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4,17

sur 29322 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ah qu'il est difficile d'écrire une critique constructive sur ce roman ! Ah qu'il est agaçant ce narrateur, écrivain imbu de lui-même pleurnichant sur son sort ! Ah que ce style ronflant et maladroit est énervant ! Mais ah qu'il est difficile de lâcher ce livre tant qu'on ne l'a pas terminé ! Oui, l'intrigue est bien, c'est assez bien construit, la mise en abyme aurait pu être géniale, mais franchement que c'est pompeux ! Mais attention, je reconnais quand même que je l'ai dévoré, donc, franchement, c'est BIZARRE ! Voilà, ce roman est bizarre, et même en moi, il n'a pas réussi à faire l'unanimité, ni dans un sens ni dans l'autre !
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L'auteur est jeune, et je vais en déduire qu'il a le temps de s'améliorer.
Car cette histoire est l'illustration du fait que le scénario ne fait pas tout : son récit est d'une longueur à arracher des bâillements en cascade, ses personnages sont tellement incohérents qu'ils en deviennent inconsistants.

Au final, une aventure qui se transforme en gloubi-boulga littéraire très indigeste!
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Que dire à propos de ce roman ... nul?Je ne sais pas... Il a, en tout cas, plus de défauts que de qualités et ne mérite pas, à mon sens, tous les éloges qui lui ont été faits.

Ce roman tire en longueur. Beaucoup trop. Mon impatience et mon intérêt pour la découverte de la vérité sont-ils à l'origine de ce sentiment ou le procédé employé par l'auteur est-il vraiment exaspérant? Les deux peut-être? Il m'a semblé que Jöel Dicker en faisait trop. A trop vouloir dérouter le lecteur en multipliant les pistes, l'auteur a fini par m'agacer. de subtilité, il n'y en avait pas. Qu'il veuille tromper le lecteur en l'emmenant sur de nouvelles pistes, qu'il veuille nourrir le suspens pour le tenir en haleine, d'accord, mais il ne faut pas abuser du procédé car s'en est devenu gavant, pour moi.

Autre point faible de ce roman: les personnages de cette ville d'Aurora; pas vraiment crédibles quand ceux-là déballent sans soucis aucun toutes leurs émotions et leurs histoires à cet écrivain venu de New-York. Il arrive, il interroge et voilà que tout le monde, sans problème, raconte ce qu'il a de plus intime?... mouais bof. Tout se fait rapidement, rien n'est installé. Joël Dicker a fait un choix: tirer en longueur côté suspens le prive d'un espace et d'un temps qui lui auraient permis, sinon, d'installer convenablement ses personnages et de rendre crédible l'enquête de son auteur new-yorkais. Celui-là, au terme de son enquête, est superbe, efficace, beau et intelligent mais je n'ai pas compris comment? Il m'a semblé que l' « intelligence » du personne n'était que le résultat de l'incapacité et de la bouffonnerie des autres; intelligence entre guillemets car le personnage s'étonne toujours avec une bonne exagération. « Quoi, sa mère est morte? Merde!!! Mais que se passe-t-il donc? »; « Quoi? Luther Caleb a peint Nola toute nue? »; « Quoi? Elle a sucé un policier? », « Quoi? Harry n'a pas voulu partir avec elle? »; procédé qui permet à Joël Dicker de relancer le suspens; on l'aura bien compris.

Que dire sinon de l'histoire d'amour naissance entre Nola et Harry? Entachée de mièvrerie! Particulièrement agaçante et mal construite. Je n'ai rien ressenti de la supposé passion qui existait entre eux deux. Il m' a semblé qu'il y avait là une amourette entre deux jeunes enfants qui n'ont pas encore atteints leur puberté. "Mon Harry chéri, ma Nola chérie" bla bla bla. Et pourquoi cette jeune fille vouvoie-t-elle l'amour de sa vie? Lui qui ne semble pas faire du tout la trentaine? Est-ce à dire que l'amour passionné attarde les amoureux, devenus des petits enfants qui parlent avec mièvrerie?

« Environ une demi-seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant; pendant un instant, il ne doit plus penser qu'à tout ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé. ». Je suis d'accord et c'est bien la raison pour laquelle je sais que je n'ai pas apprécié le roman, contente que j'étais de l'avoir terminé.

