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4,13

sur 614 notes
En cette année 1870, si le royaume d'Italie a déjà étendu son emprise, Rome fait toujours partie des états pontificaux et semble plutôt imprenable.

Pour nous raconter son basculement, Luca di Fulvio choisit de nous faire suivre le destin de plusieurs personnages, qui vont permettre de donner plusieurs points de vue à ces événements historiques.

Se croisent alors une comtesse, les artistes d'un cirque, un orphelin passionné de photographie, des voyous des rues, un prince et son fils, une vieille aveugle… tous aussi attachants et touchants les uns que les autres.

Ils n'auront pas beaucoup de répit au fil du roman, ils nous feront trembler, espérer, vibrer, et même verser une petite larme au fil de leurs aventures. J'ai été totalement conquise par ce roman, tant pour la grande histoire que pour les multiples petites, les valeurs portées par les personnages, et cette ville de Rome si bien dépeinte, dans toute sa diversité, je n'ai vraiment qu'une chose à dire : lisez-le sans hésiter!
Lien : https://toursetculture.com/2..
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Encore une fois, j'ai été totalement conquise par Luca di Fulvio. Cet homme est un des meilleurs conteurs que j'aie jamais lus. Dans la veine de Victor Hugo, Charles Dickens ou Mark Twain pour la dimension sociale, l'histoire des petites gens -et notamment celle des enfants- dans la grande Histoire. de celle des Dumas, Stevenson ou Jules Verne pour le côté aventure en plus.

Certains pourraient reprocher à ses romans leur côté manichéen. A la fin, les méchants sont punis et les gentils gagnent. Eh bien moi, j'aime ça. Car on n'est pas dans la vraie vie, on est dans un roman, justement. Et ça fait tellement de bien quand tout est bien qui finit bien...

Et puis ce n'est pas aussi simple. Les personnages ont tous leur part d'ombre et de lumière, ont tous une psychologie très fouillée et crédible, ce qui les rend quasiment tous très attachants (mention spéciale à l'Albanese dans ce "Mamma Roma") Après, il y a aussi de vraies crevures qu'on adore détester !!!

Et puis finalement, peu importe la destination, car avec Luca di Fulvio, c'est le voyage qui compte, et les rencontres qu'il occasionne. A chaque roman, je vis le même dilemme : envie de dévorer le livre pour connaître la fin, et envie de faire traîner ma lecture tellement c'est un déchirement de quitter ses personnages auxquels je m'attache profondément.

Ca a encore été le cas avec "Mamma Roma", qui possède un personnage supplémentaire : la ville de Rome elle-même, qui pulse, qui vibre, qui bruisse, qui sent, qui pue...
qui VIT. Et dans laquelle nos héros, eux, se débattent, mais surtout rêvent, ce qui leur permet aussi de vivre.

Et bien, moi je dis merci à Luca de nous permettre d'en faire autant.
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Comment résumer un livre aussi dense de 810 pages? le roman se déroule, fin du XIX s au moment de la construction de l'Italie lorsque les Italiens se révoltent contre l'occupation française et le territoire papal qui isole Rome de l'Italie. On découvre Rome de la misère côtoyant celle de la noblesse, des nantis, celle du désespoir face à celle du mépris, Rome hideuse et magnifique. Les protagonistes du roman appartiennent à différents milieux de cette société, leurs destins se croisent, se mêlent dans un même idéal la nation italienne. C'est un roman qui se lit avec addiction malgré le petit côté "feel good".
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Que dire de ce roman d'un de mes auteurs préférés : GRANDIOSE.
On lit un roman de Luca di Fulvio, on part découvrir un autre monde, une histoire, des personnages tous aussi attachants les uns que les autres.
C'est une très belle fresque historique qui nous raconte l'Italie qui se réunifier.
Vraiment de la très belle littérature écrite avec beaucoup d'amour.
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Après un début presque prometteur, l'écriture devient rapidement "fleur bleue", pleine de redites et de redondance dans les descriptions des différents personnages, leur sentiments intimes (colères, pleures, etc..), Hormis une certaine connaissance dans la description de Rome (assez superficielle cependant) et de l'histoire de l'avènement de la République Italienne, ce roman est destiné à une lecture en salle d'attente et n'a franchement rien d'une "saga haletante"
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Quel magnifique roman ! C'est romanesque à souhait avec un fond historique sur l'année 1870, l'année où est née l'Italie en tant que nation. L'action se déroule essentiellement à Rome sur une courte période mais le côté historique italien pour des non initiés est très bien expliqué grâce aux différents points de vue des personnages qui apportent des éclaircissements par leurs questionnements et leurs analyses sur la situation politique. Tous les personnages sont intéressants et donnent une vision de la société à cette période.
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Dès les premières pages, j'ai plongé dans une fabuleuse histoire. Luca di Fulvio a vraiment un don pour nous faire voyager dans le temps et nous faire aimer ses personnages haut en couleurs.

