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Une lecture sans surprise, dès les premiers chapitres, on devine la suite des événements tant ils sont évidents. C'est ce que j'ai regretté tout au long de ce roman, tout est convenu.
Pourtant, l'univers de la montagne, en huis clos au sein du village de la Voljoux, créait une atmosphère propice au suspens, avec un temps maussade et tempétueux qui aurait pu intensifier le sentiment d'angoisse et d'oppression. On retrouve également l'esprit rural avec les querelles de village, l'Eglise et son prêtre qui fédèrent et rassemblent les habitants, les rumeurs et rancoeurs du passé, les non-dits et secrets non révélés. Malgré l'écriture fluide et le style agréable, l'émotion et le suspens m'ont fait défaut. Je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans cet univers pourtant prometteur initialement, quel dommage.
Même le parallèle entre les deux générations, style que j'affectionne habituellement, ne m'a pas emportée, tant il manquait de profondeur. Je suis restée insensible à cette lecture trop fade et mièvre à mon goût.
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Parfois, pour une pause entre deux romans plus durs, on a besoin d'un tout petit peu de légèreté.
Ce n'est pas une raison pour trop s'éloigner du Noir.
Jean-Paul Didierlaurent signe ici un roman qui se rapproche de ce qu'on peut appeler « rural noir » ou « nature writting » avec des ingrédients qui sont classiques au genre :
- Un décor très Nature. Ici, nous sommes dans les montagnes, dans les Vosges. Les personnages évoluent dans une station de ski, la plupart sont pisteurs ou habitants du village de haute montagne.
- Un élément climatologique : une tempête de neige
- Des animaux : ici des chiens qui font partie du passé et d'une légende locale
- Des autochtones qui ont des secrets bien cachés et très inavouables
- Et, bien sûr, les « étrangers », jeunes de préférence, qui débarquent et bouleversent l'équilibre.
La trame du récit se veut noire et elle l'est même si elle révèlera au final peu de surprises pour qui a l'habitude de lire des drames, de ces histoires de mauvais choix, de remords, de trahisons et autres mauvaises actions.
L'écriture est agréable, assez lisse, sans longueurs, reposante. Ce roman aurait pu être plus sombre ou s'attarder un peu plus sur les personnages. L'auteur s'est appuyé surtout sur Germain, personnage central, un vieil homme, veuf, reclus dans son chalet, voisin de cette famille de « ruskoff » qui rêvait de balades en chiens de traineau à proposer aux touristes et que le village n'avait jamais réussi à accepter parvenant même à les chasser après avoir abattu leurs malamutes.
Cela reste ce que j'appellerai, sans dénigrement, un roman « grand public » qui s'adresse à tout lecteur qui recherche un bol d'air frais et une histoire qui allie drame et sentiments sans scènes violentes.
Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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Je viens de terminer mon dernier Jean Paul Didierlaurent, que nous appellerons comme il aimait le signer lui-même jpdl. Jean Paul Didierlaurent. Au quel des quatre voulez-vous parler ? parodiant la célèbre blague concernant Paul Emile Victor.
Jpdl est parti dans un monde parallèle il y a deux ans. Il avait alors l'âge que je vais bientôt avoir. Saloperie de vie, saloperie de cancer.
Se savait-il condamné ? Après avoir situé ses quatre premiers romans dans des lieux aussi improbable que cette commune perdue au coeur du Larzac qui n'a pour singularité que d'avoir un autre village à l'autre bout de la planète, son opposé (en admettant qu'on puisse tirer un trait passant par le centre de la Terre). Vérifiez : aucune ville, aucun village n'a son double, la plupart du temps, ces lignes imaginaires aboutissent dans l'immensité des océans (70% d'eau, forcément). Bref, après avoir tourné autour du pot, voilà qu'il pose ses valises chez lui, dans le monde qui l'a vu naître et grandir.
Jpdl est né dans le même village que moi, peut-être dans la même salle de maternité (aujourd'hui devenue maison de retraite, logique). Sa mère a peut-être occupé le même lit que ma maman.
Malamute se déroule dans les Hautes Vosges. Alors, bien sûr, je suis de parti pris. le plus beau coin du monde, si toutefois une sphère puisse avoir des coins.
J'ai tout reconnu : le petit lac où se mirent les sombres sapins, les chaumes, la fermette isolée en lisière de forêt, les déviations de la route menant à ce village, une station de sports d'hivers. La Voljoux. Ne cherchez pas son nom sur une carte, ne tapez pas le nom chez Google maps. Vous n'obtiendrez rien. La Voljoux, c'est la Bresse, mais évidemment ça sonne mieux. Dans un roman, comme dans un film, la réalité est toujours plus belle. Il fait toujours beau et quand il pleut, c'est qu'il doit pleuvoir, que l'action ou les sentiments l'exigent. Les personnages sont plus sympathiques ou plus méchants. En tout cas, plus profonds. La Bresse s'est reconstruite en 1945 au confluent de deux vallées : la Vologne et le Chajoux. Vol – Joux. Bien sûr.
Avant d'ouvrir le roman, je ne savais rien des malamutes. Moi, je croyais qu'il s'agissait d'un nom propre (comme pour Malataverne de Clavel). Un malamute, c'est un chien de traîneau, plus costaud que les mieux connus huskies.Plus âpres, plus solitaires, plus rugueux. Tout comme les Hauts Vosgiens, à l'image du grand père, Germain, qui vit reclus dans cette ferme sur les hauteurs du village. J'ai tout de suite vu où elle se situait. Si vous me le demandez, je vous y emmènerai un jour de printemps où les jonquilles égaillent les prés et où les ruisseaux chantent.
