Il n'en faudra point remercier les écrivains qui, depuis la guerre, ont eu la voix assez forte pour parler aux multitudes; car ils auront peu contribué à ce renouveau de vie et de joie. Cette nation, longtemps accablée, saturée de prose mauvaise et qui, sous l'amoncellement des vilaines paperasses, semblait ne plus remuer, cette nation a vécu par miracle, sans littérature nationale.