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Maia Varsimashvili-Raphael (Traducteur)
EAN : 9782749174358
688 pages
Le Cherche midi (11/01/2024)
4.39/5   14 notes
Résumé :
Une aventure épique dans l'ex-URSS et ses faux-semblants.

Quand Djoudé Andronikachvili, fils de cordonnier d'un quartier populaire de Tbilissi, accepte de cacher de mystérieux films super-8 à la demande de son ami Haïm, il est loin d'imaginer combien cet acte va changer le cours de son existence. Peu de temps après, il se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, sans comprendre pourquoi.
Une vie d'errance commence.
Happé par le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Avec le soleil, la lune et les champs de blé, titre digne d'un tableau…, Temur Babluani, acteur, producteur, scénariste, et réalisateur géorgien de talent, ayant obtenu entre autres L'ours d'argent à Berlin en 1993 pour le Soleil des insomniaques, signe un magnifique premier roman.
Brillamment traduit par Maïa Varsimashvili-Raphael, nul doute qu'il va conquérir le lectorat français comme il a déjà connu un succès remarquable en Géorgie. Publié également en Azerbaïdjan et en Russie où il va être adapté en série, ce roman se révèle une véritable épopée, une large fresque soviétique qui s'étale sur une cinquantaine d'années, des années 1968 à nos jours.

C'est le parcours de Joseph Androunikachvili, dit Djoudé, fils d'un cordonnier du quartier populaire de Tbilissi que nous raconte l'auteur par la voix de Djoudé lui-même.
À l'été 1968, le jeune Géorgien de dix-sept ans, à la demande de son ami Haïm, accepte de dissimuler des cassettes et des pellicules de huit millimètres mystérieuses, loin de se douter que cet acte va changer le cours de son existence.
Il se retrouve, en effet, assez rapidement, accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis. Menacé à la fois par le KGB et par les caïds de son quartier, il se voit forcé de revendiquer ce crime.

Condamné à dix ans de prison, il demande son transfert dans un camp de travail forcé où chaque journée compte triple, prêt à prendre le risque d'affronter les dures conditions de vie, les camps de ce type se trouvant en Sibérie orientale et dans l'extrême-Nord, et l'atmosphère venimeuse qui y règnent. Une longue vie d'errance et de malheurs va alors commencer pour lui, la poisse lui collant aux basques. Pas moins de cinq morts lui seront attribués, meurtres dont il est innocent.
Mais jamais, Djoudé n'abandonnera l'espoir de rentrer chez lui. Cet espoir de retrouver son père, son ami Haïm et surtout Manouchak, celle qu'il aime, qui a récupéré son diplôme de fin d'études et à qui il a promis d'aller à Venise lui permettent de surmonter les affreux coups du sort auxquels il est confronté.
Le soleil, la plume et les champs de blé est un roman initiatique qui montre comment ce jeune homme innocent va traverser plusieurs expériences traumatisantes et les surmonter pour devenir un homme, un homme brisé qui peut-être se relèvera...

Depuis le déboulonnage de la statue de Staline après les accusations et critiques portées à son encontre par Nikita Krouchtchev lors du XXe Congrès du Parti communiste de l'URSS, à Moscou, souvenir d'enfance de Djoudé, jusqu'à nos jours, en passant par les mines d'or de la Sibérie glaciale, les forêts russes, cette taïga où celui qui s'évadait devenait la proie des loups et des ours s'il ne mourrait pas de faim, les contrées qui bordent la mer Noire et les hôpitaux psychiatriques, on ne peut qu'être sidéré par la corruption omniprésente sous le régime soviétique. Les lendemains de la chute de l'URSS où le capitalisme a remplacé le communisme sont malheureusement loin d'en être exempts…
J'ai été pour le moins hypnotisée par les descriptions de Temur Babluani de ces immensités de forêt boréale difficiles à se représenter et par les six mois passés par Djoudé au fond de cette mine d'or, des scènes quasi apocalyptiques.

Certes, j'aurais aimé que Djoudé se rebelle face aux accusations injustes auxquelles il est soumis mais il est facile de comprendre que c'était la seule solution pour lui de rester en vie. J'ai apprécié qu'à plusieurs reprises grâce à son amour de la lecture, il puisse utiliser les livres pour s'en sortir et faire face de façon noble à la fourberie et à la cruauté. le dessin fait également partie prenante de sa vie et tout comme les rêves l'aident à survivre.
Le soleil, la lune et les champs de blé, de Temur Babluani est un roman initiatique, un roman d'amour, un roman sur l'amitié, un roman d'aventures, qui se lit d'une traite. Roman historique aussi, particulièrement riche avec en arrière fond, la déstalinisation, l'URSS de Khrouchtchev à Gorbatchev, la fin du bloc soviétique, la guerre civile géorgienne qui a suivi et l'arrivée du capitalisme sauvage. Il révèle, à mon avis, bien plus pertinemment et avec encore plus d'impact que n'en aurait un documentaire, la réalité cachée derrière la façade du « bien-être » soviétique.
Je remercie pour leur confiance Babelio et les éditions le cherche midi.
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Un roman étonnant qu'il me semble impossible à cataloguer avec précision ! Il est écrit comme une autobiographie mais se déroule comme un catalogue de péripéties dans une saga à long terme ! J'ai mis longtemps à le lire, à petite dose chaque soir, tant la vie de Djoudé Andronikachvili se déroule d'une façon maladroite et à priori malchanceuse.

