AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,17

sur 29329 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Envisageant un weekend accompagnée d'un roman qui me tiendrait compagnie, j'ai enfin choisit La vérité sur l'affaire Harry Quebert qui m'attendait, je dois bien le dire, depuis des lustres.

Il faut reconnaitre qu'il a tenu son rôle , car je ne l'ai pas lâcher avant la dernière page, attendant désespérément (car les multiples rebondissements finissaient par me démotiver) de connaitre le meurtrier et le pourquoi du meurtre de Nola, puis le pourquoi de tout cette reconnaissance de la gente littéraire à ce roman. J'ai imaginé naïvement trouver une réponse, avoir le fin mot à cette dernière question... En vain.

J'avoue avoir éclaté de rire et de bon coeur plusieurs fois. Je peux apprécier des personnages caricaturés si ils sont bien croqués. Mais les conseils du grand écrivain vers son élève m'ont paru de plus en plus niais et je n'ai pas trouvé la grille de lecture qui permette de saisir un deuxième degré ou un sens à ces banalités .

Ce livre est un gros gâteau à la crème. Il y a le plaisir de se laisser prendre par l'intrigue mais une plume qui mène à l'indigestion.

Quelle mouche a piqué les Académiciens ?

La construction du roman ainsi que des similitudes dans l'histoire m'ont rappelé le roman de Margaret Atwood «Le tueur aveugle». Pour ne rien dévoiler des deux romans , je ne peux nommer les similitudes de certains points de narration. Au sujet de la construction cela se joue sur le roman dans le roman, sur les coupures de presse qui émaillent le récit et donnent des pistes de lecture ainsi que sur les temporalité diverses du récit. Est-ce très grave.. Je ne sais pas, je ne crois pas. Mais ce qui m'a frappé c'est que lorsque j'ai terminé le livre de Margaret Atwood je me suis sentie admirative devant la maitrise d'écriture de cette auteure. Tandis que lorsque j'ai fermé le roman de Dicker je me suis sentie flouée.
Commenter  J’apprécie          250
440ème critique sur ce livre.

A la fin du roman ( mais oui j'ai réalisé l'exploit d'aller au bout), Harry Quebert donne un conseil à Markus : " le premier chapitre, Markus, est essentiel. Si les lecteurs ne l'aiment pas, ils ne liront pas le reste de votre de votre livre."

J'ai eu tort de ne pas le suivre.

Et la meilleure , la dernière phrase : "un bon livre, Markus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé".

Je ne regrette pas de passer à autre chose.
Commenter  J’apprécie          2510
J'ai lu ce roman, d'abord au premier degré, comme un thriller. C'est très efficace au début, bien construit, malin. Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait vraiment trop de péripéties. J'ai commencé à sauter des passages, à compter les pages qu'il me restait...Ouf ! j'ai enfin terminé.
Ce n'est donc pas un bon roman selon les préceptes de Harry.
Après, on peut lire tout ça comme une vaste parodie, un assemblage de caricatures américaines. L'auteur aurait-il fait exprès de multiplier clichés et nunucheries ? Mais là aussi trop c'est trop ! Je n'ai pas été assez maso pour me farcir tous les extraits de L'Origine du mal !











