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4,17

sur 29324 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bourré de clichés, des dialogues creux et une histoire d'amour mièvre, il n'y a que la fin qui a su réveiller mon intérêt et me faire oublier ce qui me dérangeait.
Surprise de le voir Grand Prix de l'Académie Française. Franchement.
Lien : http://lesmotsdemelo.com/201..
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Un livre passe-temps.

Tout y est pensé pour nous faire tourner les pages frénétiquement. Et c'est ce qui se passe: impossible de s'arrêter. L'auteur nous emmène sur des fausses pistes, sème le doute dans notre esprit, nous amène à suspecter tour à tour chacun des habitants d'Aurora.

Mais à trop vouloir nous balader, il s'égare lui-même en accumulant les incohérences. On pourrait fermer les yeux, se dire que ça n'est pas l'important, concentrer notre attention sur les personnages. Mais là, nouveau problème. Les personnages sont sans profondeur, fades. L'histoire d'amour entre Nola, une jeune femme fraiche et intelligente, et Harry un des plus brillants écrivains Américains, nous est décrite par le narrateur comme hors du commun, d'une telle puissance qu'elle marquera de son souvenir toute la vie l'universitaire. Les dialogues entre les deux amants n'en sont que plus déconcertants, faits de "Nola Chérie" "Harry Chérie" "Nola Chérie" insipides, dignes des feux de l'amour.

Je me suis laissée prendre au piège tendu par Joël Dicker, sans pouvoir réagir! Il doit être un peu magicien pour nous accrocher à une histoire avec si peu de fond...
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C'était l'événement littéraire et il m'avait été offert. Cette fois encore le battage mediatico-publicitaire avait fait un roi.
"Bien" écrit, avec les cliff-hangers là où il faut, les temps de retour au calme allongés jusqu'au coup de tonnerre.
Très professionnel.
Mais, finalement, la vérité sur l'affaire Harry Quebert n'a jamais été ma quête. Pas de bol !
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Après l'énorme succès qu'a rencontré ce livre, j'étais très curieuse de le lire à mon tour. Et puis Joël Dicker quoi ! Donc bon, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai entamé ce petit pavé (en version ebook pour plus de confort).

Bon alors déjà c'est lent. On plante le décor et l'ambiance. Et ça prend du temps. Beaucoup de temps. Et moi, j'aime l'action, quand ça bouge dans tous les sens. Les romans à ambiance ou contemplatif ce n'est pas trop mon truc.

Les chapitres se découpent entre le présent, le passé et les conseils d'Harry Québert. On débute par une mise en abyme. Toute l'intrigue tourne autour du monde littéraire et d'un vieux meurtre, ce qui est plutôt intéressant.

On s'attarde beaucoup sur l'histoire de chaque personnage et ce qui les lie. Chaque personnage est travaillé. Ils ont tous leurs défauts qui les rend profondément humains. En revanche l'histoire d'amour très fleur bleue entre un adulte de 35 ans et une ado de 15 n'a dérangé que moi ?

Parfois la narration se répète et ça alourdit encore plus le roman. Je me suis ennuyée une grande partie de l'histoire. C'est ma curiosité maladive qui m'a poussé à connaître la fin. Surtout qu'on m'a promis du rebondissement !

Alors certes, il y a pas mal de retournements de situation inattendus mais tout se concentre à la fin. Par rapport à la lenteur du reste ça m'a paru brouillon et précipité.

Du coup j'ai très envie de voir l'adaptation en mini-série par TF1 pour comparer ! Surtout que j'ai bien le livre en tête donc je vais pouvoir comparer. Je suis le genre de personne insupportable qui va comparer chaque détail. Ne m'emmenez pas au cinéma voir des adaptations.

