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Cela fait quelques jours que j'ai fini de lire cette histoire et depuis je réfléchis pour vous retranscrire mon ressenti.

C'est une lecture agréable pour une histoire bouleversante. C'est dérangeant de se sentir si bien dans un livre avec un tel récit.

Il est vrai que dans les villages de montagne c'est la neige qui dicte ses lois, les hommes et les animaux courbent le dos face à la toute puissance de Dame Nature. Mais cette neige, surtout si elle arrive, furieuse, en tempête, exacerbe les sentiments.

À la Voljoux, comme ailleurs, on n'aime pas trop les étrangers. On veut bien les supporter quand ils passent, pas quand ils veulent rester et s'installer pour une vie meilleure.

Et quand les troupeaux sont attaqués, autant accuser les malamutes des étrangers. Avec un petit coup de pouce au destin pour aviver la haine mais le sordide est ailleurs.

Ensuite il faut vivre avec ça toute sa vie et une vie c'est long dans un village de montagne quand on se retrouve seul avec toute cette neige dehors et ce froid qui vous glace jusqu'aux os quand ce ne sont pas les souvenirs.

Parfois le passé vient vous rechercher et il est difficile de l'affronter.


Un grand merci aux Éditions Au Diable Vauvert ainsi qu'à Babelio Masse Critique Privilégiée.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Le livre commence en avril 1976, avec l'extrait du journal de Pavlina Radovic, avec son mari Dragan, depuis la Slovaquie, ils viennent d'arriver dans la station vosgienne de Voljoux pour s'installer dans une vieille ferme. Ils ont comme projet d'organiser des promenades à traineau tiré par leurs chiens Malamute.
En 2015, à Voljoux, Germain, octogénaire, vit seul dans sa ferme depuis le décès de sa femme. Françoise, sa fille qui vit en région parisienne, s'inquiète pour lui. Elle aimerait bien qu'il accepte d'aller en maison de retraite mais c'est hors de question pour Germain qui aime trop son indépendance et ses arbres de la forêt… Finalement, c'est Basile, un petit-neveu de Germain, saisonnier comme dameur de piste à Voljoux qui va venir s'installer à la ferme pour surveiller le vieil homme. Il y a également Emmanuelle, voisine de Germain, la jeune femme est également la nouvelle collègue de Basile…
C'est au bout d'une centaine de pages que le lecteur va comprendre le lien entre 1976 et 2015… Et cette histoire étrange, angoissante va s'intensifier avec une terrible tempête de neige qui va isoler le village du reste du monde…
Je n'en raconte pas plus et malgré la tension présente à tout instant dans ce roman, j'ai bien aimé cette lecture et les personnages de Germain, d'Emmanuelle et de Basile. L'intrigue ne m'a pas complètement surprise, j'avais découvert certaines choses avant que le récit ne le dévoilent.
Merci Masse Critique Babelio et les éditions Au Diable Vauvert pour cette belle lecture.
Lien : https://aproposdelivres.word..
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Paradoxe de lire ce roman de montagne où la neige est reine dans la moiteur des premières chaleurs printanières.
Exercice de projection un peu difficile pour moi qui ai l'habitude de choisir mes lectures en fonction des saisons et des événements… Exercice difficile mais pas impossible 😉
Huis clos où la neige est un personnage à part entière… Personnage qui contribue à la noirceur angoissante de ce roman.
Huis clos qui nous balade de 1976 à aujourd'hui… Tantôt avec Pavlina et Dragan Radovic et surtout leurs malamutes, tantôt avec Germain Basile et Emmanuelle… Trois âmes solitaires que tout ou presque éloigne …
Dans l'épaisseur de la neige, les secrets s'étouffent et s'ensevelissent mais comme la neige fond avec le redoux, certains secrets sont écrits pour être dévoilés…
Une plume envoûtante qui nous tient en haleine. Que cache Germain ? Que chercher Emmanuelle ? Qui sont Pavlina et Dragan ? Que sont-ils devenus ?
Une plume qui décrit à merveille la nature. Jean-Paul Didierlaurent est un véritable conteur 💙
Merci @babelio_ et @au_diable_vauvert_editions pour cette lecture envoûtante, captivante, rafraîchissante et totalement addictive
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Plusieurs thématiques s'entremêlent dans ce roman qui alterne présent et passé avec les extraits du journal de Pavlina. Il y a l'ambiance hivernale tout d'abord, entre beauté de la montagne enneigée et rudesse d'un quotidien dépendant de la météo.
Le vieux Germain a toujours vécu là, dans sa ferme de la Voljoux, alors malgré ses 84 ans, la neige qui envahit tout ne lui fait pas peur. Il voit donc d'un mauvais oeil l'irruption dans son quotidien de son petit-neveu Basile ("Apprivoiser ce vieux taiseux n'allait pas être simple") mais tous deux finiront par cohabiter en bonne entente ("Son aïeul était métamorphosé").

