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EAN : 9782709672092
234 pages
J.-C. Lattès (10/01/2024)
3.99/5   36 notes
Résumé :
De Bamako à Paris, deux amis, Manthia et Toko, vivent la route de l’exil de façon très différente.
Ils sont originaires du même village au Mali. À la vingtaine, face à une récolte infructueuse, ils n’ont d’autre choix que de rejoindre la capitale, Bamako. Mais en 1991, les troubles politiques et sociaux les poussent à nouveau à partir. En France cette fois.

C’est Manthia qui raconte leurs histoires depuis un centre de rétention administrati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Originaires du même village agricole du Mali, deux amis, Manthia et Toko, confrontés à différents événements, les criquets, la sécheresse, vont être poussés à prendre des décisions importantes et à rejoindre la capitale Bamako, leur première étape. Un exode rural commun.
Manthia est issu d'une famille un peu déclassée socialement alors que Toko vient d'une famille enracinée dans la terre, une famille devenue clan et fondatrice du village, une grande famille à l'africaine avec de nombreux frères et soeurs.
À Bamako, ils pensaient pouvoir s'en sortir, mais a lieu un soulèvement populaire soudain contre le régime militaire de Moussa Traoré qui aboutit à son renversement le 26 mars 1991. Tout bascule, tout change. Pressés par la famille « d'aller en aventure ailleurs », les deux jeunes Maliens partent en France, pour Paris. Mais le cousin qui devait prétendument les accueillir dans son grand appartement est en fait hébergé lui-même dans un foyer de migrants. Sans papiers, ils vont devoir faire face et chacun le fera à sa manière...
Nous allons donc suivre l'aventure de ces deux grands hommes et demi, c'est-à-dire ces enfants qui n'en sont plus sans pour autant être encore des adultes, mais qui exposés à des difficultés qui pourraient les empêcher d'avancer, ne se lamentent pas et savent se défendre.
C'est Manthia, depuis un centre de rétention administrative, un lieu d'enfermement où sont retenus les étrangers auxquels l'administration ne reconnaît pas le droit de séjourner sur le territoire français, qui raconte leur aventure qui s'étale sur une décennie, des années 1986 jusqu'au 23 août 1996. Cette date correspond à l'évacuation de trois-cents Africains sans-papiers, réfugiés depuis près de deux mois dans l'église Saint-Bernard à Paris.
Ce qui fait toute la puissance et l'originalité du récit, c'est la manière dont Manthia nous révèle son parcours ainsi que celui de son ami. Espérant obtenir des papiers, il s'adresse à son avocat, parfois avec colère, ne comprenant pas pourquoi il se trouve enfermé là, lui qui ne voulait pas quitter son village, pas partir de Bamako, mais aussi à l'interprète dont il se sent plus proche.
Deux garçons et demi de Diadié Dembélé, avec ces personnages intenses emportés dans une aventure voulue et souhaitée pour l'un, Toko, et non choisie mais imposée pour l'autre, Manthia, se déroulant il y a trente ans, pourrait tout aussi bien se passer aujourd'hui, tant, peu de choses ont changé.
Nul doute qu'il est un roman un peu autobiographique, ne serait-ce que parce que Diadié Dembélé a travaillé en tant qu'interprète au sein d'une association d'aide aux migrants. Il est aussi un roman sur l'amitié et sur la vie rurale au Mali avec ses coutumes et le poids des traditions patriarcales, son climat et ce fameux hivernage, cette saison des pluies, ses langues dont le bambara et le soninké, la rudesse des travaux agricoles aggravée par le réchauffement climatique et bien sûr l'exode rural qui en découle.
En inscrivant une partie de son récit dans les années 1990- 1991, l'auteur nous permet également de revoir un événement marquant de l'histoire du Mali.
Mais il est avant tout une profonde réflexion sur la migration et l'espoir qu'entretiennent les jeunes africains de trouver en France, en priorité du travail, et la possibilité de se réaliser.
Évidemment sur ces besoins, ces attentes, se sont greffés et engouffrés des profiteurs comme les cokseurs (passeurs), les marchands de sommeil, les employeurs sans scrupules, prêts à tout pour s'enrichir sur la détresse, la solitude et le dos de ces migrants-aventuriers.
Outre la découverte du militantisme pour Manthia, c'est tout le mouvement des sans-papiers à Paris en 1996 que nous suivons au plus près.
La vivacité d'un langage fleuri, imagé et une écriture singulière, originale et créative, rendent ce roman un peu surprenant au début, très attrayant et très contemporain.
On aimerait tant que ce proverbe malien, en épigraphe du roman « Si l'on pouvait se balader avec une maison sur la tête, nul ne serait étranger sur cette terre » soit réalisable, pour ne plus assister à toute cette désespérance !
Je remercie les éditions JC Lattès et Babelio pour cette passionnante découverte.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Lorsque Manthia, migrant malien arrêté parce que sans-papiers, se retrouve face au juge, il pense nécessaire de raconter son histoire depuis son enfance afin que l'on puisse mieux comprendre les raisons pour lesquelles il a quitté son petit village natal et sa famille, ainsi que les circonstances qui l'ont poussé vers la France.