Germain est un collectionneur un peu particulier.
Et Germain conserve un lourd secret.
Là, on pense un peu à l'été meurtrier de Japrisot. Mais non, pas vraiment.
Basile, c'est un dameur. Un gamin qui, comme tous les gamins, rêvait de piloter de gros engins, pelleteuse, bulldozer, 747, navette spatiale... Lui a réalisé son rêve. Chaque hiver, il dame les pistes. Il travaille la neige pour que vous puissiez dévaler les pentes en toute sécurité.
Il y a aussi une fille. Il y a toujours une fille dans les romans. Elle aussi cache un secret.
Et il y a... la neige !
Tant attendue dans ces moments de dérèglement climatique. Quand elle arrive trop tôt, comme cette année-là, à la mi-novembre, ce n'est pas bon signe. A Noël, il ne reste plus rien que ces névés pouilleux et ces bordures sales qui se noient dans les fossés. Alors, on organise une procession pour demander à Dieu d'intervenir.
Malamute ravira d'emblée les natifs de cette haute vallée Vosgienne, mais il n'est pas utile d'être né dans ce petit paradis pour apprécier la plume de jpdl qui, cette fois, se fait un brin plus rude que d'habitude. Comme s'il nous laissait son testament. A la manière d'un Pierre Pelot, davantage ours que malamute. Mais Pierrot est originaire de la vallée d'à côté, la Moselle. Rien à voir.  Toujours cet antagonisme qui pousse les voisins à se déchirer, alors vous pensez bien, un couple venu d'au-delà des frontières de l'Est !
Un seul regret dans cette plongée « comme à la maison », c'est que le personnage de Germain, 80 ans passés, n'ait pas ces expressions typiquement Vosgiennes (môon ! Pour exprimer l'étonnement, « trempé mouillé » parce que, dans les Vosges, c'est 4 mois de neige, 6 mois de pluie et le reste que du mauvais temps) et l'accent...
Mais, l'accent sur une page, ça ne rend pas.
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Germain, veuf et âgé, vit seul à la Voljoux, petit village des Vosges. Sa fille est inquiète pour lui et trouve la solution : Basile, un neveu lointain, saisonnier à La Voljoux (il conduit un engin de damage), viendra vivre avec lui l'hiver. Germain parle peu et est très renfermé mais Basile s'adapte. leur seule voisine, Emmanuelle, rappelle à Germain son ancienne voisine, dont il était amoureux. Elle aussi conduit un engin de damage et une amitié profonde ... se noue entre elle et Basile. Quant à savoir qui elle est et ce qu'elle est venue faire ici, elle le cache d'abord, tout comme Basile qui garde son mauvais souvenir pour lui. Finalement, chacun a son secret, même Germain. Parallèlement, on lit le journal intime de la mère d'Emmanuelle, qui 'nétait autre que l'ancienne voisine (Germain n'avait pas rêvé...).
Une belle histoire et parfois rigolote. les habitant sont inquiets : il ne neige pas. Une procession est organisée et miracle ! la neige tombe mais elle ne s'arrête plus, au point que le village est bloqué ... Des petits passages qui agrémentent le récit.
Beaucoup de tristesse cepdendant en pensant que cet auteur formidable est décédé trop jeune. j'ai eu l'occason de le rencontrer au salon du livre de St Maur il y a quelques années et j'en garde un très bon souvenir.
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Dans une station de montagne des Vosges, la Voljoux, Germain, un vieil homme bougon et solitaire vieillit à l'écart de la civilisation qu'il ne côtoie plus guère. Sa fille, une parisienne embourgeoisée n'a qu'une idée en tête, le faire prendre en charge dans une maison médicalisée. C'est donc contraint et forcé qu'il va accepter de cohabiter avec un petit neveu nouvellement employé par la station pour y effectuer le damage des pistes, un deal que sa fille a organisé pour le mettre sous surveillance. C'est aussi le moment que choisit une jeune femme pour réinvestir en voisine toute proche la ferme abandonnée depuis des années de ses parents, des émigrés slovaques repartis vivre en ville.
Après une période chaude qui met tout le monde au chômage technique, une perturbation climatique provoque une phénoménale et interminable chute de neige. C'est le début d'un véritable chaos tant dans le quotidien des habitants que dans celui des trois protagonistes de cette histoire.
JP Didierlaurent mêle adroitement le style roman « de terroir » où la nature omniprésente sert d'écrin à une dystopie climato-fantastique bien troussée, faisant remonter à la surface par le biais d'un journal intime, les bribes d'un passé pas très glorieux.
C'est bien écrit, bien construit, distrayant, drôle parfois, sombre et tragique aussi. de nombreux thème y sont abordés, du dérèglement climatique, au racisme en passant par la pénurie des vocations de curé, la vieillesse, les remords, et la rédemption.
Voilà un roman qui se lit avec grand intérêt et beaucoup de plaisir, presqu'autant que le Liseur du 6h27 que j'avais adoré, un roman sans prétention, mais finalement plein de finesse et de profondeur, un peu dans la veine des Martin-Lugand, mais en bien mieux.
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La Voljoux est un village des Vosges perché à flanc de montagne. Germain, octogénaire acariâtre, vit dans la solitude de sa maison décrépie et dans le marigot de souvenirs qui le tancent çà et là d'une culpabilité sourde. Quand Basile, son petit neveu missionné par sa fille, s'installe chez lui pour la saison d'hiver, sa vie tranquille et bien réglée vole en éclat. D'autant que la maison mitoyenne abandonnée depuis une bonne trentaine d'années reprend vie : Emmanuelle, une femme qui travaille à la station de ski, vient de s'y installer. Avec ces deux jeunes gens, les souvenirs enfouis ressurgissent et avec eux de vieux comptes qu'il va falloir solder.