Il faut dire que je me suis surprise à lire jusqu'au bout ce roman de peu de qualité. Je suis restée éveillée jusque 4H du matin! L'ai-je adoré? Nullement! Je voulais seulement connaître la fin de l'histoire et la vérité sur l'affaire Harry Québert moi qui avais fait tant d'efforts et qui voulais me débarrasser de ce roman qui, certes, se lit très facilement mais ne brille pas par son talent.


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Je n'ai pas vraiment détesté, mais pas du tout adoré non plus, n'en déplaise à la bonne note reçue par ce bouquin.

D'abord, il est très américain. Dès les premières lignes, on sent qu'on est aux Etats-Unis, avec des phrases entre Rocky et Karaté Kid, motivation, développement personnel et comme symbole ultime de réussite les contrats à un million de dollar. Il est clair qu'ici, chef-d'oeuvre rime avec gros biftons (ça ne rime pas, mais on a l'idée).

Ensuite, le coeur de l'intrigue est quand même la relation pédophile (n'ayons pas peur des mots) entre Harry (34 ans) et la petite Nola de 15 ans. Certes, Marcus est ami avec Harry et je comprends qu'il lui garde son amitié malgré ce qu'il sait, mais quand même, aller jusqu'à écrire un bouquin pour le défendre, c'est un peu gros.

Enfin, j'ai trouvé le tout très (très très) long. J'ai plusieurs fois décroché en me demandant où il voulait en venir, et même de quel genre était le bouquin que j'avais entre les mains. Suspense ? Roman d'amour ? L'histoire d'un écrivain en panne d'inspiration qui finit par trouver l'histoire en or ? A la fin, j'ai pigé (il m'a fallu le temps me direz-vous), mais en cours de route, j'ai failli me perdre 10 fois.

Bref, même si une de mes amies me l'avait chaudement recommandé (ce qui m'a poussée à le terminer), même s'il a remporté plusieurs prix (dont le grand prix du roman de l'académie française), j'ai du mal à comprendre ce qui vaut un tel engouement. Quant à moi, je vais gentiment passer à autre chose.
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Eh bien que dire ?
Tout le monde vante cet auteur, je me suis donc dis, tentons.
Eh bien très grosse déception !
Je n'ai pas du tout adhéré à cette aventure.
Je ne l'ai pas trouvé attrayante, je me suis ennuyée et j'ai peiné à parvenir au bout.
Pour moi 50% de ce roman pourraient être effacés sans pour autant nuire à l'intrigue, comme au contexte et aux thèmes.
«Un bon livre est un livre que l'on regrette d'avoir terminé" nous affirme Quebert dans sa dernière leçon et je suis d'accord avec lui à 100%, et donc si je m'en tiens à sa citation, il ne l'est pas pour moi, puisque je n'éprouve aucun regret, si ce n'est que du soulagement de l'avoir enfin terminé.