C'est ainsi que nous, lecteurs, nous endossons le rôle de ce juge auquel Manthia s'adresse, épaulé d'un traducteur chargé de tout noter et retranscrire. Ainsi débute un monologue que nous écoutons avec patience, bien que parfois coupé par le traducteur. Manthia se livre, se confie, nous raconte son vécu : son enfance auprès d'un père intransigeant, les travaux de la terre, la sécheresse et les récoltes infructueuses, son départ pour Bamako, les tensions politiques qui le poussent vers la France, les désillusions, la précarité, l'illégalité, les difficultés d'intégration et la barrière de la langue, son arrestation..., sans oublier sa relation avec Toko, son ami d'enfance et compagnon de fortune. Rien est omis de son triste sort et de cette poisse qu'il croit trimballer.

De ce récit, je retiendrai avant tout la puissance des mots de Diadé Dembélé, de celle qui laisse des marques. S'il y a parfois des erreurs de syntaxe (les "malgré que" me font systématiquement grincer des dents), l'histoire de Manthia ne peut nous laisser indifférents, parce qu'il se livre entièrement et que ses moindres ressentis sont dépeints de telle manière qu'on ne fait pas que l'accompagner dans ses souvenirs, souvenirs qu'il nous conte comme s'il les revivait une seconde fois.

Alors oui, c'est fort, parce que l'auteur sait user de bons mots et d'envolées poétiques ou analogiques, qu'il fait parfois des digressions qui finissent par avoir leur importance ou qui nous permet de mieux cerner Manthia. Sa plume élaborée a su rendre le récit percutant. L'idée du monologue d'un homme face à son juge, qui a déjà beaucoup perdu et qui ne cherche qu'à obtenir ses papiers français alors qu'il n'a jamais voulu quitté son village natal, est plutôt originale.

Les chapitres sont très courts et j'ai lu ce roman en un rien de temps. Et c'est peut-être là mon reproche, il se lit bien trop vite : à peine commencé et déjà terminé. J'aurais aimé y rester bien plus longtemps, j'aurais aimé une fin un peu moins abrupte également et en savoir un peu plus sur le devenir de Manthia. Et pourtant, tout nous est relativement bien retransmis : la personnalité de Manthia et ses ressentis, les circonstances politiques et sociales des années 80 et 90 (aussi bien au Mali qu'en France), les différentes étapes de son exil, ses relations avec les autres (son père et Toko notamment), les traditions familiales et l'importance de la famille, les difficultés auxquelles sont confrontés les migrants.

