J'adore la trope Friends to lovers et ce roman m'attirait vraiment pour la relation entre les personnages : des amis d'enfance inséparables, qui se surnomment Clochette et
Peter Pan, sont séparés et se retrouvent dix ans après.
L'autrice se livre à travers cette histoire en abordant des thèmes qui la touchent personnellement et qui sont très bien retranscrits. Je me suis identifiée à la souffrance de Sohen, ravagé par son anxiété et qui va évoluer au fil des pages.
Adaline m'a séduite surtout dans son histoire familiale et tout le mystère qui plane autour. C'est au second plan sur la romance mais ça ajoutait une dose suffisante de suspens au récit. J'en voulais presque plus.
Même si l'histoire suit les codes d'une romance classique, et qu'au début j'ai eu l'impression que les personnages faisaient beaucoup d'allers et retour, j'ai passé un très bon moment de lecture.
La romance entre Sohen et Adaline est très belle. Les personnages ne sont pas parfaits mais ça fait plaisir de voir qu'ils comptent faire évoluer leur relation sur des bases saines.
J'aurais juste aimé assister à une discussion entre Sohen et ses parents à qui il cache ses soucis de santé mentale. Mais c'est du détail…
J'aime toujours autant la plume d'
Eugenie Dielens qui sait comment transmettre des émotions aux lecteur•ices, quite à arracher le pansement à vif. Certaines tournures de phrases font autant de mal que de bien.
TW : santé mentale, anxiété, idées noires, automutilation, mention tentative de su*cide.