Je reconnais m'être régalée, alors que ses aventures sont avant tout des “mésaventures” et l'emmènent en Sibérie du temps de l'URSS, ce qui n'est jamais une bonne nouvelle. Lui-même raconte le tout de façon très sérieuse et détaillée mais il constate et n'émet pas de jugement et la dérision pointe derrière chaque phrase de l'auteur, que je découvre avec plaisir ! Djoudé peut paraître un peu gentil mais sa constance envers ses décisions est une critique sans concession de la vie en ex URSS.

Ce pavé aurait pu être indigeste et démotivant, il le sera probablement pour d'autres personnes, mais je l'ai trouvé tellement bien écrit et traduit pour aborder des sujets graves et délicats qui furent une réalité pour des milliers de personnes. Mais il n'est absolument pas politiquement correct et c'est brillamment narré !

Ne passez pas à côté de cette étonnante littérature.

#lesoleillaluneetleschampsdeblé #NetGalleyFrance

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Un premier roman très prometteur !

Une fresque soviétique qui s'étale sur une cinquantaine d'années, des années 1968 à nos jours !

Dans ce roman historique géorgien à la portée universelle, Temur Babluani déploie une prose hautement cinématographique qui se lit d'une traite et qui révèle, aussi nettement que dans un documentaire, la réalité cachée derrière la façade du « bien-être » soviétique.

Quand Djoudé Andronikachvili, fils de cordonnier d'un quartier populaire de Tbilissi, accepte de cacher de mystérieux films super-8 à la demande de son ami Haïm, il est loin d'imaginer combien cet acte va changer le cours de son existence. Peu de temps après, il se retrouve accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, sans comprendre pourquoi. Une vie d'errance commence...

Happé par les rouages de l'ex-URSS, il est transporté jusque dans les camps de prisonniers soviétiques, les mines d'or de la Sibérie glaciale, les forêts russes où nul ne peut survivre seul, les contrées ensoleillées qui bordent la mer Noire, les hôpitaux psychiatriques.

Durant cet extraordinaire périple qui s'étend des années 1970 à nos jours, Djoudé n'abandonne jamais l'espoir de rentrer chez lui, où l'attendent son père et son amour d'enfance, et d'éclaircir le fond de l'histoire.

Je remercie @Cherchemidieditions et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir cet auteur que je ne connaissais pas encore.

Ce roman autobiographique très riche est à la fois un roman initiatique, un roman d'amour et d'amitié, et un roman d'aventures. le contexte historique est très bien documenté sur la déstalinisation, l'URSS de Khroutchev, la Russie de Gorbatchev avec la fin du bloc soviétique, la guerre civile géorgienne et l'arrivée du capitalisme.

Malgré le nombre de pages conséquent, je ne les ai pas vu défiler car la plume fluide et le talent de conteur de l'auteur rendent la lecture très agréable. le protagoniste, Djoudé, est le fil conducteur de ce récit aux multiples rebondissements et c'est un personnage au portrait psychologique très détaillé qui révèlent peu à peu ses failles, comme sa trop grande naïveté qui va l'amener à se confronter à de nombreux problèmes.

Le rythme effréné, le style visuel, cinématographique, de l'auteur et les nombreux dialogues contribuent à faire de ce roman un très agréable moment de lecture dépaysant, distrayant et instructif à la fois.
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2024, l'année à pavés ? En voici un qui fait son poids. À paraître chez Cherche-midi Éditions le 11 janvier, il fait partie de ceux que j'espérais bien lire, parce que Temur Babluani est un auteur géorgien. Et c'est désormais chose faite. Temur Babluani est également scénariste, réalisateur, producteur et acteur. Autant qu'on puisse le savoir, il s'agit d'un premier roman, l'auteur est surtout connu dans son pays comme à l'international pour son film le Soleil des insomniaques (1992). Temur Babluani était en France au mois de novembre présent au festival Un week-end à l'est – le festival des cultures de l'est – consacré à la Géorgie, et je regrette vraiment de n'avoir pu le rencontrer.


