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3,67

sur 244 notes
Mais qu'est-il arrivé à Sonja Delzongle ? Où est l'auteure de Quand la neige danse et Boréal qui m'avait séduite de part l'ambiance qu'elle instaurait dans ses romans, du dépaysement, des personnages forts, et surtout avant tout d'une bonne intrigue. Mais ici, rien de tout cela.

Le rythme du roman est inégal, mais le plus souvent l'histoire se traîne. Sonja Delzongle tente bien de relancer l'intérêt du lecteur, mais les rebondissements sont tellement incongrus ou pas du tout crédibles.

Au final, ce roman est plus un pamphlet sur l'ancien régime de la région de la Croatie - Bosnie - Yougoslavie.

Et ce final, d'un convenu, sans aucune surprise; sans parler de la scène finale qui non seulement n'apporte rien, tombe comme un cheveux sur la soupe et laisse un mauvais goût au roman.

Si vous êtes curieux de l'histoire de cette contrée dans l'ex-empire de l'Est, vous y trouverez sans doute un peu de plaisir; pour les autres....
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Première lecture d'un thriller signé Sonja Delzongle et autant dire que l'autrice est efficace ! Une centrale, un ancien monastère disparu, un hôpital psychiatrique, des montagnes, tout ça sur les Terres de l'ex Yougoslavie, où les stigmates de la guerre civile sont encore dans les mémoires ! Jan, seul survivant de l'inondation de son village , alors qu'il avait trois ans, revient sur son lieu de naissance à l'appel de son ami, le directeur de la centrale, afin d'y résoudre un problème probable de pollution de l'eau. Je ne vais pas vous refaire la quatrième de couverture, mais juste vous conseiller de lire ce très bon roman où l'on trouve les codes du genre mais pas que... Sonja Delzongle nous fait voyager sur des terres qu'elle connaît, elle aborde des sujets tels que l'écologie et la préservation des milieux naturels, L Histoire et ses conséquences sur l'homme, la psychiatrie …Tout ça avec une écriture claire et intelligente. Et alors le final m'a scotchée ! J'aime quand une lecture me bouscule et me surprenne et davantage quand c'est un polar, pari gagné pour « Cataractes » !
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Sonja a la capacité d'écrire des thrillers différents, mais avec une tonalité qui revient, l'écologie comme avec Boréal et les hommes et femmes avec Dust ou Quand la neige danse. Elle a une aptitude à signer des histoires où la nature s'affronte à l'homme pour y faire jaillir le meilleur comme le pire.
Avec un prologue extraordinaire, elle m'a entrainé vers ses racines, les Balkans, où la beauté à couper le souffle sert de creuset à la bestialité des hommes.
Jan a 3 ans, il est emporté par une coulée de boue qui anéanti Zavoï, son village. Il ne doit la vie qu'à son chien Hatsa puis à un homme, Djol.
Plusieurs décennies plus tard, Jan devenu, hydrogéologue installé à Dubaï, revient à la demande d'un ami sur les lieux de son passé pour analyser les risques induits par une centrale hydraulique défectueuse pour que l'Histoire ne se reproduise pas.
Et voilà. Sans m'en rendre compte, je me suis attaché à ce livre.
Dans ce pays que la guerre scinda, cette ex-Yougoslavie, les serbes, les croates, et bien d'autres, les frères ennemis portent en eux les stigmates de l'horreur, leurs rancunes et leurs volontés de vivre, comme ailleurs dirais-je. Les paysages me semblent à couper le souffle. Sonja y met tout son amour et son savoir écrire.
Les deux boucles narratives qui s'entrelacent opèrent bien. La recherche de Jan accompagné de Marija dans la montagne serbe, Babin Zub pour découvrir la mère source qui pourrait être à l'origine d'hallucinations, et l'enquête de Vladimir car des cadavres surgissent autour de la centrale hydraulique. Chaque pan suscite la même interrogation pour le lecteur que la disparition des moines de Temska et leur monastère transformé en asile psychiatrique.
Et il y a l'eau. Si nécessaire, si meurtrière. Qu'elle soit liquide en emportant la famille de Jan ou vaporeuse telle « la magla » pernicieuse enveloppant la montagne. Elle coule, fraiche ou fangeuse.
Avec le temps, l'écriture de Sonja est devenue solide, complétement maitrisée. Elle sait poser une atmosphère, où la poésie des descriptions de la nature fait que l'intrigue pourrait passer au second plan si la brutalité ne surgissait pas au gré des pages.
Ses personnages sont gourmands. J'entends par là, qu'ils sont riches, tourmentés. Jan Kosta, Vladimir l'ami ,Djol le sauveteur , Marija la journaliste , Hatsa le Leonberg ou Sacha, tous sont nantis de failles et d'espoir.
Les Cataractes emportent tout avec elles. Moi, le premier, jusqu'à une fin digne de ce roman.

