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Paradoxe de lire ce roman de montagne où la neige est reine dans la moiteur des premières chaleurs printanières.
Exercice de projection un peu difficile pour moi qui ai l'habitude de choisir mes lectures en fonction des saisons et des événements… Exercice difficile mais pas impossible 😉
Huis clos où la neige est un personnage à part entière… Personnage qui contribue à la noirceur angoissante de ce roman.
Huis clos qui nous balade de 1976 à aujourd'hui… Tantôt avec Pavlina et Dragan Radovic et surtout leurs malamutes, tantôt avec Germain Basile et Emmanuelle… Trois âmes solitaires que tout ou presque éloigne …
Dans l'épaisseur de la neige, les secrets s'étouffent et s'ensevelissent mais comme la neige fond avec le redoux, certains secrets sont écrits pour être dévoilés…
Une plume envoûtante qui nous tient en haleine. Que cache Germain ? Que chercher Emmanuelle ? Qui sont Pavlina et Dragan ? Que sont-ils devenus ?
Une plume qui décrit à merveille la nature. Jean-Paul Didierlaurent est un véritable conteur 💙
Merci @babelio_ et @au_diable_vauvert_editions pour cette lecture envoûtante, captivante, rafraîchissante et totalement addictive
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Mais qu'est devenu Jean-Paul Didierlaurent ? Où donc est passé l'auteur qui nous charmait non seulement par son inventivité mais aussi par sa façon -l'air de rien- de balancer quelque coups de griffes à la bien-pensance postmoderne?
Le roman qu'il a choisi d'intituler "Malamute" nom d'une race de chien de traîneau originaire d'Alaska, commence par un extrait prétendument traduit du slovaque d'une inconnue qui accompagne son mari (ou concubin la chose n'est pas claire) lequel transporte des chiens. Je peux me tromper mais d'emblée j'ai trouvé que le style de cette ancienne ouvrière d'usine d'Europe centrale sonne faux. Non qu'une ouvrière ne soit pas accessible à l'écriture travaillée ( Cavanna, Boudard, Genet et bien d'autres auteurs issus du monde ouvrier nous ont enchantés par la qualité de leurs textes) seulement ces (et ses) pages reflètent trop la manière de s'exprimer de nos auteurs nationaux contemporains.
La suite du roman vous embarque dans un scénario digne d'un banal téléfilm torché à la va-vite sur fond de montagne jurassienne. Les clichés s'accumulent façon revue people. le gentil étranger (quoique un peu trop porté sur la boisson) qui installe son entreprise se retrouve rejeté par ces méchants montagnards. le vieux - ronchon et misanthrope comme il se doit mais parfois généreux (recyclage de "une hirondelle a fait le printemps"de Christian Carion)- père d'une fille devenue riche bourgeoise mais, bien évidemment, pimbêche et prétentieuse, la population athée qui va en procession pour s'attirer les bienfaits du ciel ( "Manon des sources" de Pagnol) puis l'aventure amoureuse du héros laquelle relève d'une romance digne de la collection Arlequin, bref tout ce fatras me semble indigne de l'auteur du "liseur de 6h27", de "le reste de leur vie" et de nouvelles si bien tournées.
J'avais déjà décelé dans "la fissure" un déclin dans la narration et plus particulièrement dans la conclusion qui (à mon humble avis) tombe à plat. Un comble pour un maître de la nouvelle! Mais alors là, dans "malamute" quelle déception! Certes, l'on tient à finir le livre rien que pour découvrir le noeud du drame ( que l'on subodore même si , personnellement, je n'avais pas tout à fait prévu "Le" détail) mais faut-il dépenser 18 euro quand vous pouvez lire sensiblement la même chose en tapant un Exbrayat gratuit voire un Troyat dans une boite à livre disponible désormais dans chaque commune? "Malamute" à part les marques de dameuses n'offre même pas une plongée dans les questionnements contemporains comme le faisait si bien "le reste de leur vie" (traumatisme post avortement, marchandisation du suicide assisté). Bref, Monsieur Didierlaurent ressaisissez-vous! N'ayez pas peur d'affronter les critiques des bien-pensants et livrez -nous un prochain roman un peu plus transgressif .
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Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée. Merci aux Editions Au Diable Vauvert et à toute l'équipe de Babelio de m'avoir sélectionnée et permis de lire, Malamute, le dernier roman de Jean-Paul Didierlaurent. C'est un livre agréable à lire, bien écrit et mélangeant les genres. Un peu de réalisme, de fantastique, de suspense et de romance.

L'auteur transporte le lecteur en pleine montagne, au coeur des Vosges, dans le petit village de la Voljoux ; astucieusement, il alterne le passé des années 70 et le présent.

La narration commence par quelques pages intrigantes, extraites du journal intime d'une jeune femme slovaque pleine d'espoir. Avec son compagnon, ils ont le projet de proposer aux touristes des promenades en traineau grâce à leur attelage de 4 chiens Malamute.

L'action se poursuit durant l'hiver 2015 avec trois personnages principaux, trois solitaires qui dissimulent des blessures profondes.
Germain, un octogénaire bougon et taciturne qui cache de lourds secrets au fond de lui-même.
Basile, la trentaine, dameur saisonnier, hanté par le souvenir d'un accident dramatique
Emmanuelle, une jeune femme distante, ayant vécu une jeunesse sans amour ; une dameuse très expérimentée.
Quelques personnages secondaires, pittoresques et sympathiques pour certains, agaçants pour d'autres.