En bref, une fois n'est pas coutume : je n'ai pas aimé un gros succès littéraire. Je me suis ennuyée. Si je n'étais pas aussi curieuse j'aurais abandonné plein de fois. C'est trop traînant et répétitif pour moi !
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Parfois il m'arrive de comprendre certaines choses de travers . Je crois que c'est le cas ici, Parce que certaines de mes amies vantaient le livre de Baltimore d'un auteur pour moi alors inconnu, j'ai cru comprendre qu'il valait mieux suivre l'ordre chronologique et il m'avait semblé que les chronique étaient bonnes.En réalité c'est tout ou rien à ce qu'il semble.
Que dire de ce roman à l'intrigue et aux rebondissements si surprenants qu'il eût pu être une belle aventure. Si ce n'est que ce fût un défi que de parvenir aux dernières lignes.
C'est terriblement dommage, mais je me suis perdue dans les méandres d'une analyse sociétale qui un temps a su me passionner (pour être honnête pendant1/4 de ma lecture) Malheureusement les chapitres redondants ont fini par avoir raison de ma patience. Au point de faire quelques sauts et pas que de puce !
En 1975 dans une petite ville de l' Amérique profonde, avec son église, son "diner ", ( le coté ambiance et descriptif est peu rendu ) il n'est pas moral de tomber amoureux d'une jeune fille de 15 ans , surtout quand on a le double de son âge. de nos jours non plus d'ailleurs c'est plutôt perçu comme de la perversion.
Harry Quebert ,auréolé de gloire de par son statut d'écrivain, est pour cette petite ville un personnage qui fait rêver et vend du rêve et les bonnes familles d' Aurora ne peuvent que souhaiter le côtoyer, l'avoir pour gendre ou pour fiancé selon son âge.
Pour autant le personnage ne m'a pas été sympathique, dès le début quelque chose m'a dérangé en lui, son histoire d'amour ne m'a convaincue. Je ne suis pas non plus parvenue à m'en faire une idée représentative , (ni de Marcus d'ailleurs)
La construction de l'histoire avec ses nombreux flash-back vers 1975 pour l'histoire d'amour entre Nola et Harry et plus tard les chapitres traitant de la relation d'amitié entre le mentor et son élève , le narrateur,n'est pas vraiment attrayante.
Et si pour autant le thème au centre de cette intrigue avec cette chasse aux sorcières contre un homme encensé un temps pour son chef d'oeuvre , Les Origines du mal ( et j'avoue que se titre m'a beaucoup fait m'interroger, comme un aveu de culpabilité) , mais aujourd'hui honni pour avoir eu une relation avec une jeune fille, le meurtre devenant un peu accessoire , reste un sujet d'actualité, et à mon sens mal exploité Aucune sensualité dans la relation amoureuse scandaleuse entre Nola et Harry, quelques dialogues d'une vacuité déconcertante , et cette rengaine de Nola chérie dans la bouche d'un adulte de 34 ans qui a fini par me donner de l'urticaire!
50% de ce roman pourraient être effacés sans pour autant nuire à l'intrigue, comme au contexte et aux thèmes. Oui parce qu'on trouve de tout dans ce livre : la caricature de la bonne mère juive , le pouvoir de la presse , l'analyse de la littérature avec un écrivain donneur de leçons d'écriture ( et j'avoue que ces leçons là au nombre de 31 m'ont super ennuyée), un Formidable qui n'en est qu'un parce qu'il s'efforce de ne jamais tomber en évitant une concurrence qui pourrait lui être nuisible, des protagonistes monstrueux qui se cachent sous des façades honorables.
«Un bon livre est un livre que l'on regrette d'avoir terminé" nous affirme Quebert dans sa dernière leçon et je dois reconnaitre que je suis totalement d'accord , cependant il faut croire qu'il ne l'est pas pour moi puisque je n'éprouve aucun regret, si ce n'est que du soulagement de l'avoir enfin terminé.
Ce roman prix Goncourt des lycéens ( comme quoi un Goncourt ...) ne me laissera pas donc un sentiment de plaisir,malgré son coté polar et suspens, le coté rapport humain que l'auteur semble avoir voulu également mettre en avant avec la relation de Marcus avec son mentor n'a pas suscité chez moins beaucoup d'émotions, si ce n'est que franchement ces deux écrivains sont terriblement tristes. Ce n'est guère surprenant que le narrateur, ne parvienne pas à entretenir de relations amicales et encore bien moins amoureuses, et c'est tout juste croyable qu' Harry est pu susciter un peu d'intérêt parmi la gent féminine ( encore ici son statut d'écrivain est mis en avant) .
Que dire des autres personnages? Trop nombreux beaucoup trop ! Certains de ce fait sont très légèrement survolés, l'auteur veut ici traiter trop de sujets en même temps et nous perd en route en tout ce fût cas. Un des personnages importants de cette intrigue Luther Caleb est assez négligé de mon point de vue.
Malgré les rebondissements, ce roman qui aurait pu être un polar honorable perd beaucoup de son charme au fil de l'intrigue,par sa longueur, par son style haché avec trop de flash-back, et surtout son coté apologie de l'écrivain le tout avec une écriture simpliste et la seule chose qui m'a fait avancer c'est d'obtenir la réponse à ma question : Quebert est il le meurtrier de Nola ?
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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Le suspens pousse à lire jusqu'au bout, avec des rebondissements (et même trop de rebondissements, la fin est complètement tirée par les cheveux !) jusqu'à la dernière page ou presque... Mais finalement, ce livre est assez creux et prétentieux, sans beaucoup d'intérêt en ce qui concerne l'histoire elle-même ou les personnages. Seul point positif : la description du monde de l'édition spécialisé dans les best-sellers, qui semble complètement gangréné par la volonté de faire du profit (beaucoup de profit) à tout prix.
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Ce livre est un roman policier assez classique : une jeune fille est morte et le personnage principal enquête pour trouver son meurtrier. J'aime beaucoup ce genre. Petite, je dévorais les romans d'Agatha Christie ! Mon oncle possédait la collection entière de ses livres et je passais toutes mes vacances à les lire. Ce que j'aime dans ce genre c'est le processus qui amène l'enquêteur à la vérité. Je suis servie ici puisque ce livre décortique chaque preuve, chaque cheminement intellectuel qui conduit au meurtrier.