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J'ai eu un gros coup de coeur pour ce livre. L'intrigue se joue sur plusieurs niveaux mais avant toute chose, on reste sur le fil du Natural writing et ça c'était beau, vraiment bien écrit. L'auteure nous embarque dans une région montagneuse de Serbie où il est question de sources cachées, d'eau contaminée, de barrage défectueux. Il y a aussi des personnages inquiétants, une sorte de Yeti serbe, entre Bigfoot et Golum, une mouvance extrémiste écolo, un psy pas net, un monastère sans moines, bref de quoi fournir une intrigue qui colle à la montagne et à notre peau comme la boue à celle de Kosta notre personnage principal. Kosta rescapé de la catastrophe de ZavoÏ qui a engloutie son village et toute sa famille, recueilli par Djol son sauveur il y a quarante ans de cela. Aujourd'hui, hydrogéologue, il vit à Dubaï et à la demande de son ami Vladimir, il va revenir dans sa région natale apporter son aide à la centrale. Ce retour va raviver de nombreux souvenirs et nous allons voir le personnage de Kosta évoluer. Il sera accompagné dans ses recherches par Marija, une journaliste à eux deux, ils vont enquêter dans des conditions aux quelles on ne s'attendait pas. Les personnages imaginés par l'auteure qui sont suffisamment bien construits pur qu'on s'y attache. Les descriptions de la nature, la montagne Babin Zub, le brouillard local la magla, le ton est donné pour une montée en puissance de la tension qui rend le roman anxiogène et captivant à la fois. le conflit Serbo/Croate est abordé et constitue une toile de fond sans prendre la première place dans l'intrigue. J'ai aimé les allers retours dans le temps entre souvenirs et réalité. Un thriller qui nous apporte beaucoup de moments forts en émotions, des retournements brillants qui donnent force et intelligence au récit. Bonne lecture.
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Chez moi, les livres de Sonja sont attendus avec une grande impatience. Pour l'instant ils ont tous été des coups de coeur (retrouvez mes autres chroniques en fin d'article).
Sonja a l'habitude de nous faire voyager avec ses polars et cette fois elle nous embarque en Serbie.
Je dois avouer que j'ai mis quelques chapitres à rentrer dans l'histoire voir même attendu le dernier tiers du livre pour être enfin dans l'intrigue.

Jan Kosta est un survivant. A l'âge de 3 ans il a survécu à un glissement de terrain qui a ravagé tout son village et lui a pris quasiment toute sa famille. 40 ans après il est toujours hanté par cette catastrophe. Un de ses anciens ami, Vladimir, débarque à Dubaï où Jan vit, pour lui demander de faire une expertise de la centrale hydraulique bâtie sur les hauteurs de son ancien village. Des événements étranges ont été constaté et il aimerait l'avis de Kosta.
Pour Kosta qui n'a plus jamais remis les pieds là-bas le voyage est rude. Une fois arrivé sur place il va partir avec une journaliste Marija pour retrouver la source mère et y faire des prélèvements. Mais tout ne va pas se dérouler comme prévu.
Et à la centrale hydraulique, les meurtres vont s'enchaîner.