Un décor tout blanc, la neige tant attendue et si importante pour la station de ski, tombe en abondance. Elle tombe encore et encore, au-delà des espérances, pendant des jours voire des semaines. Les maisons sont isolées, les vivres commencent à manquer et l'atmosphère devient angoissante, oppressante. Les personnages vont se dévoiler et les secrets tomber.

Ce roman, à la superbe première de couverture, m'a fait passer un bon moment de lecture. Malamute se lit rapidement et la description des grands espaces naturels et des paysages enneigés m'a fait rêver. le style de Jean-Paul Didierlaurent est fluide, élégant, poétique. Néanmoins une fois ce livre terminé, j'ai eu l'impression de rester un peu sur ma faim. Pas de grandes surprises dans le récit, dès le début on devine déjà les liens entre les personnages, le dénouement fatal et les secrets de famille qui n'en sont pas vraiment.
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Au coeur du Jura, sous une tempête de neige qui dure, dure, et dure à n'en plus finir, Basile et Emmanuelle se rencontrent. Tous deux débarquent sur les pistes d'une station de ski pour "jouer" de la dameuse. Lui, vient aussi "chaperonner" Germain, son vieil oncle octogénaire chancelant. Elle, se remet dans les pas de ses parents, jamais adoptés par le village. C'est là qu'autrefois de bons gros toutous, des malamutes, ont bouleversé des destins : Celui de Dragan, leur maître, qui leur donnait tout l'amour qu'il n'arrivait plus à prodiguer aux humains, pas même à Pavlina, sa femme ; celui de celle-ci, dont Germain a abusé une nuit où Dragan était allé défendre ses bêtes soupçonnées de tuer des brebis. En fond d'écran à l'idylle naissante entre Basile et Emmanuelle, le secret de cette nuit d'égarement pèse trop sur le vieil homme...
Le style de ce roman s'inscrit dans le droit fil de celui du "Liseur du 6h27". On se laisse porter.
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Dans les Vosges, Germain, octogénaire ronchon, est obligé par sa fille d'héberger son petit-neveu Basile, dameur de pistes de ski, chargé de le surveiller.

Une étrange cohabitation, mais que vient perturber, l'arrivée d'une voisine qui fait remonter les souvenirs de Germain.

Merci à Babelio et aux éditions Au diable Vauvert pour avoir pu lire ce roman.
Même s'il fait plutôt chaud, on plonge facilement dans cet univers blanc et rapidement presque angoissant. Une tension arrive très vite dans le roman, on découvre peu à peu les personnages et leurs démons personnels.
S'ils vont apprendre à s'apprivoiser, la nature règne en maître et que sommes-nous, pauvres humaines face à elle ? D'autant plus que les pauvres humains en question, sont parfois aussi cruelle qu'elle.

Un bon roman, facile et rapide à lire, très prenant, très immersif ! Une jolie découverte !
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Déçue par Malamute. c'était mon premier livre de cet auteur. Quelque chose de caricatural dans les personnages (féminins surtout) et dans l'histoire qui hésite entre paysannerie bon enfant et horreur absolue. Une impression de série télévisée de bout en bout (mais c'est sans doute le but...en attendant l'adaptation).
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un roman agréable et efficace. Dans un décor de neige, au coeur de la Voljoux, on suit un parallèle entre 2 générations. Les personnages, bien que solitaires et trainant chacun leur traumatisme, sont attachants. L'intrigue est bien menée, plus on avance dans le roman et plus on comprend l'histoire des personnages. Un bon moment de lecture.
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Attiré par la couleur de la couverture qui m'a fait penser à un guide de randonnée, je n'ai pas regretté d'avoir emprunté ce livre. Encore un beau conte de Jean-Paul Didierlaurent ! L'action se déroule dans une station de ski des Vosges qui manque cruellement de neige à l'approche des congés d'hiver. La seule solution : organiser une procession à l'ancienne. Sauf que Dieu les exhausses un peu trop et il se met à tomber de la neige seulement sur ce village et sans discontinuer ! Au milieu de tout cela : un vieux bucheron, son petit-neveu et sa voisine qui portent des regrets, des remords. A lire !
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Lecture mi-figue mi-raisin pour ce roman.
Les premières pages étaient pourtant prometteuses, fluides et entraînantes. Elles posent le décor montagnard et présentent le personnage de Germain, un vieil homme veuf et solitaire au travers duquel chacun peut identifier un aïeul. Beaucoup d'affection s'est développée pour cette homme bougon mais attachant.

L'écriture de Jean-Paul DidierLaurent est très agréable. Sa façon de décrire le paysage et les scènes de vie de ses protagonistes est à la fois simple et maîtrisée. Cependant plus les chapitres se clôturaient, plus l'histoire s'alourdissait et perdait de son sens. On regard du titre, je m'attendais à des hordes de chiens de traîneau, à une certaine cause animale, à des valeurs que l'on porte aux malamutes malheureusement je n'ai pas retrouvé ce que j'escomptais

En  définitive, Malamute est un récit dramatique jonché d'événements et de secrets douloureux qui manquent dans leur majorité de caractère. le potentiel est là, on ressent cette petite flamme à la lecture des premiers chapitres, mais ce potentiel n'est malheureusement pas suffisamment exploité à mon sens
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Après avoir le "Le zéro et l'infini" ce roman s'est avéré facile à lire. La neige, capricieuse, rythme la vie hivernale de la Voljoux, petit village imaginaire des Vosges . Pour domestiquer la neige, les dameuses et leur conducteur-rice. Pas de neige, pas de damage, beaucoup trop de neige pas de damage non plus. J'aurai appris le damage.
Une lecture facile, des personnages attachants. C'est le dernier livre de l'auteur, mort d'un cancer. Ceci peut expliquer cela.
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