Dans l'ensemble, ce fut un agréable moment de lecture, et pour cela j'en remercie Alexandrine de Babelio et les éditions JC Lattès pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Encore une fois ,merci à toute l'équipe de Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée et merci aussi à Diadé Dembélé et aux éditions JC Lattes .
Roman , récit de vie , reportage , autobiographie ? Un peu de tout cela , sans doute rassemblé par un jeune malien , Manthia ,dans un récit fait à son avocat via son interprète , dans un centre de rétention administrative .
La première des choses un peu fastidieuses fut de parcourir les premières pages pour comprendre l'importance de l'oralité dans une civilisation riche de superstitions , d'histoires , de légendes mais , bien vite on revient à une certaine normalité lorsque les codes ont été bien exposés . La lecture est donc aisée .
D'abord un petit village , années 90 , au Mali , une vie rurale faite de labeur mais aussi de pesantes traditions patriarcales , de mariages imposés , de polygamie , de toute puissance voire violence paternelle , de régles claniques et ...d'amitié .
Ensuite , échapper à la misère en gagnant , à grands frais , la grande ville de Bamako bien vite gangrénée par les luttes de pouvoir et les risques ethniques ...
Reste l'espoir suprême , la France pleine de promesses où d'autres membres de la famille ont " déjà réussi " et " attendent " les cousins pour les " aider " à tracer un chemin parsemé de pierres précieuses .
Voilà la teneur de ce roman bouleversant , déroutant qui se terminera par un cri , sans apporter de solution ou de discours vraiment moralisateur .Une description riche d'un chemin qui pourrait sans doute être qualifié de " chemin de croix " , prix à payer pour vivre dans un monde meilleur .
Cet ouvrage a la particularité de bien mettre en exergue les us et coutumes , les traditions , les expressions de la ( ou les ) cultures africaines et présente leur choc avec les cultures européennes mais aussi, et peut être surtout , tous les obstacles et adversités venus de tous horizons ( vive les oncles ...) pour contrecarrer des projets dont chacun et chacune aura la liberté d'apprécier ou non la légitimité .
C'est un récit puissant , honnête , sincère , intellectuel aussi , sur les migrants et leurs difficultés rencontrées pour échapper au statut de " sans papiers ".Ecrit par un brillant écrivain malien , ancien interprète dans une association d'aide aux migrants , il se veut surtout informatif et plein de sensibilité , à mon avis , sans toutefois être " neutre " , vous vous en doutez .
Allez les amis et amies , le sujet est vaste , complexe , pas forcément trés humain .
A trés bientôt pour " le cirque du diable " , un roman qui n'a rien , mais vraiment rien à voir !!

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Manthia, tente tant bien que mal de cultiver les terres de son père, un ancien commerçant ruiné. Mais la sécheresse et la famine guettent. Pour subvenir aux besoins de la famille, Manthia est contraint de quitter son village pour devenir ouvrier chez son oncle, un commerçant de Bamako. Il y est rejoint par son ami Toko.
Quand l'armée et le peuple maliens se soulèvent contre le pouvoir en place, Manthia et Toko décident de partir pour la France.

Nous écoutons cette histoire par la bouche de Manthia qui, ne parlant pas suffisamment bien le français, la raconte à un traducteur, dans un centre de rétention administrative de sans papier, des années plus tard. Une histoire faite de soumission, à une tradition familiale, à un ordre établi, puis de rébellion, et enfin de défaite, où l'on sent que Manthia ne va pas tarder à revenir à la case Départ...
Au-delà de l'intrigue, somme-toute assez prévisible, ce sont les personnages qui comptent. Manthia en premier, qui vit toute les violences des traditions qui ne permettent pas à un jeune homme de devenir véritablement un homme ; trop soumis au père et aux oncles. Toko également, qui fut plus téméraire, mais qui se coule plus facilement dans la peau du migrant docile. Et tous ceux qui les entourent, les exploitant ou cherchant, sans y parvenir, à les comprendre.
L'écriture est intéressante, inhabituelle ; à le fois celle d'un lettré, et d'un griot. Un mélange étonnant. La narration est à la première personne, c'est Manthia qui raconte. Mais il semble souvent vouloir éloigner le "je", prendre de la distance. le lecteur se laisse embarquer dans les aventures de ces migrants, mais la lecture n'est pas toujours des plus faciles.

Un livre qui m'a ému car il m'a rappelé un travail de recueil de mémoire de migrants auquel j'ai participé il y a moins de deux ans avec une association. Toutes leurs histoires sont différentes, mais elles sont toutes bâties sur la souffrance...


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Parler, se raconter « comme si le centre du monde était dans sa bouche », faire de sa vie d'exil depuis un village malien des années quatre-vingts jusqu'à Paris en passant par Bamako, un torrent de mots sans interruption pour « toucher à un os de la parole ». Manthia déverse les souvenirs de sa vie à son avocat du centre de rétention, dans un langage imagé et fleuri à la sauce traditionnelle malienne, empreint de l'histoire d'un pays traversé par la famine, contraint par les obligations familiales tendance patriarcales ou par « le grand rouleau compresseur de la lutte des classes ». Mais le récit se fera aussi celui d'une amitié entre lui et Toko son ami jumeau, son « ami coucher-lever », qui malgré ses origines nuancées de notabilité parce que sa famille est enracinée dans la terre contrairement à la sienne déchue du commerce, nouera le destin des deux en un fil de souffrances communes.
Un beau roman à l'ancrage historique, emporté par une oralité féconde, dans une forme d'altercation à son avocat qui m'a rappelé le juge de « Article 373 du code pénal » de Tanguy Viel.