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Bon, il m'a fallu longtemps avant de me lancer dans la lecture de ce best seller, justement parce que c'est un best seller. Je suis toujours un peu méfiante face à ces romans que tout le monde encense et que tu es censé aimer. Et bien, encore une fois, je suis perplexe devant le succès phénoménale de cette affaire Harry Québert.
Certes, l'intrigue est bien ficelée, sans être surprenante pour autant. Certes, c'est une lecture plaisante, sans être époustouflante... Et le plaisir s'arrête là. En effet, l'écriture guimauve de Dicker est dégoulinante de platitude. La scandaleuse histoire d'amour entre la gentille jeunette de 15 ans et le bel écrivain de 35 ans est d'une mièvrerie déconcertante (n'est pas Nabokov qui veut), le chef d'oeuvre écrit par ce même écrivain et composé en partie par sa soi-disant correspondance avec sa Nola chérie se borne à des lieux communs du style "Tu me manques, mon coeur brûle, mes yeux pleurent" ou quelque chose du même accabit... Et le bouquin est constellé de conseils pour écrire un... best seller... C'est navrant!
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Bof bof... Lecture d'été, sans prétention, voici ce à quoi je m'attendais. Mais ce fut encore moins bien, des passages agaçants, des rebondissements abracadabrants, je n'ai pas accroché ...pourtant je ne l'ai pas lâché! certainement un point fort, même si la lecture est mitigée , on a quand même envie de savoir...bravo pour cela.
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Ce roman a largement été qualifié de page turner irrésistible. Je confirme…Grâce à une écriture très fluide, cet auteur disert nous entraîne dans une enquête très rebondissante sur la mort d'une jeune fille de quinze ans, Nola Kellergan dont le corps vient d'être retrouvé dans le jardin d'Harry Québert trente trois après les faits.
Un an après la sortie d'un roman à succès, Marcus Goldman est en proie avec l'évanescence de la célébrité et la panne de l'écriture. Il se rapproche donc de son ancien professeur d'université, Harry Québert devenu un écrivain célèbre après la parution de Les origines du mal, roman inspiré de sa relation amoureuse avec Nola.
Ce long récit est ponctué de leçons d'écriture du mentor à son ancien élève et l'auteur, Joël Dicker semble aussi appliquer certaines de ces règles.
Une dose de sulfureux avec une Nola allumeuse qui à quinze ans s'éprend d'Harry, professeur et écrivain de trente quatre ans, une enfance énigmatique de cette belle Lolita, une dose minime ( bien trop minime) d'événements historiques, quelques clichés sur les métiers de l'édition, une petite ville américaine où chacun se connaît, et des rebondissements en changeant » de coupable comme de chemise » pour aviver le suspense.
Et pour lier tout cela, du texte et encore du texte. Des discours d'une platitude extrême lorsque les mères s'expriment. Pourquoi diable, l'auteur dénigre autant les mères ( la sienne, celle de Nola, de Jenny)
Les deux prix obtenus par ce roman restent pour moi une énigme.

» Pourquoi faudrait-il être un écrivain célèbre pour être un bon écrivain? »
Voilà peut-être le sujet de réflexion de ce roman.
Lien : https://surlaroutedejostein...
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Je ne vais pas ré-expliquer l'intrigue, je pense que les 484 critiques déjà publiées m'ont déjà fait.
Ma première impression : tout ça pour ça. Oui, j'avoue avoir été déçue, pas par le roman à proprement parler, mais plutôt en rapport avec le buzz médiatique qu'il a suscité. Alors, ok, c'est un bon roman, plutôt policier mais voilà quoi, ce n'est pas LE livre qu'il faut absolument avoir lu. Et encore, n'étant pas une grande habituée de romanes policiers, je suis persuadée qu'il y en a des bien mieux car même s'il est extrêmement bien ficelé, il faut quand même avouer qu'au bout du 36000ème retournements de situation, on se lasse un peu.
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Passons rapidement sur l'intrigue : elle a été partout présentée et, pour peu qu'on se soit un peu intéressé à ce livre, on sait de quoi il parle.
Certains ont pu le taxer d'oeuvre magistrale, et l'Académie française l'a distingué.
Allons droit au but : il est efficace. On ne saurait lui dénier ce qualificatif. On se laisse volontiers happer dès les premières pages, et le recours à une narration alternant la progression de l'action et les flash backs maintient le lecteur en haleine - même si l'on n'est pas dupe de ce procédé cousu de fil blanc. (Signalons néanmoins par ailleurs que l'auteur ne s'embarrasse pas de scrupules pour, ici où là, proposer un rebondissement un peu facile et médiocrement crédible afin de dérouler le fil de son histoire.)
Pour autant, il n'y a pas de quoi crier au chef-d'oeuvre : le style n'a rien de remarquable - c'est le moins que l'on puisse dire et certains lecteurs n'ont pas manqué d'en souligner les faiblesses ; et en fait de tableau de la société américaine, c'est également assez pauvre (mieux vaut aller frapper à la porte d'auteurs plus talentueux si c'est ce que l'on cherche).
Ne boudons cependant pas notre plaisir au nom de l'exigence littéraire et prenons ce roman pour ce qu'il est : un livre qui se consomme comme un bon film de série B : agréable sur le moment, mais sitôt refermé... sitôt oublié !

Lien : http://delphine-olympe.blogs..
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