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3,53

sur 232 notes
Si vous cherchez un bon polar, n'hésitez pas un seul instant, vous serez conquis par le style, les personnages, l'intrigue bien ficelée et qui sort des sentiers battus."Echo" nous permet une plongée dans les méandres du profilage criminel, dans le milieu des médias... L'auteur maîtise parfaitement son sujet.
Un excellent premier livre qui tient le lecteur en haleine jusqu'au bout, sans temps mort.
Une nouvelle école du polar français. A lire absolument !
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Ingrid Desjours, dont c'est le premier roman, revisite le mythe de Narcisse avec talent en disséquant les rapports gémellaires de deux présentateurs vedettes d'un show tv à succès, retrouvés massacrés et défigurés.

Garance Hermosa, psychologue à la personnalité complexe et torturée, est engagée en qualité de consultante sur l'affaire. Jalousie, drame familial…Autant de motifs et de suspects pour haïr les jumeaux, beaux comme des dieux et pervers à souhait.

L'auteur, avec son personnage central et récurrent Garance, a crée une (anti ?) héroïne « miroir ». Elle-même diplômée en sexo-criminologie, Ingrid connait son sujet et ça se voit. Sa crédibilité tient une place essentielle dans la qualité de ses romans même pour nous, pauvres profanes.

Malsain, pervers et choquant, plus intense que « Potens » à mon humble avis, « Echo », court roman de 300 pages avec, en filigrane, la maltraitance à l'enfant, tient son lecteur jusqu'à la fin grâce à un suspense distillé en touches subtiles.

Galop d'essai réussi et maitrisé, Ingrid Desjours nous assure bon nombre de nuits blanches. Une plume résolument intelligente et acérée.
Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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Un bon polar, qui se lit facilement, rapidement, et qui est très distrayant.

Bien que l'histoire soit quelque peu banal, le sujet et le thème principal de l'enquête est bien trouvé et bien traité. Dès les premières lignes, le lecteur est plongé dans l'atmosphère monstrueux de la scène du crime et de l'horreur. le suspense est tenu jusqu'à la fin, la véritable identité de l'assassin des deux jumeaux Vaillant est révélée dans les toutes dernières lignes, sans aucun doute concernant le rôle de ce même tueur dans l'affaire du meurtre.

Le journal intime tenu par une jeune fille en parallèle à l'histoire principale du meurtre montre les atrocités subies durant toute son enfance. A travers ses écrits, nous la voyons grandir et évoluer, pour finir par la retrouver bien des années plus tard, dans la réalité de la vie, coupable plongée au coeur de l'enquête.

J'ai beaucoup aimé la certaine perte de personnalité et d'identité des personnages, le fait qu'on ne sache pas (et eux même ne savent pas non plus) vraiment qui ils sont réellement. Ils sont hors normes, à part, un brin mystérieux et repoussants, mais très bon dans leurs métiers respectifs.
Les personnages ne sont pas très attachants, ils sont banals... sauf Garance, qui est une femme avec un fort caractère, déterminée, et forte dans son métier !

Ce livre m'a donc un peu laissé sur ma faim, les scènes d'actions ne sont pas très nombreuses ni très approfondies, mais le sujet de la perversité et du choc émotionnel causé durant l'enfance et bien développé et franchement abordable.
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Dans l'ensemble, le livre est plutôt prenant et pas mal ficelé.
Toute la partie "journal" est vraiment bien, la genèse du "mal" aussi, psychologiquement, dans ce livre, les "méchants" sont justes, la répétition "victime/bourreau" bien dépeinte.

Par contre, la psychologue, Garance, elle, n'est pas cohérente psychologiquement parlant. Soit on est dans le contrôle, soit on n'y est pas. Les explications sur sa soudaine faiblesse sont faibles, justement, pas vraiment logiques.
Dans le but de multiplier les fausses pistes, l'auteure n'a pas bien maîtrisé la cohérence du personnage principal, ce qui est dommage.

A la fin également ses explications quant à la genèse et au pourquoi des événements ne sonnent pas juste pour moi vu qu'elle reste très freudienne. Perso, je "sais" pour l'avoir vécu, que c'est Alice Miller qui a tout juste dans son interprétation du "mal", et non Freud. L'auteure a juste sur le fond, mais elle est à côté sur la synthèse et les explications, c'est dommage.