J'ai trouvé le style de Sonja très différent de ses autres romans. J'ai été un peu perdu avec le grand nombre de protagonistes et les noms serbes n'ont pas aidé ma mémoire de poisson rouge à retenir et intégrer tout le monde. J'ai du parfois réfléchir plusieurs minutes pour remettre un personnage dans son contexte.
L'histoire en elle-même est bien pensée, mais je ne suis pas sûre d'avoir tout compris du dénouement de l'histoire.
Le dépaysement est total, l'immersion dans les montagnes serbes est très bien décrite. On sent l'amour que Sonja peut avoir envers son pays natal. D'ailleurs j'ai eu l'impression que les montagnes serbes étaient des personnages entiers du roman.
L'eau et la nature ont aussi une part importante dans l'histoire. La nature nous rappelle tous les jours qu'elle est plus forte que nous, et Sonja nous le rappelle dans son roman.
Elle cherche encore loin dans les tréfonds du mal, et surtout analyse ce qui fait qu'un homme bascule du côté obscur. Elle reviendra aussi sur les conflits serbo-croate qui il faut le rappeler a été particulièrement horrible.

Je ne pourrais pas vous dire si j'ai aimé ou non cette histoire. Ce ne sera définitivement pas un coup de coeur comme les autres romans de Sonja. Petite déception donc qui reste très personnelle. Je suis sûre que ce polar ravira d'autres lecteurs. Mais bon une petite déception sur tous les polars de Sonja ne m'empêchera pas de continuer à lire ses histoires.

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Les romans de Sonja Delzongle ont ça de particulier, c'est qu'ils sont différents de tout ceux que j'ai l'habitude de lire dans le genre. Après Dust, Récidive et Boréal, l'autrice m'emmène cette fois en Serbie, pays de ses origines slaves, mais pas pour découvrir la beauté des lieux ni respirer le bon air des montagnes. Une chose est sure, on ne va pas y faire du tourisme.

En fait, on manque d'air dès la lecture du prologue qui semble digne d'un film «catastrophe » du genre « La cité engloutie ».

Dans les faits, c'est bien ce qui s'est passé un jour dans ce petit village des Balkans. Jan Kosta est un des rares survivants du glissement de terrain qui a rayé de la carte sa famille et la majorité des habitants de Zavoï. Il avait alors 3 ans.

Quarante ans plus tard, il y revient, pressé par le SOS de son ami d'enfance qui lui dit qu'il se passe des choses étranges sur le barrage qui y a été implanté, et qu'il a besoin de son expertise d'hydrogéologue.

Dans ce roman, l'intrigue se construit dans une atmosphère lourde et oppressante, et un environnement austère. D'abord la montagne avec ses a pic, ses crevasses, et le brouillard qui semble l'engloutir. Puis la menace qui plane sur le barrage et fait craindre une nouvelle catastrophe. Enfin les meurtres sanglants et les disparitions mystérieuses autour d'un monastère transformé en asile…

Il est difficile d'avoir un avis tranché sur les personnages. Il faut avancer dans l'intrigue qui ne manque ni de suspense, ni de mystère, ni de rebondissements, qui flirte avec le fantastique, fait référence à l'Histoire du pays, et met en scène la folie des hommes.

