devenue assez populaire depuis, et aurait même servi d'inspiration pour un personnage nommé Daenerys Targaryen, je ne sais pas si vous connaissez ...

Je dois avouer qu'encore une fois j'ai pas mal pensé à Jean-Philippe Jaworski, sachant que j'ai relu sa saga des Rois du monde très récemment.

J'ai plutôt bien aimé cette lecture, je ne connaissais rien de cette Reine / de ce peuple alors il était intéressant de découvrir son histoire. Après je dois avouer que la période ne me passionne pas plus que ça.

Par rapport à Royaume de vent et de colères, je trouve celui-ci un peu en deçà, c'est une chronique historique certes romancée mais je ne retrouve pas ce qui m'avait bien plu dans le premier, la construction intelligente, le suspense, la tension qui monte, les personnages attachants et émouvants. Là c'est une biographie, certes intéressante mais bon voila.

Prochain livre de l'auteur sur ma liste : Je suis fille de rage.
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Une histoire agréable à lire, plutôt bien écrite, avec un personnage attachant. Mais cela manque un peu de relief à mon goût, la trame de fond est simple, les combats peu vivants et la fin abrupte. Un très bon moment quoi qu'il en soit passé avec Boudicca !
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J'ai découvert l'existence de Boudicca après avoir vu une petite vidéo lors d'un cours d'anglais. C'est une reine qui m'était totalement inconnue et le livre del Socorro m'a donné l'occasion d'en savoir plus. Boudicca était une reine qui s'est battue pour libérer son pays de la domination romaine, une vraie guerrière.
La lecture de ce livre est assez facile mais je reste partagée.
Du même auteur, j'avais beaucoup aimée "Je suis fille de rage" sur la guerre de Sécession américaine.
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Je viens de finir boudicca il me manquait un peu de vocabulaire mais finalement pas tant donc ça va je m'en suis sortie, ça peut être intéressant de le lire sur liseuse du coup pour avoir le vocabulaire notamment des dieux celtes.

J'ai été vraiment happée par l'épopée de boudicca je suis contente de l'avoir lu surtout que je n'y serai jamais allée sans les conseils de ma libraire et d'ailleurs même quand je l'ai pris je n'y croyais pas.

Très belle surprise donc.

L'écriture est facile, il n'y a pas de détails sordides meme quand les circonstances sont difficiles et les sentiments sont bien présent.

Il y a tout une recherche autour du langage, du choix et du poids des mots et de la difficulté à s'exprimer qui est digne d'un essaie psycho-socio sur la parole dans la famille ^^ c'était le petit bonus du livre.
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Quand la pax romana n'a plus cours sur l'île de Britannia, les peintures de guerre sont ravivées.

Des triskels bleus. Bleu de guède. Pour affronter d'autres tribus, comme cela se faisait couramment du temps de l'enfance de Boudicca, la princesse icène plus guerrière que diplomate; mais aussi bouter les Romains par delà la mer.
Jusque là toléré par les tribus celtes soumises par la force, l'occupant romain, alors qu'il passe du bègue Claudius à la folie de Néron, dépasse les bornes car les impôts sont doublés pour les Icènes.

Je conseille ce récit initiatique. Celle d'une reine instruite par un haut druide et formée aux combats par une femme-soldat et un prince déchu. de son enfance jusqu'à sa fin, Boudicca honore Epona et Cernunnos mais ne tolère pas que les Romains dressent un temple à Claudius et qu'on lui impose ce culte sur la place du village, comme une ultime humiliation.

Les stratégies militaires et les moeurs celtes se recoupent avec quelques-unes de mes lectures.