Après, ça mettra mal à l'aise, voire en colère, les gens qui ont connu ça et l'ont nié et/ou oublié et/ou justifié/pardonné à la légère, et/ou reproduit, (et jamais travaillé avec un psy) parce que c'est quand même drôlement bien vu (côté " transmission de psychopathies". Et ce côté "transmission familiale" qui reste vraie dans tous les domaines, des névroses les plus légères aux psychopathies les plus lourdes...).
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Mon avis : Troisième roman que je lis de cette auteur, j'avais bien aimé "Potens" mais aussi "Ma vie dans les yeux d'une poupée" et il en est de même pour "Echo" même si finalement j'ai un peu toujours la même chose à reprocher à l'auteur : son personnage de Garance envahit un peu trop l'histoire au dépens de l'enquête.

Deux histoires en parallèle, on suit la lente descente en enfer d'une petite fille maltraitée par sa mère et ses frères via son journal intime. Viol, torture mentale qui vont finir par faire d'elle un véritable psychopathe.

En même temps deux présentateurs télé sont assassinés à leur domicile. Les corps des jumeaux Vaillant sont mis en scène de façon à les avilir, en les répresentant comme ils étaient dans la vie : sadiques et pervers.

Le commandant Patrick Vivier et Garance Hermosa en tant que consultante sont mis sur l'affaire.

J'ai passé un bon moment même si j'aurais aimé que l'enquête soit un peu plus fouillée et tourne moins autour du personnage de Garance. D'ailleurs au bout de ce troisième thriller, je ne l'aime toujours pas, elle est froide et imbuvable.

Le sujet du livre reste assez bateau et ne révolutionne pas le monde du thriller mais c'est bien écrit et bien ficelé. La relation entre les deux héros met un peu de piment au livre, dommage que les rapports de la psychologue plombent un peu l'histoire.

Après , les pages se tournent assez facilement, l'histoire avance bien ce qui fait de ce livre un polar distrayant et il faudra attendre la fin pour connaître l'auteur de ces atrocités.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
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Quand la mythologie s'insinue dans une enquête policière, menée par une experte en sexo -criminologie au caractère « aventureux », vous n'êtes pas au bout de vos surprises.
Une enquête ou détails glauques et malsains nous font prendre conscience des situations tragiques que nous ne pouvons même pas imaginer, sauf à travailler dans des domaines comme celui de la police ou de la psychologie....
Une écriture en deux-temps - temps du coupable/temps des protagonistes - qui sème habilement des indices pour vous mener à la résolution de l'intrigue par la découverte du coupable, que je n'ai pas imaginé une seule seconde pouvoir être celui-ci avant d'arriver à la fin de ce thriller.
Un livre difficile à poser avant la fin.
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Je connaissais et appréciais la plume de la dame avec sa trilogie fantastique, Kaleb, écrite sous le pseudo de Myra Eljundir.
Il me fallait la découvrir avec ses polars/thrillers. Chose faite avec son premier: Echo.

Un polar très court, de moins de 350 pages, 3 parties sur l'air de la comptine « 1, 2, 3, nous irons au bois »… mais pas pour cueillir des cerises…

Rapidement lu par conséquent!

Le commandant Patrik Vivier est en charge d'une enquête sur le meurtre de deux stars du show-biz, deux frères, Klaus et Lukas. Il demande l'aide de Garance Hermosa, sexo-criminologue, pour comprendre la psychologie des victimes et du milieu de paillettes et de sang qui était le leur.

Une enquête difficile quand tout est apparences, mensonges, travers et perversions, jalousies, calculs et flatteries. Démêler le paraître de l'être éventuel, se faufiler derrière les multiples rideaux de la scène, ne pas tomber dans le piège des strass… le commandant a fort à faire avec cet assassinat rituel qui risque de ne pas être le dernier.

