Dans ce tome 5 nous sommes entre 1152 et 1154, et en épousant Henri Plantagenêt Aliénor a enfin trouvé un époux à la mesure de son ego : plus jeune de 10 ans, beau, intelligent, impétueux et ambitieux… Un peu trop d'ailleurs, le choc des boulards n'étant jamais très loin ! Mais qu'importe l'honneur est sauf puisqu'elle est sur le point de troquer une couronne pour une autre : la guerre civile fait rage en Angleterre mais les choses tournent en faveur de Mathilde l'Emperesse tandis que le jeune Henri fait le ménage parmi les fiefs de l'ouest français. Tout serait pour le meilleur des mondes si le destin ne lui avait pas enlevé sa soeur Pétronille décédée lors d'un assez douteux accident de chasse et si son chevalier servant Vincent n'était pas aux abonnés absents depuis le décès du vieux Suger. Son ex-mari Louis VII étant trop préoccupé comme chaque mari divorcé à essayer de venger à travers l'argent et les enfants, elle n'est pas loin de soupçonner son nouvel époux trop jaloux de ne pas être étranger à la chose. Aliénor ne voit donc pas le coup de poignard venir, et c'est Vincent qui la sauve encore un fois : elle découvre l'horrible vérité et et ce qu'il a enduré… Bon ben on sent qu'on s'approche de la fin de la série vu que plein de personnages disparaissent de la scène par la petite porte (voire comme par enchantement), à commencer par Vincent qui portait tout ce qu'il y a avait d'original et de romantique sur ses épaules. Pour ne rien gâcher tout tourne autour d'un aristocrate crevard (pléonasme ?) petit, gros, laid et stupide qui enrage ne part avoir eu une plus grosse part d'héritage pour pouvoir exploiter et écraser plus de monde qu'il ne le fait déjà (ces gens là déjà en haut de la société tueraient père et mère pour grimper quelques marches de plus vers le pouvoir suprême), et qui ici intrigue dans tous les sens et surtout n'importe comment comme les vilains de cartoon pourris-gâtés qui se tapent des crises de nerfs quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent (à savoir du pouvoir et l'argent pour se pavaner et bien faire sentir aux autres qu'ils ne sont rien par rapport à lui).
Les dialogues et les les dessins sont toujours aussi réussis mais cela n'a pas suffit à raviver mon intérêt...
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Encore une très courte période de la vie d'Aliénor développée dans ce tome 5 dans lequel c'est encore la qualité des dessins, qu'il s'agisse des corps, des visages, des châteaux ou de la nature qui prime sur le peu qui reste de la réalité historique.
On finit donc par s'habituer à ce qu'il convient donc d'appeler "romance", on a toujours quelques leçons de vie et de maîtrise de soi. Les dialogues n'ont guère progressé depuis le tome 1. Aliénor s'apprête à devenir reine d'Angleterre, sa personnalité va endosser une nouvelle dimension que cette bande dessinée ne parvient pas à illustrer ainsi qu'elle le mériterait.
Vite, le tome 6 pour quitter cette saga globalement décevante qui ne révèle que des tranches de vie de la grande Aliénor d'Aquitaine.
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Aussitôt divorcé du roi de France, voici Aliénor mariée à Henri Plantagenêt. Celui-ci n'est pas encore roi d'Angleterre mais il se bat âprement pour récupérer cette couronne que lui donne droit sa filiation maternelle. Les ambitions d'Henri font écho à la belle Aliénor qui ne vit pas pour autant une conte de fée car autour d'elle tout n'est que intrigues.
Ce nouveau chapitre de l'histoire de France est toujours aussi intéressante car c'est là que sont plantés les graines de la guerre de cent ans. Louis VII ne supporte pas de voir Henri Plantagenet à la tête de la moitié de son royaume grace à la dot de sa nouvelle épouse. Surtout si ce dernier, en plus de lui avoir ravi son ex femme, se voit couronner roi d'Angleterre. C'est les premières rixes entre eux, les premières batailles...