La jeune Emmanuelle n'est pas pour rien dans l'évolution des deux hommes. Elle est très séduisante aux yeux de Basile. A Germain, elle rappelle son ancienne voisine, et pour cause: elle est la fille des "Russkoff". C'est la partie de l'histoire que j'ai le plus apprécié: la "haine de l'étranger" qui sévit encore dans bon nombre de villages. Déterminés à s'intégrer, Pavlina et Dragan Radovic vont se heurter à l'hostilité des habitants ("Ici comme ailleurs, on veut bien supporter des étrangers qu'ils passent, pas qu'ils restent"). Emmanuelle fait d'ailleurs un parallèle avec l'actuel curé congolais: "Elle se demanda quel accueil aurait reçu dans le village un migrant africain vêtu d'un simple jogging".

L'histoire se teinte aussi d'une dimension fantastique avec l'évocation de la Bête qui faisait autrefois bien des dégâts dans les troupeaux de moutons, et à qui Germain continue de faire des sacrifices à chaque équinoxe. Une descendante des malamutes de Dragan, "qui foutaient la trouille à tout le monde"? Une chose est sûre, le vieil homme n'est pas étranger au bannissement des Slovaques... L'arrivée d'Emmanuelle le conduira à (s')avouer une partie des événements... et à faire pénitence.
Lien : https://www.takalirsa.fr/mal..
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L'histoire : 1976 : Pavlina et son mari Dragan arrivent pour s'installer sur les hauteurs de la Voljoux avec leurs 4 malamutes.

Aujourd'hui : Germain, vieux veuf, vit seul sur les hauteurs de la Voljoux. Pour garder un oeil sur lui, sa fille Françoise s'est arrangée avec un petit-neveu, Basile, qui est dameur sur la station pendant la saison hivernale. Bientôt, dans la maison à côté, s'installe Emmanuelle.

Nous allons suivre en parallèle ce qu'il s'est passé en 1976, et ce qui arrive maintenant.



Mon avis : une histoire plutôt sympathique, et un roman très riche. Des paysages bien décrits, on s'y croirait et c'est très agréable ce petit tour en montagne en plein hiver ; des personnages plutôt faciles à comprendre, consistants ; une écriture fluide, bienveillante, douce, presque sage, qui fait tout le charme des livres de JPDL ; un peu de suspens, de l'aventure, de l'action, des sentiments, un peu d'humour, du présent et du passé. Autant dire de très très bons ingrédients, bien dosés. Certains aspects de l'histoire sont assez prévisibles, mais ça ne gâche en rien le plaisir de les lire. le portrait des villageois est impitoyable et savoureux, aussi bien en 1976 que maintenant, acide à souhait sans en avoir l'air, un régal qui m'a plusieurs fois bien fait sourire (jaune parfois).

En bref, j'aurais dû/pu faire une critique dythirambique de ce roman facile à lire, un vrai bon roman de détente et d'évasion. SAUF qu'il y a la fin, à vomir en deux couches, façon double effet kiss kool. D'abord une première fin, qui est à moitié une surprise, sans plus, et why not. Puis une deuxième fin, avec une réaction d'un personnage qui, pour le coup, m'a laissée perplexe et un peu vaseuse. Une fin crédible cependant, logique aussi, bien construite, et qui se veut une happy end d'une certaine façon, mais avec un vieux relent de culture du viol, de prétextes macho ordinaires de merde et de mépris des femmes qui ne se veut surtout pas tel (bien sûr), le tout saupoudré d'un soupçon d'omerta, qui ont lourdement entaché la fin de ma lecture. Parfois, j'ai le sentiment que les auteurs ne se rendent pas toujours compte de ce qu'ils perpétuent, de ce qu'ils véhiculent, et de comment ils le font. Oser faire une happy end sauce bienveillance universelle mal digérée de ces réactions qui sont ni plus ni moins que gerbantes et complices, ça a un poids et un sens. Dommage. J'avais beaucoup aimé tout le livre jusqu'aux toutes dernières pages, dont certains mots et certaines idées, vous l'aurez compris, ont vaiment du mal à passer. Alors on me dira que c'est lié à mon histoire perso, blablabla, et alors ? C'est aussi celle, ordinaire, d'une majorité de femmes. Ca ne justifie rien, et ça ne déresponsabilise en rien des choix littéraires.