J'ai bien aimé ce polar, même s'il se situe dans un milieu que je n'affectionne guère! Ce fut d'ailleurs délectable de sentir les relents de pourriture derrière les parfums de marque!
L'intrigue est bien menée et amenée par le fil de l'étude psychologique des différents protagonistes et par les extraits d'un journal intime, anonyme pour le lecteur, qui ponctuent le roman.

L'étude du traumatisme dans l'enfance et de l'influence sur l'évolution d'un être humain est intéressante, tout comme le jeu des apparences dans la vie d'adultes au sein de la société, a fortiori quand on fait partie des « people ». La psychologie étant le domaine professionnel de l'auteur, pas de souci de ce côté, elle connaît son sujet et le met très bien scène.

Par contre, je n'ai pas du tout, mais pas du tout accroché avec son personnage de Garance Hermosa. Antipathique au possible à mes yeux, le genre de nana qui doit sentir et asseoir son pouvoir de femme sur chaque homme qui passe, de 7 à 77 ans, par la séduction et le charme… Non merci!
J'aime les femmes de tête, intelligentes, professionnelles, modernes voire totalement décomplexées mais une bonne femme qui déboule en talons aiguilles et robe ultra courte sur une scène de crime… ça ne le fait pas!
Aussi torturée et meurtrie qu'elle soit par son passé, cette Garance n'est pas en odeur de sainteté avec moi… Cet aspect de sa personnalité la décrédibilise totalement à mes yeux. D'ailleurs elle a du mal à élever une barrière entre son travail et sa vie privée…

Et le commandant Vivier n'a aucune chance de lui échapper, il est grillé ce pauvre flic, qui sert d'ailleurs plus de faire-valoir dans ce polar que d'enquêteur à part entière. C'est dommage, j'aurais préféré un rapport plus équitable entre ces deux-là… Garance n'étant quand même qu'une consultante!

C'est le seul bémol mais un de taille puisque Garance est tout de même le perso principal de ce polar.

Un bon polar pour un bon premier roman… mais l'écho me dit que Garance n'a pas dit son dernier mot! Aïe!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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J'ai lu Reflex dernièrement, de Maud Mayeras qui m'a subjugué, suis retournée à la FNAC et ai demandé à la vendeuse de me conseiller un livre similaire. On m'a remit Echo entre les mains, me le recommandant chaudement.

Comment peut-on sincèrement recommander un livre pareil ? J'ai mal à ma littérature française que de le lire. le style est pauvre mais si ce n'était que ça, beaucoup de livres sont aujourd'hui rédigés avec un style "usuel" dirons-nous, mais là, c'est même plus du pauvre, c'est du famélique. Les personnages sont clichés (Salut je suis une jeune femme brillante, mince, belle, qui arrive à faire ce qu'elle veut des humains juste en papillonant des yeux parce que oh, surprise, j'ai un passé douloureux. Salut, je suis le flic un peu bougon, un vieux de la vieille qui rentre dans le lard des suspects), de plus, les meurtres sont trop gores pour en devenir glauques, oui, ok, ils sont morts comme ci, comme ça, mais ça n'apporte rien de plus au scénario que si on nous décrivait la couleur rouge de la viande au supermarché. Sincèrement, parlons en du scénario. "Je vais écrire un livre comme un lycéenne, en projetant sur mon personnage principal tout ce que j'aurais rêvé d'être et le scénario ? Oh, bof, un meurtre quoi, et comme de toute façon, la télévision c'est que des pourris, ils seront stars de la TV". Ca en devient tellement cliché qu'on pourrait en faire une expo photo. Bref, je vais le finir, mais la seule bonne fin que je pourrais espérer c'est "En fait, j'ai écrit mal une histoire inutile depuis le début mais c'est qu'un rêve" avec un bon de réduction pour acheter un nouveau livre.
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Les jumeaux Vaillant, célèbres animateurs d'une émission dont le but principal est d'humilier les invités, sont retrouvés assassinés et mutilés chez eux. Pervers, manipulateurs, sans pitié, arrogants, nombreux étaient leurs ennemis ; un inspecteur assez traditionnel et une psychologue volcanique vont devoir démêler un sacré sac de noeuds afin de retrouver celui ou celle qui a commis ce que beaucoup de gens auraient aimé faire. En alternance avec l'histoire, on suit les pensées d'un enfant qui rédige son journal intime et raconte les sévices qu'il subit.
Adepte de thrillers psychologiques, j'ai été servie avec ce roman qui comporte beaucoup d'analyses, saupoudrées d'un zeste de mythologie grecque. On pourrait peut-être reprocher qu'il y en ait justement un peu trop, ce qui rend l'histoire un peu bancale, cependant la recette marche : c'est d'une traite que j'ai lu ce livre empli de mystères dont on veut absolument connaître le dénouement. L'écriture est fluide, et ce livre est totalement addictif, même s'il n'est pas exempt de défauts.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Desjours Ingrid - "Echo", Plon-Pockett, 2009 (ISBN 978-2259208888)