« Malamute » est le quatrième roman de Jean-Paul Didierlaurent, auteur qui s'est fait connaître, notamment, par le succès qu'a connu son premier roman : « le Liseur du 6h27 ». J'ai pu découvrir « Malamute » grâce à une opération spéciale Masse Critique.

L'intrigue est construite autour d'un même lieu, le village de la Voljoux, un nom doux et rond en bouche qui pourtant va condenser bien des drames. A partir de ce lieu unique, l'auteur va déployer différentes facettes : un mystère enfoui depuis une trentaine d'années et qui, peu à peu, va révéler ses contours et sa vérité ; une petite touche de fantastique qui fait basculer le roman vers un huis-clos ; quelques notes d'humour ici ou là ; du désir, entre attirance malsaine et amour fou ; et puis les paysages montagneux, le froid et la neige, les animaux, chiens, loups et bêtes ; en filigrane, des rêves avortés et beaucoup de noirceur sous le blanc immaculé des montagnes.

Si « Malamute » joue sur des ressorts classiques (secrets de famille qui franchissent des générations, rancoeurs enfouies, culpabilité, attirance, …), l'écriture de l'auteur et la construction de l'intrigue lui donnent un talent certain : derrière la poésie triste de certains passages, l'humour dosé à bon escient, la noirceur de l'âme humaine n'est jamais loin, ni le gouffre insondable du mal qui peut l'habiter.

L'intrigue et son style peuvent sembler « simples » mais derrière cette apparence, se cache un roman pluriel et riche en émotions qui conte habilement la nature humaine, ses travers, sa lâcheté, mais aussi ses forces, ses espoirs et sa capacité de résilience. Une fois « Malamute » refermé, il est bon de relire la citation de Joseph Incardona en incipit qui s'éclaire sous un autre jour et donne le sentiment d'une boucle qui vient de se clôturer.

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Au diable Vauvert pour cette très belle découverte, tout à la fois glaçante, noire et brillante !
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Encore une fois, j'ai mis la charrue avant les boeufs. Je dois faire partie des rares à ne pas avoir lu "Le liseur de 6h27", tellement encensé. Pourtant, je viens de découvrir "Malamute", le dernier roman de Jean-Paul Didierlaurent, grâce à une Masse Critique privilégiée de Babelio. Et dans ce cas précis, le mot roman prend tout son sens.