Del Socorro s'est documenté pour obtenir un résultat concluant qui, bien que partisan, offre de beaux épisodes de bravoure.
Seule critique: une fin abrupte qui détonne avec les autres parties autrement mieux développées et si bien écrites.
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Sublime portrait ! de reine. de mère. de femme. Jean-Laurent del Socorro s'attaque cette fois à la belle Icène, qui rêvait de changer le monde... et qui s'en est donné les moyens, lance au poing et parée de guède.
De petite princesse gâtée à reine têtue, on suit son parcours de ses premiers pas auprès des druides à son dernier souffle dans les serres de l'aigle, en passant par ses passes d'armes avec son otage de "frère." de son premier à son dernier rêve.
Cris, frustrations, abandon, mal d'amour et de reconnaissance, Boudicca vivra toujours dans le fracas de son ambition démesurée, mais ce portrait est aussi empreint de tendresse, de douceur, et de poésie, billes de forces tranquille autour du cou de la reine. Comme pour la soulager du poids de son destin.
Un vrai délice.
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L'objet-livre est gracieux, agréable au toucher et à la lecture, le roman aussi. L'auteur nous offre une jolie version romantique des tribulations de ce personnage historique devenu légendaire pour les Anglais.
Boudicca, aussi connue comme Boadicée, reine guerrière, s'efforce en vain d'empêcher la conquête de son peuple par les Romains. Née vers 30, elle était reine des Iceni, un peuple celte qui vivait dans la région du Norfolk, dans le sud-est de l'actuelle Grande-Bretagne. Les historiens romains Tacite et Dion Cassius nous ont laissé des écrits à son propos, et des fouilles archéologiques confirment des éléments de son épopée. A la port de son royal époux, les romains intègrent son royaume à la province, humilient la famille royale et la population, et leur imposent des sanctions financières. Boadicée-Boudicca réunit alors une armée, à laquelle se joignent des tribus alliées, et la mène contre les envahisseurs. Cette armée connaît quelques succès retentissants, dont la prise (et le sac?) de la ville de Londres. Mais elle finit par être vaincue… Cela nous rappelle-t-il un certain Vercingetorix ?
Jean Laurent del Socorro nous conte cette histoire poignante avec une gravité légère. Il décrit le drame sans faire apparaître le plus cru de la vie. Son style est simple, efficace, très fluide, émaillé de phrases qui peuvent interpeller le lecteur, comme celle-ci : « Tu ne seras que reine, et seuls les dieux ont le pouvoir de rester silencieux. »
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Un roman assez court qui transpose dans un roman la vie de Boadicée. Une figure qui m'était inconnue, et à vrai dire, tout un pan de l'Histoire que je ne connaissais pas non plus.

Boudicca mélange Histoire et imaginaire : deux axes chers à Jean-Laurent del Socorro. On retrouve ces deux ingrédients dans Royaume de vent et de colères puis dans du roi je serai l'assassin. Si l'aspect historique est évident ici, j'ai trouvé la fantasy vraiment ténue voire absente. Quelques traces d'onirisme, des croyances qui tendent à brouiller la frontière entre réel et imaginaire… J'avoue que j'ai manqué un peu d'imaginaire tout de même.

J'ai aimé découvrir cette femme, à la fois enfant, puis femme, amante, reine et cheffe de guerre. D'ailleurs, les trois parties du roman dressent son portrait dans cet ordre. Malgré un récit à la première personne, on sent le regard de Jean-Laurent del Socorro porté sur cette femme. Et je l'ai trouvé touchant ce regard, plein d'humanité. L'auteur dépeint ici une femme complexe, tout en nuances et contradictions parfois. Il s'en dégage beaucoup de réalisme, mais aussi une touche de liberté bienvenue, associée à des valeurs de tolérance.

Cependant, l'intrigue ne m'a pas passionnée. C'est là que le bât blesse pour moi. le roman ne m'a pas transcendée. Il est court, et assez factuel. Il n'approfondit pas vraiment les personnages ni les événements, qui se suivent de manière très linéaire. Ca se lit vite et bien, mais un peu trop à mon goût. Il m'a manqué de la tension, des enjeux, de relief. J'ai néanmoins été servie dans la dernière partie, qui concentre rebondissements et péripéties à un rythme presque frénétique ! J'ai commencé à apprécier vraiment ma lecture à ce moment, mais dommage… c'était déjà fini...
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