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3,73

sur 1990 notes
- JACQUES LE FATALISTE-

Mon premier livre de Diderot, je n'ai pas été déçu mais ce n'est pas un coup de coeur.
J'ai beaucoup aimée les réflexions philosophiques : L'une des forces de Jacques le Fataliste réside dans sa capacité à susciter des réflexions philosophiques profondes. Diderot explore des questions existentielles telles que le libre arbitre, la destinée, la moralité et la nature humaine. Ces réflexions sont présentées de manière subtile à travers les dialogues entre les personnages.

Mais aussi une structure narrative assez complexe,Diderot utilise une structure narrative complexe pour raconter l'histoire de Jacques et de son maître. le récit est entrecoupé de nombreuses digressions, d'histoires parallèles et d'interruptions, ce qui crée un effet de miroir avec la vie chaotique et imprévisible des personnages.

Après j'ai trouvée que le livre était confusion et désordre : Malheureusement, la complexité de la structure narrative peut également être une faiblesse. Certains lecteurs peuvent se sentir perdus ou confus en raison des nombreux détours et digressions. le manque d'une trame principale solide peut rendre l'histoire difficile à suivre pour certains.

Ou encore la caractérisation inconstante : Les personnages de Jacques le Fataliste sont parfois difficiles à cerner en raison de leur comportement imprévisible et de leurs changements soudains d'attitude. Bien que cela puisse être délibéré pour refléter la nature changeante de la vie, cela peut également rendre difficile l'identification ou la connexion émotionnelle avec les personnages.

Au final, c'est un livres que je conseilles à lire et c'était assez intéressant mais je ne pense pas que ce sera une relecture .

Carlaines
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Ce livre se trouvait dans ma pile à lire depuis le lycée, soit quelques poignées d'années. Ce fut une chance de ne pas m'être résolue à l'ouvrir avant cette année, parce qu'il fait partie de ces grands classiques qui pourraient dégoûter des adolescents de lire.
La pérégrination sans but des personnages comme l'errance de leurs conversations ne m'a pas permis d'entrer dans un quelconque récit, il n'y en a pas vraiment. Ce serait plutôt un tissage de nouvelles.
Malgré un intérêt philosophique et littéraire avéré, les idées me semblent jetées pêle-mêle, trop nombreuses pour être mariées harmonieusement. J'en suis ressortie avec de nombreuses notes, mais aucune idée majeure, aucune sensation non plus, qu'il s'agisse d'avoir appris, réfléchi ou ressenti. A cet égard, je ne peux dire qu'il m'était vraiment utile de l'avoir lu.
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Résumé de l'œuvre : Deux personnages déambulent en philosophant. On ne sait qui ils sont. On ne sait d'où ils viennent. On ne sait où ils vont. Tout ce que l'on sait, c'est que l'un est le maître de l'autre. Bientôt on se demandera lequel...

Un bon classique
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Oh la la j'abandonne après 40 pages. Je ne suis pas parvenue à rentrer dans ce livre. Des petites histoires imbriquées les unes dans les autres avec des transitions discutables et un écrivain qui s'observe en écrivant et se sert des commentaires de ses potentiels lecteurs. J'en reste là !
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Du petit lait, ce livre.
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J'avais quelques aprioris quant à la lecture de ce livre. J'ai vu qu'il se trouvais dans deux listes « les livres où ils ne se passent rien » et une autre qui ressassait les more lecture du lycée.... BON.

Finalement je me lance, mon premier livre de Diderot et pour ma part ce fut un succès. Évidemment il n'y a pas de scène de combat, de violence ou de passion effrénée toutes les 10 pages... ou même pas du tout.
Cependant les aventures de Jacques et de son mon maîtres furent à mon goût, beaucoup de passage donne à réfléchir, les questions que le lecteur doit se poser sont intéressante et finalement, on veut les connaître les histoires des amours de Jacques ; nous pauvre curieux.