Commenter  J’apprécie          244
Vu que 1186 babélionautes ont écrit des critiques sur "La vérité sur l'Affaire Harry Québert", je ne vous résume pas le livre, d'autres l'ont fait.
Je commencerai par la fin où l'auteur fait dire à Harry Quebert : "Un bon livre, Marcus, est un livre qu'on regrette d'avoir terminé". J'avais hâte d'arriver au bout de ce roman, j'en déduis donc que ce n'est pas un bon livre.
L'histoire aurait pu être intéressante mais elle est bien trop alambiquée; mon sentiment tout au long du livre était que l'auteur appliquait des recettes pour faire un best-seller. Mais les ficelles sont plutôt grosses pour ne pas dire grossières. L'enjeu semble être de surprendre le lecteur à tout prix, même au prix de l'invraisemblance.
Si l'on veut résumer ce livre , l'on peut dire qu' Aurora, la petite ville où se déroule ce huis-clos, abrite des coupables, des menteurs, des meurtriers, des malades, des lâches: un microcosme de la société , me direz-vous; certes, mais surabondance de coupables nuit ! Cela finit par ne plus être crédible. Cinq ou six coupables sont identifiés puis disculpés! Que les enquêteurs soupçonnent tous les protagonistes, c'est concevable, mais là ils sont carrément arrêtés et déclarés coupables, voire mis en prison, et tour à tour, ils sont innocentés.Le lecteur ne peut plus jouer le jeu car il finit par comprendre que de toute façon, le dernier "coupable" en date ne sera pas le bon.
Ce roman m'a , en un sens, fait penser au"Crime de l'Orient Express" car tout le monde a quelque chose à se reprocher, et Marcus Goldman à Hercule Poirot, le personnage venu de l'extérieur et qui va dénouer cet écheveau.
Quant au style, je partage l'avis de Lolokili, il n'est pas bon. Je ne peux pas appeler cela de la littérature.
Je reste très sceptique lorsque je vois à quel point les avis sont partagés. Les lecteurs n'ont clairement pas tous les mêmes attentes.
Commenter  J’apprécie          232
Je ne comprends pas qu'un tel roman obtienne de si prestigieuses récompenses, provoque un tel engouement des lecteurs et jouisse de critiques dithyrambiques.
On s'y ennuie. L'auteur recoupe, ressasse, et déplace les informations pour tenter de maintenir l'attention. Raté en ce qui me concerne.
La réflexion sur l'écriture n'est pas dénuée d'intérêt. Mais le récit de l'enquête est laborieux, les conversations "pauvres".
Un roman sans relief.
Lecture non recommandée. Il y a bien d'autres 650 pages à déguster ...
Commenter  J’apprécie          232
On m'a offert ce livre il y a deux ans et il attendait sagement dans ma PAL.
Alors, que dire après cette lecture ? Un gros pavé lu sur un weekend. Une intrigue avec des rebondissements. Une lecture facile car nul besoin d'aller chercher la signification de certains mots. Des répétitions, des longueurs, des dialogues d'une niaiserie déconcertante ( oh, ma Nola chérie! !!).
Je me suis laissée prendre à cette intrigue car j'avais envie de savoir qui était qui et qui avait fait quoi mais j'avoue que j'ai souvent survolé certains passages car trop c'est trop.
Je n'ai pas eu de déplaisir à le lire, mais lui attribuer un prix, voire deux, c'est déconcertant.
Commenter  J’apprécie          224
Livre indigeste et tellement mal écrit.
Lecture-perte de temps dans ce cas précis. J'ai encore du mal à réaliser que ce livre gagna le prix Goncourt des Lycéens !
Une demi étoile pour le papier et l'encre, la 1ere de couverture.... Ce qui me semble déjà très généreux. Rarement lu un roman si mal fichu.
Allons, zou, au suivant.
Commenter  J’apprécie          2112
Les 100 premières pages sont plutôt sympa et l'intrigue s'enclenche de façon prometteuse. Mais ensuite! Mais quelle catastrophe! C'est niaiseux à souhait, les dialogues sont empruntés et artificiels, on trouve des redites arty, sans doute pour concurrencer le film "Éléphant", et au bout de 500 pages, l'auteur estimant qu'il a suffisamment planté le décor se lance dans la Grande Résolution de l'Enigme avec une seule idée: en fait, les gens, ils sont tout le contraire de qu'est-ce qu'ils paraissent. Et la-dessus il faut se farcir les aphorismes sentencieux du maître sur l'art et la manière d'écrire un livre. Ah, ben oui! Parce que c'est une mise en abyme hyper moderne et vachement subtile... J'ai cru pendant quelques pages que Quebert larguait Nola après avoir écrit son livre et j'aurais applaudi. mais non, il faut supporter une cascade de renversements genre vous n'avez encore rien vu. Bref c'est un navet; un navet primé mais un navet quand même.
Commenter  J’apprécie          215
Livre facile à lire... trop facile... on veut juste savoir la fin de ce faux polar genre "Lolita". On passe un moment de vacances occupé à lire sur la plage et on oublie vite. Ce succès médiatique est très étonnant.
La redite constante du nom de la disparue est très fatiguant et on ne croit jamais à la culpabilité de l'écrivain.
Commenter  J’apprécie          204
La littérature c'est parfois comme un soufflé au fromage. On a la super recette inratable, les bons ingrédients, et pourtant à la sortie du four tout retombe.
C'est du moins le sentiment que j'ai eu à la lecture de ce roman.
J'avais envie de découvrir ce livre depuis quelques temps déjà, mais le déclic s'est fait en lisant des critiques sur le dernier roman de Joël Dicker "L'énigme de la chambre 622". Certaines étaient bonnes, d'autres déçues mais il y planait souvent l'ombre de ces prédécesseurs et en particulier celui-ci. N'ayant jamais lu cet auteur et ayant un peu oublié de quoi il était question, j'y suis allée pratiquement à l'aveugle avec vaguement dans l'idée que j'allais peut-être rencontrer un chef d'oeuvre ou, à l'inverse, quelque chose de carrément surcôté.
Dès les premières pages, j'ai été rassurée. Super j'allais l'avoir mon beau soufflé au fromage! Un écrivain en panne d'inspiration, qui part chez son maître en la matière en Nouvelle-Angleterre (terreau prometteur et fertile n'est-ce pas?) ; un parcours de lycéen "formidable" ayant toujours préféré briller chez les médiocres que se fondre dans la masse en se confrontant à l'excellence ; un cadavre ; les réminiscences d'une disparition ; une enquête littéraire... Et des rebondissements, des retournements de situation à n'en plus finir... Oui je sais c'est un exhausteur de goût, mais à moment donné le soufflé devient trop salé et ça a un peu du mal à passer. Les personnages qui m'avaient plutôt séduite au début ont fini noyés sous cette folie rebondissante. Ajoutez à tout ça un sentimentalisme carrément mielleux on frôlait la catastrophe.
Pourtant je n'ai pas non plus passé un mauvais moment L'écriture est très fluide du coup il se lit très facilement et avec tout ces bonds et rebonds je me disais que la fin serait sûrement grandiose (bon pour moi ça ne l'a pas fait...Pouf! Voilà! Retombé le soufflé.)
En revanche en marge de l'histoire principale, il y a un traitement vraiment intéressant du processus d'écriture, et une peinture très sombre du monde de l'édition, soumise à l'impitoyable loi du marketing dont on découvre bien des aspects sournois. J'ai aimé toutes ces parties disséminées tout au long du roman. Elles amènent des réflexions intéressantes qui font que je suis tout de même contente d'avoir lu ce livre, contente de l'avoir fait en dehors de toute ferveur médiatique et, s'il n'est qu'un pâle reflet de la savoureuse recette qu'il propose, je me dis que de futures tentatives me séduiront peut-être.
Commenter  J’apprécie          181





Lecteurs (69694) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2486 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}