Mais ce qui rend le roman particulièrement intéressant, c'est la description du processus de création littéraire. Marcus est un écrivain victime du syndrome de la page blanche. Son désarroi au début du roman m'a beaucoup émue. Comment contrer cette « maladie » comme il l'appelle. Les écrivains sont bien désemparés quand l'inspiration se tarie.

Le roman oscille sans arrêt entre le présent et l'enquête, en 2008 et des flash-back d'avant la mort de Nola, en 1975. Ce procédé nous permet de mieux comprendre les personnages du roman. Ainsi, les échos de 1975 répondent aux découvertes de 2008.

Les personnages du roman sont extrêmement complexes et c'est ce qui en font leur richesse. A commencer par Harry Quebert. Il va évoluer tout au long du roman. En effet, il est d'abord vu à travers les yeux de Marcus. Ce dernier l'idéalise et l'admire. Petit à petit, l'écrivain va découvrir qui est le vrai Harry. Il est d'abord un amoureux transit. Un amoureux de 35 ans qui est fou d'une adolescente de 15 ans. Et c'est ce qui m'a énormément gêné dans ce livre. Certes quelques voix s'élèvent pour dénoncer le caractère pédophile du personnage mais finalement, le livre nous offre une très belle histoire d'amour. Une histoire d'amour ! Entre un homme et une adolescente…
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L'auteur fait preuve d'une très bonne maîtrise de le chronologie, ses come-back donnent un ton et un dynamisme certain, les acteurs sont bien campés stables dans leur registres respectifs, satisfaction pour l'histoire. Néanmoins j'ai trouvé que les ficelles un peu grosses, les rebondissements ont surtout donnés l'occasion de gonfler l'oeuvre sans apporter de réels avantages, beaucoup de poncifs et de leçons de moralités. Les différentes études sur la relation maître à élève et les explications pesantes entre Harry et Nola ne m'ont pas convaincu du talent futur de ce jeune écrivain. Best seller ne rime pas et loin sans faut avec qualité littéraire. Etonnant que l'Académie se soit arrêtée sur ce livre.
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Le scénario est plutôt classique mais ce roman est très bien construit. Entre présent et passé, sur fond d'élections présidentielles américaines (nous sommes à la veille du sacre d'Obama), Joël Dicker nous emmène dans une Amérique puritaine et traditionaliste. Les personnages sont bien campés et l'on découvre peu à peu la face cachée de ceux qui semblaient pourtant blancs comme neige.
Au-delà de l'intrigue, l'auteur se fait le critique de la justice, des médias, des sociétés d'édition et de la société bien pensante en général, grâce à des portraits psychologiques intéressants.

D'ici à dire qu'il est un génie, il y a un boulevard. D'abord, parce que si le livre est bien écrit et bien rythmé, ça n'est pas de la grande littérature. Les ficelles du suspens sont déjà éprouvées et pour qui en a l'habitude il n'y a pas de grosses surprises dans le déroulement de l'histoire (même si je me suis faite avoir une ou deux fois).
D'autre part, trop de rebondissements tue le rebondissement ! Cela devient un peu lassant, presque caricatural, et finalement moins crédible.
Enfin, il plane un certain malaise autour de ce livre. En effet, il semblerait qu'il soit inspiré directement de la tâche, un roman de Philip Roth, pour qui Joël Dicker ne cache pas son admiration. Je pourrais dédier ce livre à Philip Roth, le seul écrivain encore vivant qui m'ait autant inspiré déclare le jeune auteur Suisse.
Du coup, ça laisse à réfléchir sur le génie du dit Dicker! N'ayant pas lu l'oeuvre de Roth je ne peux à ce stade pas me prononcer. Mais il est vrai qu'en en parcourant le résumé, les similitudes s'empilent.