Je ne suis pas fan du « prologue » si l'on peut dire mais la fin d'un livre et rarement sa meilleure partie.
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Diderot on aime ou on deteste moi j'adore et ce livre m'a procure un beau plaisir de lecture grace à son rythme et sa morale qui traverse les ages ! je vous le recommande pour decouvrir l'univers de l'auteur !
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Un des livres qui m'a le plus marquée dans mon cursus de lectrice...
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Voltaire faisait dire à son Candide que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, Diderot, lui, fait dire à son Jacques que tout est écrit là haut , et dans tous les cas, ces phrases sont les fils conducteurs de ces deux romans.
Impressions qui se dégage à la première lecture : beaucoup de questions et surtout on est malmené car au final que signifie toute cette histoire ? Quel est le message ? Plusieurs lectures et un approfondissement sont nécessaires, je l'accorde pour bien comprendre toute la portée de Jacques le fataliste et son maître : c'est sans doute pour ça qu'il est étudié à l'école !
Mais pourquoi on apprécie alors ce livre ?
Et bien si on le prend juste pour le lire, on ne s'ennuie pas et on passe un bon moment. On s'amuse de Jacques et  ses péripéties, on s'étonne de l'attitude du maître, tellement à l'opposé de ceux du XVIIIème siècle.
Un roman plaisant avec une véritable réflexion donc. A savourer tout de même à petites doses, sous peine d'être rapidement agacé par Jacques.
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L'histoire c'est simple, Jacques est le valet, et le maître, le maître. Et ils discutent au cours de leur voyage, dont on apprendra le motif vers la fin, après que le maître a conté l'histoire de ses amours. Mais auparavant Jacques aura narré celle des siennes, avec moult arrêts, incidents dans le voyage, rencontres, et racontars d'autres histoires.

Parmi ces histoires, celle qui a causé ma lecture (enfin j'y viens), à savoir la vengeance de Madame de la Pommeraye, fraîchement adapté au cinéma.

A lire les avis sur les blogs, par exemple ici chez dasola, au sujet de l'épilogue, je me demandais s'il n'avait pas été changé, mis je pense (sans avoir vu le film) que non, car j'ai eu à la lecture les mêmes réactions que les spectatrices du film.

Et le livre de Diderot, me demandez-vous, lecteur du blog? Hé bien ça va venir, mais vous commencez à vous sentir comme celui du livre, baladé de digressions en digressions, d'histoires en histoires, le tout émaillé de disputes entre les deux personnages principaux et de considérations sur le destin et ce qui advient d'ordinaire dans un vrai bon roman classique.

"Je me rappelai l'Harpagon de Molière.(...) Et je conçus qu'il ne s'agissait pas seulement d'être vrai, mais qu'il fallait encore être plaisant; et que c'était la raison pour laquelle on dirait à jamais : Qu'allait-il faire dans cette galère? et que le mot de mon paysan : Que faisait-elle à sa porte? ne passerait pas en proverbe."
Référence à Molière, à Goldoni plus loin.
Critique de l'histoire de Madame de la Pommeraye : "Si vous vouliez que cette jeune fille intéressât, il fallait lui donner de la franchise, et nous la montrer victime innocente et forcée de sa mère et de la Pommeraye, il fallait ..." etc.

Jacques et son maître sont liés, à se demander qui mène l'autre :
"Il est écrit là-haut que tant que Jacques vivra, que tant que son maître vivra, et même après qu'ils seront morts tous deux, on dira Jacques et son maître." Pas faux, n'est-ce pas?

"Toutes nos querelles ne sont venues jusqu'à présent que parce que nous ne nous étions pas encore bien dit, vous, que vous vous appelleriez mon maître, et que c'est moi qui serait le vôtre."

Bref, un livre plaisant à lire, parfois difficile pour les nerfs quand Diderot sursoit à une suite, et plutôt leste par moments (je m'interroge : c'est au programme du lycée?). Les religieux de l'époque ne prennent aussi pour leur grade, décrits comme faux jetons et libertins.

"Ici, Jacques fit halte à son récit, et donna une nouvelle atteinte à sa gourde. Les atteintes étaient d'autant plus fréquentes que les distances étaient courtes, ou comme disent les géomètres, en raison inverse des distances. Il était si précis dans ses mesures, que, pleine en partant, elle était toujours exactement vide en arrivant. Messieurs des ponts et chaussées en auraient fait un excellent odomètre, et chaque atteinte avait sa raison suffisante."

Lien : https://enlisantenvoyageant...
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