Un thriller original qui, assurément, fait le job.
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Je sors mitigée cette lecture.
J'ai replongé avec plaisir dans l'écriture de Sonja Delzongle,
voyagé avec curiosité et admiration dans ces grandioses paysages de Serbie,
redécouvert l'histoire sombre et torturée de cette région du monde.
L'intrigue est originale, complexe, quelquefois à la limite du fantastique, malheureusement de nombreuses incohérences en ternissent le déroulement.
Mais par dessus tout, je trouve que le drame final est inutile.
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Le polar raté..
Une intrigue qui part dans tous les sens et qui, au détriment de la qualité, essaie d'exploiter un maximum de sujets (écolo-terrorisme, guerre des Balkans et syndrome post-traumatique, religion et visions, pathologies psychiatriques, paternité, catastrophisme écologique, nature-writing, etc..sur fond de bluette sentimentale improbable) ... 
Des personnages auxquels on ne s'attache pas et dont les "états d'âmes" alourdissent la narration...
Des rebondissements improbables, des accessoires fort utiles qui sortent fort à propos des sacs à dos, un coupable qui vraisemblablement aurait pu être innocenté, une fin un peu débile peu conforme à l'image donnée du "héros" depuis le début...
J'ai lutté vaillamment pour finir ce rompol qui me laisse un drôle de goût (je vous éviterai le billet sur "Le hameau des purs" dont la fin est à se demander si l'auteur y croit vraiment) et qui me lance un seul signal : éviter dorénavant de me frotter aux écrits de Sonja Delzongle.

Et pour rire (jaune, non NOIR) les fautes d'orthographe !!
-On écrit "cannabis" avec 2 N,
-On fait le "mariolE " avec un E final,
-Dans une église, il y a un AUTEL , pas un hôtel..
-Un prisonnier va en TAULE, pas en tôle (plaque de métal, pour rappel) - comment des auteurs de polar peuvent-ils encore faire cette faute, bordel !
-Et, il n'y a qu'un seul F à "mafia", aucune raison d'en mettre 2 à "mafieux"..
Les relecteurs/correcteurs des maisons d'édition sont bien paresseux ou alors le roman les a tellement ennuyés (comme ce fut le cas pour moi) qu'ils ont sauté des chapitres ? 
Bref, déception, et quand un bouquin cumule autant de défauts, je n'ai même pas l'envie de le mettre dans une boîte à livres...
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Dotée d'un talent hors du commun, Sonja Delzongle a l'art et la manière de nous entraîner là où l'on s'y attend le plus pour nous offrir le thriller auquel on s'attend le moins. Ainsi l'auteure renoue avec ses propres origines et nous emmène en Serbie pour une intrigue tout à la fois prenante et surprenante, pour le moins originale et inédite mais surtout redoutablement maîtrisée et bien construite…
Placé au centre du récit, ce pays meurtri par la guerre nous est dévoilé de manière bluffante et presque intime pour une expérience immersive particulièrement touchante en compagnie de personnages fort bien croqués, aussi marqués que marquants tandis que la nature nous révèle sa beauté comme sa puissance.
S'il m'est difficile de vous en dire plus sur ce roman, ce n'est pas seulement au risque de divulgâcher mais bien davantage parce qu'il se vit plus qu'il se lit. Servi par une plume fluide, agréable et d'une élégance rare, un style aussi touchant que percutant, ce récit à la fois riche en émotions et plein de rebondissements nous happe dès les premières pages d'un prologue saisissant jusqu'à une fin dont on se souviendra longtemps…
Lien : https://deslivresetmoi7.fr/2..
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Ai-je déjà dit que j'adorais ce qu'écrit Sonja Delzongle ? Cataractes ne fait pas exception. Intrigue bien ficelée, enquête palpitante, que demander de plus ?
On retrouve ici Jan Kosta, qui dans sa jeunesse, a vécu un traumatisme des plus grands : s'être retrouvé dernier survivant de son village natal, disparu à cause d'un glissement de terrain. Il est clair pour lui que ce genre d'évènement ne doit plus arriver, ce pourquoi il devient hydrogéologue, afin de prévenir ce genre d'accident. S'étant éloigné de son pays natal, il est rappelé par un ami de longue date... Et ne va pas être au bout de ses peines.
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