En tout cas, merci à Masse Critique de Babelio et aux éditions du Diable Vauvert pour cet envoi. Je suis critique, mais je ne regrette pas de l'avoir lu.
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..
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Mais qu'est devenu Jean-Paul Didierlaurent ? Où donc est passé l'auteur qui nous charmait non seulement par son inventivité mais aussi par sa façon -l'air de rien- de balancer quelque coups de griffes à la bien-pensance postmoderne?
Le roman qu'il a choisi d'intituler "Malamute" nom d'une race de chien de traîneau originaire d'Alaska, commence par un extrait prétendument traduit du slovaque d'une inconnue qui accompagne son mari (ou concubin la chose n'est pas claire) lequel transporte des chiens. Je peux me tromper mais d'emblée j'ai trouvé que le style de cette ancienne ouvrière d'usine d'Europe centrale sonne faux. Non qu'une ouvrière ne soit pas accessible à l'écriture travaillée ( Cavanna, Boudard, Genet et bien d'autres auteurs issus du monde ouvrier nous ont enchantés par la qualité de leurs textes) seulement ces (et ses) pages reflètent trop la manière de s'exprimer de nos auteurs nationaux contemporains.
La suite du roman vous embarque dans un scénario digne d'un banal téléfilm torché à la va-vite sur fond de montagne jurassienne. Les clichés s'accumulent façon revue people. le gentil étranger (quoique un peu trop porté sur la boisson) qui installe son entreprise se retrouve rejeté par ces méchants montagnards. le vieux - ronchon et misanthrope comme il se doit mais parfois généreux (recyclage de "une hirondelle a fait le printemps"de Christian Carion)- père d'une fille devenue riche bourgeoise mais, bien évidemment, pimbêche et prétentieuse, la population athée qui va en procession pour s'attirer les bienfaits du ciel ( "Manon des sources" de Pagnol) puis l'aventure amoureuse du héros laquelle relève d'une romance digne de la collection Arlequin, bref tout ce fatras me semble indigne de l'auteur du "liseur de 6h27", de "le reste de leur vie" et de nouvelles si bien tournées.
J'avais déjà décelé dans "la fissure" un déclin dans la narration et plus particulièrement dans la conclusion qui (à mon humble avis) tombe à plat. Un comble pour un maître de la nouvelle! Mais alors là, dans "malamute" quelle déception! Certes, l'on tient à finir le livre rien que pour découvrir le noeud du drame ( que l'on subodore même si , personnellement, je n'avais pas tout à fait prévu "Le" détail) mais faut-il dépenser 18 euro quand vous pouvez lire sensiblement la même chose en tapant un Exbrayat gratuit voire un Troyat dans une boite à livre disponible désormais dans chaque commune? "Malamute" à part les marques de dameuses n'offre même pas une plongée dans les questionnements contemporains comme le faisait si bien "le reste de leur vie" (traumatisme post avortement, marchandisation du suicide assisté). Bref, Monsieur Didierlaurent ressaisissez-vous! N'ayez pas peur d'affronter les critiques des bien-pensants et livrez -nous un prochain roman un peu plus transgressif .
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J'ai aimé le début de ce récit ou Germain vieil homme acariâtre vis seul dans les montagnes, sa fille commence un peu à s'inquiéter pour son père l'âge de celui-ci avançant et elle décide de contacter Basile un neveux éloigné pour cohabiter avec lui.

Basile a tout a y gagné en effet il travaille à la station et les loyers sont hors de prix, en échange il devra veiller sur Germain et faire un compte rendu à sa fille. Rapidement un pacte va se lier entre les deux hommes Germain demandant à Basile de garder le secret sur ses allées et venus à la cave.

Nous suivons également une jeune femme qui va être embauché dans la station, celle-ci va devoir faire sa place dans ce milieu plutôt masculin avec sa dameuse mais elle va rapidement leur montrer qu'elle a fait ses preuves.

On va également en apprendre plus sur sa vie passé personnelle, j'ai aimé cette partie ainsi que les personnages que nous suivons cependant étant donné les 360 pages à la fin nous restons sur notre faim justement.

J'ai eu le sentiment d'avoir lu un livre inachevé c'est dommage car ici il y avait vraiment matière a aboutir plus ce roman que j'ai aimé lire pour son cadre entre autres mais qui m'a laissé un goût d'inachevé.
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Livre reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée. Merci aux Editions Au Diable Vauvert et à toute l'équipe de Babelio de m'avoir sélectionnée et permis de lire, Malamute, le dernier roman de Jean-Paul Didierlaurent. C'est un livre agréable à lire, bien écrit et mélangeant les genres. Un peu de réalisme, de fantastique, de suspense et de romance.

L'auteur transporte le lecteur en pleine montagne, au coeur des Vosges, dans le petit village de la Voljoux ; astucieusement, il alterne le passé des années 70 et le présent.