C'est vivant, bien romancée mais bâtie sur des fait rééls qui ont construit la France. Aliénor est toujours une femme aussi passionnée, directe mais plus sage finalement que dans sa jeunesse fougueuse au coté de Louis. Elle essaie de se maintenir à la tête de son domaine et de participer aux décisions mais on sent déjà que son nouveau mari, futur roi d'Angleterre, ne l'entends pas vraiment comme ça.
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Aliénor a tourné la page de Louis VII et lié son destin à celui de l'ambitieux Henri Plantagenêt, qui combat partout, y compris en Angleterre pour soutenir les droits à la couronne de sa mère Maude. Un investissement à terme fructueux.
Louis, lui, ne décolère pas. Voilà que par son mariage Henri se retrouve avec un territoire plus grand que le sien. Au Maine, l'Anjou et à la Normandie, il rajoute désormais le Poitou et la Gascogne, fiefs d'Aliénor. Tout l'Ouest de la France (sauf la Bretagne) est sous son contrôle.
Aliénor change grandement dans cet épisode. Elle découvre certes les défauts à son nouveau mari, mais elle entretien sa flamme et son ambition. Là où, hier encore, elle s'emportait et colèrait, elle réussit à voir plus loin. Ses objectifs deviennent supérieurs à son amour propre. La future grande reine se dessine (magnifiquement du reste dans cette série).
Elle ne va pas passer à la trappe de l'Histoire, ce qui aurait pu être le cas si son destin s'était arrêté à la période avec Louis.
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Louis VII ne peut se résoudre à accepter le mariage d'Aliénor et Henri Plantagenêt. Il tente dès lors le tout pour le tout depuis les voies légales jusqu'à participer lui-même aux batailles destinées à tenter de récupérer l'Anjou, espérant ainsi reprendre la main sur l'Aquitaine. Il s'alliera au frère d'Henri et à l'héritier de la couronne d'Angleterre.
De son côté, Aliénor semble sincèrement éprise d'Henri mais entre la perte de sa soeur Pétronille, accidentellement décédée lors d'une partie de chasse et se retrouvailles avec Vincent, physiquement diminué après avoir échappé de justesse à la mort, son sang ne fait que bouillir. Ce 5e et avant-dernier tome la laisse en mer, en route vers l'Angleterre dont Henri vient d'être sacré héritier de la couronne. Selon ses dernier mots, le dernier opus devrait être sanglant.
Comme d'habitude, les dessins sont remarquables de précision mais les personnages sont peu reconnaissables d'une planche à l'autre ce qui ne facilite pas la compréhension de l'intrigue pour les néophytes. Cependant, cela reste une série historique intéressante et esthétiquement parlant, très bien construite.
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Une suite réussie qui laisse planer de nombreuses promesses intéressantes pour les prochains tomes.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Alors que, depuis quelque temps, la mode est aux bandes dessinées purement historiques il est agréable de découvrir une série où les auteurs s’amusent, offrant aux lecteurs des récits passionnants et riches en découvertes.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Ce cinquième tome ne déçoit pas. Il reste de la même qualité que les précédents. Un modèle du genre qui risque aussi d'être lu pour les cours d'histoires.
Lire la critique sur le site : Sceneario
-Ma petite Pétronille a encore besoin d'apprendre que les décisions impétueuses peuvent d'abord emplir d'enthousiasme avant de produire des effets désastreux...
-C'est parfois seulement en agissant qu'on apprend, et il arrive qu'une mauvaise expérience vaille mieux que pas d'expérience du tout...
La douleur conduit à la tristesse, la tristesse à la colère, et celui qui s'aventure trop loin dans cette voie risque de se perdre...
Mais peur de qui ? De quoi ?
Moi aussi, je tremble de peur. Mais j’ai appris à la dominer ! Rappelle-toi qu’on ne se libère jamais d’une épreuve en l’évitant... seulement en la traversant.
La douleur conduit à la tristesse, la tristesse à la colère, et celui qui s'aventure trop loin dans cette voie risque de se perdre...
C'est la grandeur qui inspire la vie, puis l'envie suscite la rancoeur, et la rancoeur la haine.
Les reines de sang Rani Lakshmi Bai 1