L'amoureuse de la ville éternelle que je suis, a tout simplement adoré découvrir Rome à un moment clé de son histoire. Nous voici en 1870. Rome n'est pas encore la capitale de l'Italie. Les soldats aux ordres du pape occupent les rues dans une ambiance révolutionnaire.

Presque 700 pages mais pas une seconde d'ennui, les vies des personnages évoluent, ils se rencontrent, se trompent, s'aiment.

Empli d'amour sous toutes ces formes : amour filial, patriotique, paternel, maternel, pour l'art..., ce livre vous fera passer un très agréable moment. C'est une dose d'espoir et d'optimisme qu'on ne se refuse pas.

Ça y est, j'ai lu tous les livres de l'auteur et je m'empresserai de lire le prochain.
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Un nouveau livre de Luca di Fulvio qui est bien construit, agréable à lire et documenté. On retrouve un peu ce qui a été la recette du "Gang des rêves" et des "Enfants de Venise", l'ascension d'un moins que rien à un statut de mythe ou presque. Il y a du suspense, de l'action et de la romance, mais cette romance est un peu convenue, prévisible et à vrai dire doucereuse pour ne pas dire "gnangnan" !
Mais ça se lit vite et bien sans qu'on se prenne trop la tête !
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Si, Marta, Pietro et Nella sont les nouveaux héros imaginés par Luca di Fulvio, un autre personnage n'est pas fictif. L'auteur n'a en effet pas eu besoin de l'inventer. Grâce à ses mots, ce protagoniste prend vie entre nos mains. Nous saisissons alors ses contradictions, sa beauté, sa cruauté et une partie de son Histoire. Il s'agit de Rome dans les années 1870, prise entre deux feux.

L'histoire commence dans un cirque et dans un orphelinat. Une comtesse décide d'adopter un orphelin déjà adolescent tandis qu'une jeune fille vivant dans un cirque cherche à comprendre d'où elle vient. Ces trois destinées se retrouvent dans la tumultueuse Rome. de l'amour, à la haine, de la vengeance à la trahison jusqu'à la guerre, pendant presque 700 pages, Marta, Pietro et Nella vont grandir et devenir romains, comme Rome deviendra Italienne.

Les premières pages m'ont passionnée. Puis, pendant un moment j'ai un peu décroché de ma lecture. J'avais un sentiment de déjà-vu. Luca di Fulvio utilise la même recette que pour ses précédents récits en changeant quelques proportions et j'avais l'impression de déjà connaître certains personnages et situations. Par conséquent, j'étais lassée et déçue. C'est frustrant d'apprécier une lecture pendant toute une moitié et que tout à coup, toute cette passion retombe tel un soufflé au fromage.