La narration commence par quelques pages intrigantes, extraites du journal intime d'une jeune femme slovaque pleine d'espoir. Avec son compagnon, ils ont le projet de proposer aux touristes des promenades en traineau grâce à leur attelage de 4 chiens Malamute.

L'action se poursuit durant l'hiver 2015 avec trois personnages principaux, trois solitaires qui dissimulent des blessures profondes.
Germain, un octogénaire bougon et taciturne qui cache de lourds secrets au fond de lui-même.
Basile, la trentaine, dameur saisonnier, hanté par le souvenir d'un accident dramatique
Emmanuelle, une jeune femme distante, ayant vécu une jeunesse sans amour ; une dameuse très expérimentée.
Quelques personnages secondaires, pittoresques et sympathiques pour certains, agaçants pour d'autres.

Un décor tout blanc, la neige tant attendue et si importante pour la station de ski, tombe en abondance. Elle tombe encore et encore, au-delà des espérances, pendant des jours voire des semaines. Les maisons sont isolées, les vivres commencent à manquer et l'atmosphère devient angoissante, oppressante. Les personnages vont se dévoiler et les secrets tomber.

Ce roman, à la superbe première de couverture, m'a fait passer un bon moment de lecture. Malamute se lit rapidement et la description des grands espaces naturels et des paysages enneigés m'a fait rêver. le style de Jean-Paul Didierlaurent est fluide, élégant, poétique. Néanmoins une fois ce livre terminé, j'ai eu l'impression de rester un peu sur ma faim. Pas de grandes surprises dans le récit, dès le début on devine déjà les liens entre les personnages, le dénouement fatal et les secrets de famille qui n'en sont pas vraiment.
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J'ai été un peu déstabilisée au début de ce roman: de JPDL je n'ai lu jusqu'à présent que le liseur du 6h27. J'avais aimé l'originalité de l'intrigue, sa poésie, ses personnages ( tout quoi..) . du coup je ne m'attendais pas à cela !
Mais finalement c'est plutôt bien pour un auteur de savoir se renouveler ( j'en ai lu qui en sont incapables, et on a une impression de déjà lu ).
Malamute est tout de même original, car ce roman situe l'intrigue au coeur d'une tempête de neige hors normes : incessante , géante et localisée sur un seul village. Dit comme ça , ça fait peu crédible, mais on s'y croirait. Et cette tempête crée une sorte de huis clos qui va permettre au passé de ressurgir. Je n'en dis pas plus car c'est tout de même un roman à suspense , il ne s'agit pas de gâcher le boulot de l'auteur !
Les personnages sont attachants, chacun porte une blessure qu'il tente d'oublier.Les textes sur la montagne, sur les « ouvriers » de la montagne sont réalistes et beaux.
Comme dans le liseur du 6:27 on retrouve un vrai amour pour le vieux, l'ours montagnard mal léché , qui lui aussi porte un secret. Et on se marre à chaque fois qu'apparaît Francoise , la fille du vieux, bourgeoise insupportable , caricature de bobo bien pensante qui veut tout régenter.
Bref vous l'aurez compris, on ne s'ennuie pas , et cerise sur ke gâteau, il y a du suspense puisqu'il y a des secrets !

Enfin merci à Babelio et aux Éditions « Au Diable Vauvert » de m'avoir proposé ce chouette bouquin en avant première .
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Ouvrage reçu dans le cadre d'une masse critique, merci à Babelio !

Tout d'abord, j'ai adoré le style d'écriture de l'auteur, cela faisait longtemps qu'un style ne m'avait pas paru aussi fluide, maîtrisé et agréable. L'auteur décrit avec précision et poésie les montagnes enneigées et les états d'âmes des protagonistes.
Le roman est très bien ficelé et m'a tenue en haleine du début à la fin. Les personnages se révèlent petit à petit et sont tous attachants. L'auteur mêle habilement passé et présent dans son récit, qui est bien rythmé.
L'atmosphère enneigée et hivernale imprègne le roman, qui finit en quasi huis clos, la neige semblant précipiter la révélation des secrets enfouis. Les interactions entre les trois personnages principaux sont très intéressantes : ils prennent soin les uns des autres, se font du bien, et finissent par se livrer et confier leurs plus lourds secrets.
Le rôle de la Bête est aussi habilement joué, apportant un soupçon de surnaturel avec cette créature que l'on pressent sans vraiment la rencontrer. Cela contribue à créer une ambiance oppressante, celle de cette maison entourée par les bois et le silence.

En définitive, un coup de coeur inattendu pour ce roman maîtrisé de bout en bout, et qui m'a plongée dans une atmosphère toute particulière.
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