Et, presque dix ans plus tard, lors du deuxième album, tout a basculé. J’étais toujours autant médium, mais lui était devenu plus réceptif. La mort de son meilleur ami et compagnon de route dans la chanson – ils fonctionnaient en binôme auteur-compositeur – l’avait rendu plus à l’écoute, plus disponible spirituellement. Ainsi, dès que je lui ai donné des « nouvelles » qui m’arrivaient de son ami, les choses ont pris une tournure incroyable. Je lui apportais la preuve que son ami compositeur, son « frère », n’était pas mort. Que sa conscience, avec tout son passé, tout son vécu, toutes les traces de son amitié avec lui subsistaient ailleurs, dans une autre dimension.