Mais, finalement et fort heureusement, après ce passage un peu à vide, mon entrain pour ce texte est reparti de plus bel. Je l'ai refermé avec le même sourire aux lèvres que pour les autres textes de cet auteur. Même si ce dernier décrit beaucoup de scènes de violence, il parvient toujours à faire en sorte, que l'on ne se souvienne pas d'elles mais de l'amour en général. Tous ses romans m'apportent : une bouffé d'amour et d'espoir.

Alors, si j'ai eu un coup de mou pendant ma lecture, cette dernière n'en reste pas moins très bonne. Les différents personnages que j'ai croisés m'ont beaucoup touchés, notamment Nella surnommée La Comtesse et étonnamment l'Albanesse, pourtant on ne partait pas sur de bonnes bases avec cet homme. J'ai adoré être plongée dans le monde d'un cirque itinérant et j'ai pris plaisir à me promener dans les rues de Rome. Même si comme le prouvent les photographies prises par Pietro, la réalité n'est pas toujours belle à voir, elle est là, et nous lui devons, de la regarder en face.

En résumé : Une très belle lecture qui nous plonge dans les derniers instants de Rome, avant que celle-ci ne devienne vraiment italienne.
Lien : http://littlearead.fr/mamma-..
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Lire un roman de Luca di Fulvio c'est découvrir où retrouver l'authenticité de l'Italie, c'est partir en voyage dans son histoire… Je suis passé à ça d'avoir un coup de coeur, un roman immersif qui se dévore.

5 mars 1870, Royaume d'Italie (Olengo, commune de Novara).

Pietro Diotavelli, orphelin de 16 ans survit dans l'orphelinat Regio Istituto di San Michele Archangelo tandis que ceux qui travaillent au nom de la charité chrétienne ne manque de rien.

Ce jour-là, la comtesse d'Odìn lui offre sa chance, celle d'une autre vie, d'un autre destin même si cela signifie quitter Livio, son ami et son frère.

Delta du Pô, Pomposa.

Marta a grandi au rythme des représentations du cirque Callari, un événement fait ressurgir des limbes de son passé semant le trouble, entre réel et irréel. le cirque recueille les enfants maltraités et abandonnés, leur offrant un refuge loin de la violence qu'ils ont connu.

En faillite après avoir donné toute leurs possessions pour le Royaume d'Italie, Pietro et la mystérieuse comtesse fuient pour recommencer une nouvelle vie ailleurs.

Marta retrouve Livio, le distributeur de tracts et celui qui lui offre son premier baiser.

A Rome, leur destin va se jouer tel des pions sur l'échiquier du pouvoir tandis que la comtesse et Pietro sont poursuivis par d'impitoyables vautours.

Au mépris du danger, tous vont survivre et se battre pour leurs idéaux, ceux d'une Italie unifiée et juste.

Pietro et son ami le prince Ludovico sont la nouvelle génération des combattants pour que Rome redevienne libre. Par nécessité, Pietro s'associe avec l'Albanese, la pire ordure de Rome. Au plus près de l'ennemi pour mieux assouvir sa vengeance.

Grâce à Ludovico, Pietro rencontrera Marta et connaîtra l'amour. Passionné de photographie, il utilisera son don pour immortaliser la Rome tel qu'il la voie au quotidien, entre richesse et pauvreté, entre beauté et danger.

Amour, idéaux et vengeance… le destin d'hommes et de femme à l'avènement de l'édification de l'Italie.

Luca di Fulvio nous dépeint Rome entre opulence et misère, où pour survivre on peut basculer du côté du mal et où seul l'amour pourra peut-être notre salut, l'espoir de revenir dans le bon temps. Les descriptions et le contexte historique sont fascinants et sont très bien écrits, faisant voyager ses lecteurs grâce une plume fluide et efficace qui offre un récit très fin avec une âme celle de celui qui aime cette ville.

L'histoire de la création de l'Italie où se joue le destin de Marta et Pietro sous le regard de Nella, une mystérieuse comtesse républicaine.

A la découverte d'une Rome authentique en quête de liberté !
Lien : https://leboudoirdulivre.wor..
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