Imposture ou hommage? Finalement il reste peut-être à écrire La vérité sur La vérité sur l'Affaire Harry Quebert !

Lien : http://inthemoodforculture.b..
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Si je peux adorer le travail de certains auteurs, j'adore rarement des auteurs pour avoir comme principe de ne pas chercher à connaître la personne derrière le livre. Exceptionnellement, c'est pourtant en découvrant Joel Dicker sur un plateau télé que j'ai eu envie de bouquiner sa Vérité sur l'affaire Harry Quebert. En effet, de tous les invités de cette émission littéraire (d'ordinaire ennuyeuse à préférer relire du Robbe-Grillet) il était le seul à parler d'écriture avec enthousiasme, à évoquer le plaisir, et tout particulièrement celui de raconter des histoires.

Et c'est cet enthousiasme qui m'a fait tenir sur le premier tiers du roman, point de non-retour où l'envie de connaître le fin mot de l'histoire vous fera tourner les 400 pages restantes. J'ai ainsi lu de bout en bout La Vérité sur l'affaire Harry Quebert portée par des attentes différentes au fil de la lecture. Car arrivée à ce premier tiers, je n'avais plus grand espoir de découvrir le chef d'oeuvre partout porté aux nues…

Si Joel Dicker semble en effet adorer raconter des histoires, on peut se demander si écrire reste le vecteur le plus approprié, tant son style est confondant de platitude. La seule chose qui empêche le pavé de ressembler à un script romancé est l'emploi de la première personne. Marcus Goldman, l'écrivain narrateur, est d'ailleurs la plus belle réussite romanesque du livre : en le posant presque d'entrée de jeu comme un imposteur, en osant le descendre du piédestal de l'écrivain talentueux (on y reviendra) pour le rendre ça et là méprisable, Dicker en fait un personnage nuancé et, à défaut de véritablement attachant, intéressant à suivre. Certains ont vu dans cette peinture glorifiée de l'écrivain millionnaire un fantasme de la vie d'auteur à succès, en ce qui me concerne j'y vois une ironie volontaire, d'autant plus mis en vis-à-vis avec le caractère « frauduleux » explicite de Goldman. Et cette ironique, ces petits coups frappés au 4ème mur pour parler écriture, narration, histoires… et triche, ont fait pour moi le charme du début du roman, voire justifiaient à mon sens le style plat, comme un pied-de-nez de plus, une dénonciation de ces livres plats qui font réellement de leurs auteurs des millionnaires.

Sauf que non. Pas une page ne vient confirmer cette idée et au final, cette médiocrité stylistique n'a rien d'un outil, reflétant juste le manque d'imagination de l'auteur pour ce qui est des mots en eux-mêmes. le style devient même un très sérieux handicap dès lors que Dicker entrecoupe son récit d'extraits des Origines du mal, le roman d'Harry Quebert, supposé chef d'oeuvre de littérature, classique instantané, d'une pauvreté littéraire abyssale. Ces Origines du mal cristallisent plutôt bien tout ce qui pêche par la suite : le roman est supposé raconter la romance entre Nola (la victime par qui tout démarre) et Harry, seul fait avéré d'entrée de jeu. Cet amour fou qui aurait retourné un été durant toute la ville et provoqué une série Evénements dramatiques n'est absolument pas rendu dans le livre. Jamais Dicker ne nous montrera pourquoi ils s'aiment, sur quoi s'est construit cet amour, limitant sa démonstration à des scènes montrant Nora et Harry se dirent qu'ils s'aiment. Allant à l'encontre du « show, don't tell » qui fait les histoires bien écrites, c'est le coeur même de son intrigue que Dicker affaiblit, mais aussi toute sa réflexion voulue sur la littérature et les liens qu'elle entretient avec la vie. de sorte que La Vérité sur l'affaire Harry Quebert finit par passer à coté de son sujet.

Que reste-t-il alors ? Une construction bien pensée, des idées narratives louables (faire de la ville une sorte de personnage) et une sincérité, qui ne fait pas le talent mais excuse beaucoup de choses. Au fond, s'il l'on avait découvert Harry Quebert par hasard, sans les attentes légitimes d'un roman primé par l'Académie française (incompréhensible) on l'aurait sans doute lu pour ce qu'il est : un honnête polar écrit au premier degré par un passionné. Et c'est plus que ne peuvent revendiquer bien d'autres titres présentés sur les plateaux télé.
Lien : http://letagere.online.fr/cr..
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