En effet un puissant souffle romanesque enveloppe ce récit. Vastes étendues enneigées, personnages agréables, souriants ou encore bougons mais toujours attachants, secrets de famille vieux de nombreuses années, tout est là pour rendre le propos addictif. Les pages se tournent rapidement, le livre reste accroché aux mains qui le tiennent et n'accepte de se refermer qu'au moment où "le ciel libéra dans l'air son dernier flocon.". Il faut dire que Germain, aussi ronchon soit-il, Basile, son petit-neveu dameur venu loger chez lui le temps de la saison et la nouvelle voisine, Emmanuelle, une jeune femme des plus ensorcelantes, forment un trio qui tient la route ou la piste, si vous préférez Et je n'oublie pas le Massif des Vosges qui joue là un des rôles principaux.

L'écriture n'est pas en reste. A la fois poétique et fluide "…La Voljoux…Le village s'était lové comme il pouvait entre ces montagnes…A deux pas de là, l'église aux murs de grès rose chapeautée de son clocher ventru en forme de perce-neige regardait vers le bas de la vallée…", elle m'a bercée du début à la fin. J'ai beaucoup apprécié les détails relatifs aux malamutes, race de chien dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai aussi aimé la lumière projetée sur le métier de dameur, métier de l'ombre – ou plutôt de la nuit – utile, indispensable et que l'on a tendance à oublier. L'auteur dévoile un véritable talent de conteur, capable de nous entraîner dans le sillage de ses personnages, capable de nous transmettre l'oppression qui gagne les habitants pris sous une avalanche incessante de flocons, et même de nous faire croire en une bête, la Bête.

Même si j'ai deviné les liens unissant les protagonistes trop tôt, à mon goût, même si j'ai souffert au bout d'un temps des chutes de neige surabondantes, cette lecture fut un véritable plaisir jusqu'à la fin à la limite du fantastique.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Au Diable Vauvert pour cette lecture passionnante.
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(gracieusement offert par babelio). Je n'en suis pas à mon coup d'essai avec cet auteur dont j'apprécie l'écriture, avec son sens de la formule, ses métaphores bien trouvées et sa justesse dans la description des petits riens du quotidien. de la douceur, qui fait dire que oui, la vie est dure parfois mais on peut y trouver de la pépite de bonheur par-ci par-là. Bref, je croyais connaître ses romans, chauds et bienveillants, comme une brioche sortie du four. Et là sort "Malamute". J'étais bien naïve de m'attendre à du réchauffé! Car si j'ai retrouvé ici la joliesse (oui, la joliesse: j'avais envie d'écrire ce mot, laissez-moi) de son style, Jean-Paul Didierlaurent prend ses habitués à rebrousse-poil (de chien) et leur propose un huis clos surprenant. Roman noir pour paysage immaculé. Telle une boule de neige qui roule et grossit, le récit va en s'assombrissant. Un vieil homme au lourd secret, une jeune femme en quête de ses origines et un jeune homme qui se reconstruit après un drame: trois âmes solitaires dont le sombre fil qui les unit va se faire jour au fur à mesure du récit et des pages d'un ancien journal intime. le tout sur fond de blizzard vosgien quasi surnaturel et avec l'ombre d'une bête mi-loup, mi-malamute en arrière-fond. Je n'attendais pas cet auteur sur ce terrain (enneigé). Une vraie belle lecture, d'un auteur qui sait se renouveler.


Lien : https://tsllangues.wordpress..
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Un beau roman dépaysant avec une écriture très agréable. L'histoire est originale: Basile, jeune saisonnier dans les Vosges, va loger chez son grand-oncle à la demande de Françoise, la fille de celui-ci. Basile est dameur sur les pistes et a vécu un drame. Une de ses collègues, Emmanuelle, habite la ferme d'à côté et se révèle être la fille des anciens propriétaires qu'à bien connu le grand-oncle. Ces personnages vont s'entrecroiser jusqu'au dénouement final.
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Pour son cinquième opus, Jean-Paul Didierlaurent a su conserver la fraîcheur et l'originalité qui avaient fait le succès du "Liseur du 6h27", son premier roman. L'action a lieu cette fois dans les Vosges, dans une petite station de ski qui attend avec impatience l'arrivée de la neige et des premiers touristes. Au fond de cette vallée reculée vit Germain Grosdemange, un vieil homme acariâtre, fatigué, de la vie, des gens aussi, vivant mal son veuvage. Des personnages, jeunes, beaux, pleins d'allant, vont se joindre à lui et le passé va refaire surface, un passé sombre que Germain aurait préféré oublier. le lecteur va de surprise en surprise à mesure que ce passé, enfoui sous la neige et les mensonges accumulés, va refaire surface. Un thriller vosgien, très bien écrit, avec cette simplicité touchante qui sait aller à l'essentiel, des personnages attachants, une imagination débordante, tous les ingrédients étant réunis pour un cocktail fort réussi et un très agréable moment de lecture…
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