Merci à Babélio et aux Éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman !
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
08 mars 2024
Une langue douce comme le miel aux oreilles, mais vive et précise comme le moustique tropical. Avec humour et créativité, Diadié Dembélé rend hommage à ceux qui ont été forcés à l’exil pour sauver leur famille.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeMonde
29 janvier 2024
À travers le parcours migratoire de son héros, l’écrivain de 27 ans fait le portrait, entre gravité et humour, d’une jeunesse à laquelle il n’est jamais donné de choisir son destin.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Je trouve enfin quelqu’un qui met des mots sur des sentiments trop longtemps refoulés. J’apprends que l’homme se constitue par lui-même, égal aux autres, indépendamment de son lieu de naissance, de sa couleur de peau, de sa religion ou d’une quelconque conviction politique, qu’il doit continuellement se battre pour faire respecter ses droits, quel que soit l’adversaire en face.
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Nul besoin que je vous explicite le dessous de cette affaire, vous avez vu des centaines de cas, entre ceux qui arrivent en musiciens sans savoir jouer d’un instrument, ceux qui viennent représenter leur pays à des compétitions puis disparaissent, ceux qui arrivent avec des délégations officielles oubliant le retour, et ceux qui arrivent en touristes, tous finissent comme nous : « sans-papiers ».
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Pourquoi t'ai-je mis au monde ? C'est cela que tu veux savoir ? Je vais te le dire ! Ouvre bien tes oreilles ! Je t'ai mis au monde pour élargir mon vagin, pour qu'une chose plus grande et plus belle sorte de lui. Je t'ai mis au monde pour que tu mordes mon sein, que tes dents fassent des traces sur mes tétons. Je t'ai mis au monde pour que mes vieux jours soient remplis de ta présence et de celle de ta descendance. Je t'ai mis au monde pour que la terre qui me mangera se réjouisse de sentir les pas de ma descendance sur elle. Je t'ai mis au monde pour que la chèvre ne ricane pas à minuit à mon sujet, moi qui ai le même âge que son arrière-arrière-arrière-grand-mère. Je t'ai mis au monde pour que tu sois la preuve de ma souffrance, de mon bref passage sur terre, parmi les hommes de peu de fortune. Je t'ai mis au monde pour que le soleil continue de briller sur mon monde. Je t'ai mis au monde pour que la lune continue d'habiter mon ciel. Je t'ai mis au monde pour que tu me continues, que tu sois l'extension de ma lumière, mon fils.
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D’autres ont déjà franchi les frontières du Mali pour rejoindre les pays côtiers. En vérité, lorsque le ciel s’assombrit, que la terre se déchire et expulse les graines, que les arbres se meurent et donnent leur corps au feu purificateur des incendies, y a-t-il encore de l’espoir pour le paysan ? Lorsque les pâturages jaunissent, que les puits et les rivières s’assèchent, y a-t-il encore de l’espoir pour l’éleveur ? Lorsque le lit du fleuve devient une forêt, que les barques s’enfoncent dans le sable et que l’odeur des poissons morts envahit les berges, y a-t-il encore de l’espoir pour le pêcheur ? Ça fait longtemps que je cogite également sur le départ.
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Je vous dis, à peu près mille neuf cent quatre-vingt-neuf. Je vois ici même ma pensée au sujet des faibles pluies tombées tout l’hivernage durant, entrecoupées de déluges qui ont noyé la plaine ; comme si les saisons dansaient sur une nouvelle musique du ciel qu’elles ne maîtrisaient pas encore. Ailleurs, ce phénomène porte un nom. À la radio nationale, certains parlent de sécheresse liée au changement climatique, d’autres de l’avancée du désert liée à la déforestation. Dans la vallée, nul ne sait quel nom donner à ce changement du temps et des saisons, cette métamorphose du ciel et des étoiles – présage d’une longue année de famine.
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Vidéo de Diadié Dembélé
Diadie Dembele vous présente son ouvrage "Deux grands hommes et demi" aux éditions Lattès. Rentrée littéraire janvier 2024.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/3012334/diadie-dembele-deux-grands-hommes-et-demi
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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