Maintenant je me rends compte qu'il est très difficile de parler de ce roman. C'est une expérience un peu à part. J'ai beaucoup aimé. Je craignais de me lasser du style qui m'avait séduite au départ. Mais aucun problème, je me suis laissée entraîner jusqu'au bout par
Coco la bite et je ne l'ai pas regretté !
Nous suivons donc
Coco la bite, prénommé ainsi par sa famille car c'est le seul de ses organes en parfait développement. A part ça, il a un pied boiteux, un oeil qui dit merde à l'autre et il reste indéfiniment petit et moche. C'est ce que tout le monde lui dit... surtout sa famille.
Coco la bite grandit dans un environnement qu'on ne lui envie pas. A 7 ans, il a déjà vécu un an en famille d'accueil, suite à une "correction" qui a mal tourné.
Rempli d'émotions, rempli d'un amour qu'il ne peut évacuer et d'une envie de fuir qu'il ne peut mettre à execution, Coco s'enfuit en esprit : il organise des courses de brosse à dent dans le caniveau, comme il y a longtemps, on organisait des courses d'escargots, il sympatise avec les gens de son quartier : un arménien photogaphe, une prostituée de Pigale... Il s'imagine des départs dans une voiture épave qui reste toujours ouverte.
Dans ce texte, vous flirtez constamment entre humour et noirceur. Les corrections infligés à Coco, les phrases qui lui sont dites sont d'une grande cruauté.
Coco la bite est rempli d'humour et parfois l'innocence revient au galop... poursuivit par une vérité bien triste.
Une jolie lecture d'une certaine façon, parce que ce petit garçon est malgré tout plein de fraîcheur et pour le mélange de l'innocence et de la dureté !
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