Godkiller

Ce one shot est certes étonnant dans la mesure où il y a de l'inventivité dans l'univers religieux crée de cette société du futur. C'est un monde typiquement cyberpunk.

Pour autant, la lecture demeure assez désagréable car c'est extrêmement glauque. le personnage principal est en effet un gros curé pédophile qui se drogue et qui tapine volontiers. On ne sympathise pas vraiment avec ce détective privé d'un nouveau genre.

Par ailleurs, on a du mal à suivre le fil du récit tant le scénario nous entraîne dans des délires pas possible. le dessin est très informatisé ce qui le rend glacial. Bref, un gros bôf...

Comment décrire cette bande dessinée ? On se situe dans un avenir pas si loin de notre présent. Tout est cassé, sali, détruit. Les religions n'existent plus comme nous les avons connues, salies par les scandales. Les prédicateurs ont pris la main sur le spirituel. le monde est pourri par les drogues.
Enfin tout ça pour dire que c'est noir de chez noir. Et que se passe-t-il dans cet univers sombre ? Et bien un prêtre défroqué pour pédophilie est chargé de retrouver le fils d'un homme riche. Et il assiste à l'assassinat de futurs messies dans les principales religions monothéistes. bien sûr, il se retrouve accusé ou tout du moins suspect de ces meurtres. Alors de courses poursuites dans les bas fonds aux shoots de drogues bizarres, on "voyage" dans ce monde explosé.
Je ne suis pas rentré dans cette aventure. le dessin est en rapport avec la destruction de ce monde mais les personnages sont caricaturales et je n'ai pas senti la satire dans cette histoire.
Plutôt déçu et très dispensable comme livre.