Joseph dit Djoudé Andronikachvili est fils de cordonnier, sa mère a depuis longtemps quitté le foyer et pris la tangente, il survit tant bien que mal dans un quartier populaire de Tbilissi, aux côtés de ses amis, dont Haïm. Lui-même vit de petites embrouilles chez ses oncles et fréquente les petits groupes mafieux qui font leur loi dans la capitale de cette république soviétique. Nous sommes en 1968, le pays est sous le joug soviétique, il faudra attendre encore 20 ans avant que le pays ne se libère de ses entraves. Deux décennies pendant lesquelles notre drôle d'anti-héros, Djoudé Andronikachvili va à peu près tout connaître de l'URSS : embarqué, sans le vouloir vraiment, dans les combines de son ami, affilié à des pointures plus grosses que lui, il va finir par s'accuser du meurtre de deux hommes et partir, dans sa posture de nouveau forçat, au nord de la Sibérie, extraire l'or d'une mine. Et ce n'est que le tout début d'une vie d'errance et de galères, d'absences, de mendicité, d'un géorgien broyé par la grande machine soviétique.

Àun avenir pratiquement tracé, tout juste diplômé, aux côtés de celle qu'il aime et qui l'aime, la courageuse Manouchka, il a suffi d'une entourloupe pour que le jeune étudiant qu'il était, d'une fidélité excessivement naïve et presque simplette à l'égard de son ami, se retrouve très vite déporté dans l'un des pires camps de travail de l'URSS. Une naïveté qui confine à la gentillesse et à la bêtise dont il fera preuve tout au long de sa vie et qui lui vaudront des centaines de kilomètres de marche dans la taïga et la steppe sibériennes, des centaines d'heures de camps, des années de vie dans le coma. C'est rocambolesque, Djoudé est un personnage à la fois attachant et agaçant, qui passe son existence à subir les aléas de la vie et les volontés des plus puissants que lui, les truands qui vont finir par devenir des hommes riches parmi les puissants. Un chat noir, plus endurant qu'il n'y parait à première vue qui va apprendre la survie dans des pays où la moindre défaillance peut vous laisser sur le carreau. L'avalanche d'aventures de Djoudé est le témoin d'une Géorgie soviétique des années 60 et d'une Géorgie libre des années 90, et entretemps de l'invraisemblable union soviétique : la notion de justice est totalement aléatoire pour le cas de note Géorgien et n'est pas loin de représenter l'absurdité du système soviétique calqué sur les humeurs d'un Staline imprévisible et paranoïaque. S'il y a bien une chose que l'on apprend ici, que l'on souligne et reconnaît à Djoudé , qui est devenu voleur et assassin, c'est sa constance et son indéfectible lien envers ses vieux amis et celle qu'il aime.

On rajoute à cela le ton gouailleur du narrateur, qu'il garde même dans les situations les plus graves, au fin fond du monde, au fin fond de la grotte d'or, de la Sibérie, les plus désespérées. Comme si rien n'était pour lui ni grave ni sérieux dans le monde qui l'entoure et qu'il ne comprend pas forcément, l'homme s'adapte aux situations qui lui tombent sous le nez, plus qu'il ne les provoque, débrouillard, il prend tout avec un détachement certain, rien ne semble vraiment important. Néanmoins, et c'est cela qui le sauvera, ce sont ses valeurs, fidélité, amitié et amour, qui le porte du début à la fin de son épopée sibérienne et qui contribueront à venir à bout des obstacles, les kilos d'or rescapés de la mine et des vies des bagnards, enterrés comme l'union soviétique, déterrés opportunément après sa chute, ne l'aideront pas. le souvenir et l'image de Manouchka agissent sur lui comme un fil conducteur auquel il s'accroche âprement lors de son exil, le souvenir le ramenant dans sa Géorgie natale.


Cette odyssée, au sens littéral du terme puisque Djoudé est constamment guidé par le souvenir de son amour de Manouchka, compte un nombre improbable de rebondissements, de coups du sort, ou opportunités, à peu près tout ce qui pouvais vous arriver d'invraisemblable et d'inattendu au sein de cette union, dont la dislocation va permettre aux voyous d'autrefois vont prendre des allures d'homme politique respectable sur les plateaux surexposés de la télévision. On ressent que l'auteur avait beaucoup à dire, lui qui a été censuré par le régime lors de la réalisation de ses deux premiers films – le vol des moineaux et Frère – sur l'histoire et la dictature qui a étouffé à mort citoyens comme républiques, lesquels ont encore bien du mal à retrouver une entière indépendance de ce qui représente aujourd'hui le principal successeur de l'Union Sovietique, la Russie voisine.
Lien : https://tempsdelectureblog.w..
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1968, Géorgie. Djoudé est un jeune homme épanoui, promis à des études, et amoureux de Manouchak depuis toujours. Son meilleur ami Haïm est très proche de lui. Tout semble aller pour le mieux. Pourtant, le caractère affable et quelque peu naïf de Djoudé va le faire tomber dans un véritable piège. Accusé de crimes qu'il n'a pas commis, le jeune homme va devoir aller en prison. Il va alors s'ensuivre une multitude de péripéties.

