Le premier tome de la série du "Mage" qui sont sans conteste les livres les plus joyeux de monsieur des Cars.
Arnold Smith,dit monsieur Arnold est la coqueluche du tout Paris et même d'ailleurs pour son prodigieux don de voyance.
Même si les différentes nouvelles sont principalement centrées sur les consultants de monsieur Arnold,il reste quand même le maître de l'intrigue.Guy des Cars à réussi le pari audacieux de créer un héros qui finalement n'apparaît pas beaucoup dans le récit mais qui tient toute la place.
On ne peut s'empêcher de s'attacher à cet homme qui aide les gens avec son don uniquement pour leur venir en aide.Héros prodigieux qui est capable de tout voir,peu importe la méthode de divination employée.
Les livres sont très courts et c'est avec nostalgie que je les ais refermés,j'ai tellement adoré qu'à chaque fois je voulais en savoir toujours plus.Souvent je replonge dans ces histoires ,je ne sais comment faire partager ma joie et mon amour pour ces livres mais ils sont vraiment géniaux.Si un jour vous en avez l'occasion lisez les!
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C'est le premier que j'ai lu dans cette série. On y trouve une dominante fantastique plus marquée que dans le second tome et cela me l'a fait davantage apprécié. le principe est identique : pendant une journée, douze consultations, par le biais d'une boule de cristal. Histoires d'amour, de meurtres, ou d'argent, le mage en voit passer de toutes les couleurs. Mais ces clients ne restent pas longtemps dans les mémoires, en ce qui me concerne en tout cas. Une lecture agréable pour m'occuper, mais pas pour occuper une étagère.
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Très facile à lire et surtout très distrayant. Ce "roman" est en fait un assemblage de treize courtes histoires, toutes autour d'Arnold, le personnage central, qui prétend tout résoudre avec sa boule de cristal. A bon entendeur...
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-M'sieur Arnold, j'suis bien content de vous connaître.Savez-vous que vous êtes quelqu'un?Même "chez nous" on vous prend en considération ! Et j'peux vous jurer que ce n'est pas tout le monde qui a l'estime du monde de la belle étoile! On sait y choisir ses relations!
-Pourquoi êtes-vous venu me consulter?
-Ce n'est pas pour moi ! Ce serait plutôt pour mon camarade Bébert , dit "Ulysse"...Moi,on m'appelle "le Philosophe",rapport à mes idées et surtout à ma barbe qui fait "intellectuel".
-Et Bébert , pourquoi l'a-t-on surnommé "Ulysse"?
-Parce que , après avoir beaucoup voyagé,il s'est fixé de préférence aux alentours du pont de Grenelle . C'est là le plus souvent qu'il tenait ses assises...Sans vouloir vous rappeler vos classiques,on dit : "Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage..."
-Je constate que vous avez quelques lettres.
-Oh ! Vous savez , comme l'a dit je ne sais plus quel grand homme : "La culture c'est ce qui vous reste quand on a tout oublié..."
-Madame,vous n'avez fait du bien qu'une fois et il y a longtemps...
-Tu est très fort,Arnold Smith! Ta réputation n'est pas exagérée.Ainsi tu m'as reconnue?
-Peut-être est-ce là ma plus grande supériorité sur les autres hommes qui ne vous reconnaissent que lorsque c'est trop tard pour eux!
-Je te félicite . Et tu n'as pas peur de m'avoir devant toi?
-Non.
-Ignorerais-tu que,lorsque je me déplace,c'est toujours pour la même raison : je viens chercher quelqu'un.
-Je le sais.Si c'est moi que vous voulez , je serai bien obligé de vous suivre .Mes dons de voyance ne me permettent pas de lutter contre vous lorsqu'ils s'agit de mon propre destin . Si tous les devins du monde possédaient cette faculté , ils seraient éternels...
Je n'ai pas à t'expliquer,à toi qui es vivant,pourquoi ce sera elle plutôt qu'une autre...Apprends cependant qu'étant la Mort,il me faut à chaque heure,à chaque minute,à chaque seconde,le même nombre de morts.Si l'on essaie de me voler une de ces morts,une autre doit la remplacer...Tu n'as rien répondu quand je t'ai dit que tu étais amoureux de la princesse.Aie au moins la franchise d'exposer la vérité de ton âme devant la Mort.
La huitième personne qui venait de s'installer sur la chaise était un homme entre deux âges et d'un abord sympathique:
-Je vais sans doute vous surprendre,monsieur Arnold,quand je vous confierai le motif de ma visite : je recherche désespérément un objet...
-Quel genre d'objet?
-Une statuette.
-Que vous avez perdue sans doute?Je me permets d'attirer tout de suite votre attention sur le fait que je ne suis pas saint Antoine de Padoue et encore moins un fonctionnaire du bureau des objets trouvés.
"Le chateau du clown" (Plon) est le 40ème roman de Guy des CARS, dont il lit les premières lignes à Bernard PIVOT. L'écrivain définit ce qu'est un roman, alors que le personnage de son livre, lui, a existé. Au cours d'un séjour dans le Sud il visite le château de GROK, château monstrueux ou le clown est enterré. Guy des CARS raconte, comment, jeune journaliste, il a fait une tournée avec le Cirque Pinder. Dans son roman il raconte l'ascension et le déclin de GROK.PIVOT lui parle de sa "pas bonne" réputation dans le milieu littéraire, celui-ci dit qu'il est "lu". Il a des lettres de grands écrivains, GIDE, VALERY, CARCO, COLETTE qui l'ont encouragé. Il parle du seul prix littéraire qu'il ait eu dans sa carrière, du Goncourt qu'il n'a pas eu, et de la bataille que ça a suscité à l'époque. De noblesse authentique, il est fier des militaires de sa famille, notamment celui de l'Algérie. Il se dit "heureux", entouré de gens intelligents...ne se voyant pas d'ennemis.Mot de la langue française qu'il n'aime pas : valableMot que vous aimez bien : l'amitié
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