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EAN : 9782379312458
272 pages
humenSciences (09/03/2022)
3.22/5   9 notes
Résumé :
Imaginez la vie d'un extraterrestre... qui vivrait sur la Terre ou plutôt dans la mer : le poulpe. Partez à la découverte de cet animal fascinant et de ses cousins céphalopodes. Laissez-vous entraîner par l'auteur, Ludovic Dickel, chercheur passionné par les pieuvres depuis l'enfance et devenu l'un des meilleurs connaisseurs du sujet. Un récit riche en anecdotes où l'on croise Jules Verne, le commandant Cousteau, quelques pieuvres gargantuesques, et nourri des derni... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Qu'est-ce que c'est que l'intelligence? Quelle sorte d'échelle pourrait exister? Et surtout, est-ce que c'est une bonne idée d'en avoir une? Et d'abord, est-ce qu'elle est à réserver à l'homme? Et quid, des pieuvres, des seiches, et autres mollusques du même acabit?
Vous l'aurez compris, La vie privée du poulpe traite de ce qui se trame dans leur système nerveux dépourvu de myéline, beaucoup plus gros que chez les autres invertébrés, et sur lequel des générations de scientifiques se sont penchés comme des fées autour d'un berceau. Pas toujours des gentilles marraines, d'ailleurs, et parfois même des vilaines sorcières! L'auteur grommèle, assez longuement, sur les nouvelles réglementations européennes qui restreignent ce qu'ils peuvent faire à ces pauvres bêbêtes, puis s'extasie de ce qu'une équipe de collègues a trouvé, en devant créer un nouveau protocole pour ne pas crever les yeux des pieuvres, le tout sans voir l'ironie...passons.
C'est très intéressant, mais j'aurais aimé qu'il en dise un peu plus sur ces animaux en général, avant de se concentrer uniquement sur leur cerveau et les recherches faites dessus à travers l'histoire, pour poser un peu plus le sujet pour les néophytes.
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J'aime manger du poulpe….et il me subjugue avec la dextérité de ses bras comme ses magnifiques couleurs. J'ai donc saisi l'occasion avec ce livre de Ludovic Dickel, attirée par la page couverture. L'ouvrage vous permet d'en apprendre un peu plus sur sa vie privée sans voyeurisme par le prisme du professionnel, un biologiste spécialisé en éthologie soit l'étude du comportement. N'ayez pas peur : ni de l'animal, ni du sujet abordé. L'écriture est accessible voire familière. Vous pouvez toujours lire en diagonale les polémiques évoquées autour de la discipline. C'est l'occasion de mieux connaître cette drôle de bête et ses formidables capacités, d'appréhender le métier d'enseignant-chercheur (quel plaisir de lire un passionné) et de saisir l'intérêt comme l'évolution de la recherche biologique et neurologique grâce aux céphalopodes. Dans quelle mesure le poulpe est-il intelligent ? Quelles sont les enjeux de la recherche actuelle ? Est-ce que notre tendance à l'anthropomorphisme peut être un frein à la recherche ? Les « écoles » et les approches de la discipline (problématique de l'observation en milieu naturel et en aquarium) sont également bien exposées. Pour conclure, à l'issue de cette lecture même si quelques digressions gêneront certains, le poulpe reste tout aussi fascinant même en dehors de l'assiette…oups. Je me suis régalée avec cette lecture.
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Ils sont fascinants mais pas vraiment très rassurants. Avec l'apparence d'être surnaturels munis de multiples bras, les céphalopodes intriguent autant qu'ils inquiètent. On s'imagine les profondeurs des océans peuplés de monstres. Des individus gigantesques près à s'emparer de n'importe quel imprudent qui oserait franchir ce royaume des profondeurs.

Jules Verne et Victor Hugo, en leur temps, avaient tenté une approche plutôt monstrueuse des poulpes et autres pieuvres. Leurs descriptions littéraires sont un peu le fil rouge de l'ouvrage ou l'auteur, Ludovic Dickel, s'attache à démystifier ces espèces.

Très vite, on se rassure un peu : la pieuvre raffole plus de crabes que d'êtres humains. Ouf !

Comprendre ces animaux est loin d'être un tâche évidente. Si les études en laboratoire sont possibles, l'observation des céphalopodes dans leur milieu naturel est loin d'être chose aisée. Rois du camouflage, ils sont capables de se dissimuler très rapidement avec une large palette de couleurs.

Sur leur intelligence supposée, difficile de faire un véritable état des lieux. de nombreux mystères restent entiers. Qu'en est-il de leur conscience ? Peuvent-ils penser, réfléchir ?

Ce livre est aussi l'occasion d'en savoir un peu plus sur la recherche dans ce domaine. Des dernières actualités scientifiques et des méandres administratifs qui polluent la recherche. Tout cela toujours expliqué avec un humour bien placé.

Mais au fait, les spécimens géants existe-t-il réellement ? Eh bien, oui, mais peut-être pas dans les proportions que notre imaginaire nous accorde.

Quelles sont leurs capacités de communication ? Comment se déroule l'éducation de leurs progénitures ? Autant de question que la recherche s'efforce à résoudre…

Mon avis : un livre enrichissant sur la vie de ces animaux marins. J'avoue être assez fasciné et plutôt hypnotisé devant ces êtres un peu « extraterrestres » (même si je n'aime pas forcément ce terme). On se rassure aussi sur leur capacité à engloutir un plongeur intrépide !
Lien : https://leslecturesdeleon.bl..
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Immense déception, à la hauteur de mon attente. Ce livre a bénéficié d'une bonne campagne de communication, radios, télés presse. L'auteur et/ou sa maison d'édition doivent avoir un excellent réseau. Je ne peux pas en dire autant de ce livre. Qui parle beaucoup des seiches. Qui ne dit rien sur les 3 coeurs et 9 "cerveaux" du poulpe. L'auteur se répète beaucoup, et ne nous apprend pas grand chose. Gardez vos sous, et liisez autre chose. Et surtout pas le prince des profondeurs, il est encore plus décevant
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Effectivement, quand on voit un petit crabe boxeur (Lybia tessellata) cueillir avec ses pinces des anémones de mer pour éloigner les intrus, il est difficile de croire que chaque crabe soit allé à l’école pour apprendre cette technique par essai-erreur.
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Dans les laboratoires, on ne fait pas de la cuisine comme on le lit souvent, mais de la magie. L’eau bénite y serait peut-être plus efficace que l’eau distillée pour élaborer les solutions. En revanche, la première fois que vous mettez vos yeux sur les oculaires du microscope et que vous voyez des forêts de neurones de toutes tailles et de toutes formes sur vos coupes, quelle émotion !
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Plus forte encore que le monstre de Ridley Scott, la pieuvre des « travailleurs de la mer » est plus qu’absente, elle « est » du vide : elle n’a pas de chair, elle est flasque, comme une sorte de démon pneumatique. La pieuvre va jusqu’à utiliser le vide produit par ses ventouses comme une arme.
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La pensée chez n’importe quel animal est comme le Kraken, on est sûr qu’elle existe quand on peut la voir, parfois on la soupçonne, mais il est impossible d’être certain qu’elle n’existe pas.
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Les premières fois que mon fils ou ma fille m’ont tendu une feuille représentant papa, c’était un poulpe qui était dessiné….Horreur ! Je devais trop parler de mon travail à la maison.
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