Ce roman a été une excellente découverte littéraire pour ma part, et je peux vous garantir que malgré le nombre de pages assez conséquent, vous ne les verrez pas défiler, tant l'auteur a un véritable talent de conteur, et que le personnage principal masculin porte l'histoire tout au fil des pages.

Djoudé va être le fil rouge de ce récit aux multiples rebondissements, et c'est un personnage très bien esquissé, avec ses nombreuses qualités mais également ses failles. Sa naïveté va le mener à devoir affronter beaucoup de problèmes mais son courage lui permettra également de s'en sortir indemne d'une multitude d'aventures rocambolesques.

Je ressors bluffée par ce roman au rythme effréné, mais qui propose également une vision historique de la Géorgie et une promenade littéraire dépaysante. L'auteur propose un récit très minutieux, et malgré le nombre de pages, je n'ai jamais ressenti de l'ennui.

La plume de l'auteur est d'une grande fluidité. Avec un style très cinématographique et beaucoup de dialogues, ce roman se lit avec beaucoup de facilité. Les chapitres sont de taille moyenne, et même s'il n'y a pas d'indication temporelle, je ne me suis jamais perdue.

Un roman dépaysant, servi par un personnage au caractère très bien esquissé, et dans lequel le lecteur suivra ses aventures. Une excellente découverte littéraire que je vous recommande.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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critiques presse (2)
LeMonde
26 février 2024
Malgré la noirceur de ce roman qui se lit comme un polar, il y a un côté conte de fées dans Le Soleil, la Lune et les champs de blé. Le texte est ponctué de rêves prémonitoires, et une grande douceur règne entre certains personnages.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
11 janvier 2024
Un formidable roman initiatique qui commence en Géorgie dans les années 1960 et se déroule sur tout le territoire de l’Union soviétique pendant plus de cinquante ans.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Nous autres Russes sommes plus nombreux que les Kazakhs. De ce point de vue, on n’a pas de problème. Mais qu’on soit russe ou kazakh, on a besoin de manger. Avant, tout était planifié, décidé par les communistes. La propriété privée était proscrite. À présent, tout a changé. On nous dit : « Vous êtes libres, faites ce que vous voulez ! » Mais jusqu’ici, si l’homme se creusait la cervelle, c’était pour faire des fourberies. Que voulez-vous qu’il fasse maintenant ? Il faut qu’il apprenne à vivre avec de nouvelles règles, qu’il acquière de l’expérience. En attendant, beaucoup auront l’estomac creux. Beaucoup de larmes vont couler.
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Rien ne peut autant affaiblir et émousser l’homme que le contentement.
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Comme dans tous les camps, des sentinelles armées de carabines étaient postées dans des miradors. La clôture n’était pas électrique mais elle était bordée de barbelés des deux côtés. Derrière la clôture s’étendait la taïga. Un prisonnier qui s’évadait devenait, dans la taïga, la proie des loups et des ours ou crevait de faim. Malgré tout, vers la fin du printemps, quand la neige fondait, les évasions se multipliaient.
Les fugitifs étaient traqués par des commandos et leurs bergers allemands. Si on les rattrapait, ils étaient fusillés sur place. Les cadavres étaient transportés au camp et jetés devant la sortie. On les enterrait seulement quand ils étaient totalement décomposés et que les os devenaient apparents.
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Le voyage dura un mois et demi. Je passai par deux prisons de transit et enfin, embarqué sur un bateau avec cent cinquante autres détenus, j’atteignis un nouveau camp. Situé à la lisière d’une taïga, il occupait vingt hectares et était divisé en cinq zones.
Ici, les détenus subissaient un traitement beaucoup plus dur qu’en Asie centrale. Un rien suffisait pour les punir, les jeter dans des mitards gelés, les priver de nourriture… Les taulards formaient des groupes. Les forts opprimaient les faibles. Bref, c’était le chaos.
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Les zones étaient divisées en brigades dont chacune comptait une cinquantaine de détenus. Les brigades devaient abattre et ébrancher un nombre d’arbres préalablement défini. Chaque prisonnier avait son propre objectif à atteindre et s’il n’y arrivait pas, alors aucune grâce ou aménagement de peine n’était envisageable pour lui. Au contraire, il était accusé de sabotage et se voyait condamné à quelques années de prison supplémentaires.
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