Le numéro 12 de la Hulotte ( des Ardennes, soyons précise ), est consacré à la chouette effraie comme sa couverture l'indique.
J'avoue avoir toujours aimé ce rapace nocturne. Sans doute parce que quand j'étais petite, tous les soirs vers la même heure, une chouette effraie passait dans le quartier en poussant son cri si caractéristique. Je n'ai jamais su où elle nichait, mais il ne manquait pas de vieilles granges ou à défaut, le clocher de l'église voisine semblait aussi bien indiqué.
Ce numéro nous présente donc cette chouette qui n'a rien d'effrayant, mais qui est plutôt même élégante. Oui, elle est belle cette bestiole, avec son visage si caractéristique en forme de coeur et ses grands yeux noirs....
Un autre chapitre de ce numéro 12 est consacré au chat sauvage, ou chat forestier. Intéressant, d'autant plus qu'il est souvent confondu avec des chats domestiques retournés à l'état sauvage .
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En fait, je crois que chaque animal a droit à la vie. Et l'homme me paraît mal placé pour décider si tel ou tel est nuisible ou pas, étant donné que, les trois-quarts du temps, il connaît fort peu de choses sur la vie, les habitudes, la nourriture de l'animal en question. Ainsi, il a fallu attendre 1970 pour savoir exactement ce que mangeait un chat sauvage et en conclure qu'il était complètement aberrant de l'exterminer !
La vérité, c'est que chaque bête occupe une place bien précise dans la nature : d'une part, elle commet certains dégâts. De l'autre, elle nous rend certains services que nous sommes le plus souvent à cent lieues d'imaginer.
Un dénommé Brassens a écrit je ne sais plus où que je portais mon cœur au milieu de la figure .
Mais ce n'est pas avec mes yeux que je m'apprête à repérer le menu gibier dont je raffole : c'est avec mes oreilles..................(la chouette effraie)
Ce n'est tout de même pas de ma faute si, la nuit, mon vol silencieux et mon étrange silhouette blanche font vaguement penser à un fantôme.