Autant le préciser d'emblée, en tant que thriller ou roman policier, il s'agit d'un véritable navet : l'intrigue est inconsistante, les personnages manquent autant de crédibilité que de profondeur, l'écriture est poussive, l'enquête carrément invraisemblable, l'enchaînement des clichés du genre fait souvent bailler. Bref, ce livre n'est pas à recommander à de véritables amateurs de littérature policière. Par contre, il constitue un véritable documentaire sur au moins deux points.

Premièrement, c'est un véritable catalogue de la psychologie de bazar à cent sous qui, actuellement, sévit dans toutes les revues grand public d'une certaine caste sociale genre bo-bo-germanopratine comme «Elle», «Cosmopolitan» et autres revues du même acabit : la quatrième de couverture comporte d'ailleurs la mention "Passionnant!" attribuée par "Femmes d'aujourd'hui".
Pour faire bonne mesure, le lecteur se voit même infliger une leçon détaillant le mythe de Narcisse (pp. 303-306), ça fait toujours demoiselle cultivée, surtout en l'accompagnant d'une rapide allusion pédante à l'une des symphonies de Beethoven ! C'est bien sûr uniquement par le biais de ce bric-à-brac psychologique des profondeurs que la brillantissime profileuse va démasquer la coupable. Des pages et des pages d'exposé poussif de ces pitoyables croyances psychologico-psychanalytico-psychiatriques qui hantent les esprits d'aujourd'hui, surtout dans cette catégorie sociale spécifique, et qui – si l'on en croit le curriculum vitae de la dame – sont même enseignées au niveau universitaire, ce qui n'est pas pour nous étonner outre-mesure.

Deuxièmement, c'est un témoignage saisissant des insondables sottises massivement diffusées aujourd'hui sur les rapports "amoureux" (encore est-ce là un bien grand mot, il s'agit plutôt de sexualité kleenex) auprès du large public par le biais des canaux médiatiques (télévision, journaux, revues, romans de gare comme celui-ci, etc) les plus écoutés par la population.
Rien n'y manque ! Au point que le personnage principal de la «profileuse» en devient une véritable caricature de ce modèle de «femme libérée» dont les jeunes esprits sont aujourd'hui copieusement gavés. Pour l'auteur de ce texte, son héroïne est en même temps son modèle : rien que son entrée en scène "spectaculaire" et "autoritaire" (p. 23) en dit long sur la mentalité qu'il faut pour écrire un tel récit. le cas s'aggrave par la narration de la goujaterie avec laquelle la dame congédie ses amants d'une nuit (p. 24 – qu'elle soit masculine ou féminine, la goujaterie reste de la goujaterie, non ?). On ne s'étonnera plus de la totale incapacité de ces jeunes femmes à construire une relation dans la durée, et on comprendra parfaitement leur horreur et leur révulsion rien qu'à l'idée de «fonder une famille», une expression qui leur paraît le comble de l'ignominie… L'auteur atteint sur ce point des sommets de ridicule.

Pour compléter cet abyme de vulgarité, il suffit de lire les quelques pages lamentables consacrées à la visite au «village natal» (chapitre 23, pp. 236-238) : les villageois sont bien évidemment dépeints comme des arriérés. le racisme et l'infamie atteignent ici à l'insupportable.

Bref, ce roman est un témoignage quasi archétypal de la mentalité de certaines de nos si charmantes contemporaines "parisiano-parisiennes" (le plus souvent : de fraîche date).
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